5 replies to this topic

[QUEZAN]

Voyageur du virtuel, backpaker numérique
Tu godilles en fraude tes sentiers empiriques
Dans la nuit étoilée d’un support Microsoft
Pour l’émoi d’un instant de ton moi narcissique

Surfant de spams en bugs, sniffant des octets soft
Tu traques du clavier et le rythme et la rime
Et de tes mots flatteurs enrubannant ta frime
Tu ériges en appel le vide et la déprime

Squatter de ton écran, intermittent du loft
Surgissant du tréfonds de tes nuits sédentaires
Tu rugis malgré toi de passions fragmentaires
Et ton élan frustré n’est pas moins solitaire

De la blessure à vif, tu laisses de hasard
Frissonner l’éclat noir et doux de l’amandier
Murmurer un regain de source et de fruitiers
Quand tu cliques l’envoi de ton babil hagard

[lacape]

superbe !
amitié

Quezan,
La vérité est toujours bonne à dire
mais fait elle à elle seule une belle poésie ?
vous règlez, sans médire,
une longue addition de mots où le mépris
domine sur le plaisir.
J'ai moins aimé que d'habitude, mais parce ça fait mouche!

amitiés

[Luce-Île]

La langue, c'est vivant... ça évolue depuis toujours et à jamais. Les mots changent pour exprimer le coeur mais le coeur et ses sentiments déchirants, il est éternel, depuis toujours et à jamais. Je ne sais pas si c'est cela que tu as écrit mais c'est ce que j'ai lu :-)

[roseaupensant]

"Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves.Seules les traces font rêver" René CHAR "

La vôtre assurément est déjà bien visible.

:-))

[Utopia]

Que viennent les temps électroniques
Pour que sous nos yeux ébahis
On puisse croire à notre géni
Et s’dire : « la science ! C’est magnifique ! »

Mais la vie devient plus ou moins louche
Nous n’écrivons plus, on press’ des touches
L’état d’ce mond’ est déjà critique
Pas la peine de l’rendre catastrophique

On a les yeux sur des écrans
Et que l’on prend pour des écrins
Faute de mieux et ça j’ le crains
Ils sont en train d’nous foutr’ à cran