16 replies to this topic

[belvis]

Comment l'art de l'enfance est d'attiser les feux
Où cloquent sous la neige la tôle des carcasses,
Carbonisée sans doute la honte des plus vieux
Qui nichaient sur le sable à rêver de caillasses...

Pas morts et ni vivants, ils grillent de l'interieur,
Des viscères dans la rue ils sont un ramassis.
Puis le bus est passé au nez des aboyeurs,
Les yeux dans les joues comme des chiens assis.

Miserable oriflamme de leurs transports radieux,
Qui viendra lécher à même son corps sage.
Aux nuits americaines trop longtemps des non-lieux,
Ces effigies brûlées seront des sarcophages...

....

Un jour saura-t-on qu'elle fut timide silhouette,
Les ailes calcinées avant même de descendre.
Triste... l'anniversaire, et rouge aux allumettes,
Attention Silence ! Soufflons ce tas de cendre...

[DJ-b.]

c'est un peu complexe mais bon, ça fait travailler les méninges.
je relirai tout de même..

dj

[comtedormestconti]

Difficile mais si bien ecrit... Qu'il incite a la rude contemplation!!!

A bientot!

[.ds.]

Une exploration nocturne c'est ça ?
Bin chais pas, mais je m'attendais quand même à une autre faim.
et pis, ce gras m'enfin, c'est très gourmand, je sais bien que c'est haloween
mais tout de même !

Non, vraiment, pas friande du tout sinon
Bisous !

[belvis]

DJ-B, Comtedormestconti, .ds. ,

J'ai tenté de me placer face à une actualité,

et de la dire d'où je la vois...


Quant à la fin,

elle n'est certainement pas heureuse,

mais elle sera vite oubliée,

comme le reste...

Merci à vous.

[belvis]

Il y en aurait des choses à dire...

[Nobody's perfect]

Olala Belvis!

Quel carnage dans ce poeme angoissant, ce qui me fait penser à cette femme brûlée dans le bus, et toutes ces conneries de jeunes en mal de vivre. Mais je ne vais pas polemiquer là dessus, trop de colère en moi, puis, je ne sais si ce texte est rapport avec ce qu'il se passe actuellement.

Je t'embrasse

[bohemia]

Olala Belvis!

Quel carnage dans ce poeme angoissant, ce qui me fait penser à cette femme brûlée dans le bus, et toutes ces conneries de jeunes en mal de vivre. Mais je ne vais pas polemiquer là dessus, trop de colère en moi, puis, je ne sais si ce texte est rapport avec ce qu'il se passe actuellement.

Je t'embrasse

[belvis]

Elysa, Bohemia,

La silhouette dont on se soucie à peine,

c'est elle...

Vous avez raison d'être en colère.

J'ai simplement l'impression que les gens ne s'émeuvent pas pour " ça ",

J'entends par là, de vrai(e)s victimes...

Mais bon, ne polémiquons pas.

Bisous.

[bohemia]

Des vraies victimes.. qu'est-ce qu'il te faut?

Des chaises roulantes?

[belvis]

Tu m'as mal compris.

ELLE est une vraie victime,

au-delà de la chaise roulante...

Et quand je parle de " ça ",

simplement pour souligner l'impression génerale,

autour de moi.

Nos petites douleurs à l'âme,

même additionnées, deviennent impudiques...

[irena]

comme toujours, la lecture de tes mots déclenchent chez moi un mélange d'émotions, d'images, de ressenti, à l'opposé de ce que d'autres peuvent penser....ce n'est pas grave , j'aime le remous qu'on provoque en soi....

comme un temps révolu, un bus qui passe, le temps regarde, ne s'arrête plus, file, je l'ai râté, il est passé, il ne reviendra plus, où s'il revient , on s'ra sans doute perdu en chemin, peut être tant mieux, regardez les , ils n'ont plus la force d'attraper la roue, il n'est pas trop tard, nos corps brûlent toujours, d'un seul et même espoir... allez ! ramassez vos hontes, vos tripes et vos larmes, il y a encore tant à rêver..........

(Rien à voir, mais j'avais envie d'écrire !!!!!!!!!) à bientôt,,,,

Amitiés
[val

[Gaston Kwizera]

c'est bien, continue, t'es sur la bonne voie
ya de la place pour la poésie à sensation, beaucoup de place

[belvis]

Irena,

Tu as raison d'écrire le temps qui passe et les bus révolus...ou le contraire.
Peu importe.

Le principal c'est s'émouvoir encore.

Amitiés.



Gaston,

je ne sais pas pourquoi,

mais je t'aime bien,

parce que finalement,

Tu essaies tout le temps de ne pas blesser l'autre,

sauf lorsque tu as le mors aux dents.

Serais-tu malgré tout, quelqu'un de bon?
Je crois que oui.

Je veux le croire, malgré mes problèmes de myopie.

Quant aux sensations que ma poésie dégagent,
je ne pense pas que cela soit le fait d'un sujet plus qu'un autre.

" le poids des mots, le choc des photos " ?

Je préfère l'ambiance...

Ce sujet-là te dérange,

pas en tant que fait divers

parce qu'on est, chacun, des faits divers,

mais dans ta representation de l'injustice et de sa justification.

Tu as des pudeurs mal placées,
dans ta poche et le mouchoir par-dessus.

A la limite, j'aurais aimé que tu te fasses l'avocat du diable...

[Gaston Kwizera]

bon comme d'hab j'ai pas compris la moitié, mais don't worry

comme tu m'aimes bien, je vais tenter de t'expliquer une chose

que ce soit pour ton poème ou celui d'Artal, ce qui me dérange ce n'est pas le thème que vous traitez
parce que, oui en poésie on peut parler de tout
seulement je déplore cet agencement à l'actualité

le journalisme qu'il soit écrit ou télévisuel obéit de plus en plus à la loi du fait divers
soit
je ne suis pas journaliste
ni politique

ce que j'aprécie dans la poésie et ce que j'essaie d'y défendre
c'est une certaine indépendance avec les discours convenus
et les réactions de même

les faits divers ne m'intéressent pas

si on veut parler des cités, si on veut parler du respect des droits de l'homme, si on veut parler des sdf...
c'est tout à fait honorable, mais alors pour honorer vraiment ces sujets qui en valent la peine
pourquoi attendre le feu vert des médias ?

ce que je hais par dessus tout
ce sont ceux qui font un poéme pour les mamans à la fête des mères
un poéme sur les handicapés la semaine d'après
et ainsi de suite

la poésie ce n'est pas pour moi du prêt à penser
à distribuer en rationnement


voilà
je me suis même pas relu
j'ai encore du laisser filer deux trois conneries
pas grave

[belvis]

Gaston,

Une dernière chose...

Concernant ce poème,

il suffisait que je n'écrive pas " Un bus passe ",
et je pense que beaucoup auraient lu sans faire la relation.

Et je l'ai écrit.
Mais " un Ange passe " était pour le coup...comment dire... trop angélique.
Tu vois, je sais faire la différence avec du papier à emballer le pois(s)on.

Je ne suis jamais tapageur.
Et je ne pense pas posséder le discours convenu que tu voudrais me prêter.
Et le prêt à penser n'est pas mon style,
Je dirai même que je donne des mots de tëtes à ceux qui me lisent,
et qui veulent comprendre en 1ère lecture.

Mais ce qui m'a paru débecquetant parce que complètement injuste,
c'est la souffrance de la jeune fille qui est presque passée sous silence.
Je peux ne pas accepter cette douleur-là.
Je n'en accepte aucune d'ailleurs.

Et elle existe malheureusement.
Difficile de l'inventer.
On aurait peut-être dit que je comdamne d'avance " les trublions " qui jamais, etc, etc...


je crois que beaucoup s'en battent les couilles.
J'ai voulu à ma façon...et sans autre façon.

Mais cela ne fait pas de moi le gentil petit mec
qui répète que la guerre, c'est pas beau,
surtout par temps de pluie,
parce que ça mouille.

Quant aux dates anniversaires,
je ne connais pas celles de mes gosses.

Tiens, à cette heure-ci,
ils sont certainement en train de voler des bagnoles !
Je vais regarder sur FR3 s'ils en parlent...

Quant au paralysé qui habite pas loin de chez moi,
J'ai bien envie de lui crever un pneu,
parce qu'il n'est pas sympa.
Il se croit tout permis...

J'ai toujours privilégié ma liberté,
parce que je connais trop son contraire.

Et ma liberté, c'est de me dire que j'ai raison,
surtout, lorsque l'on me méprise.

Et sais-tu ce que je dis dans ces cas-là :

" allez vous faire enculer " !

[Gaston Kwizera]