macadam

Naturelle
En pau de fleurs
Un peu ivre...

Ton visage pleure
Et elle meurt encore
Du temps qui s’efface
Au jour de sa mort
Inachevée encore
Inachevée
Qui recommence
Elle ouvre la porte
Au soleil tendre
Quand son cœur
Se fracture encore
Toujours
Toujours
Irrémédiablement
Ton visage pleure
Et elle meurt encore
Du sol de ses brisures
Dans un train encore
Encore
Sa peau de théâtre se dérobe
On achève toujours bien les chevaux
De mensonges et de fausses ombres
D’une aube incertaine
Qui la poursuit du passé
Dans ses yeux de noisettes

La mort attentée, patentée
Dans l’attente, des livres brûlent
A tourner en furie dans une cage
La vague,
Comme une témoin morte assassinée

Ne pas hurler
La dernière cigarette
Ne pas crier

Elle avale un cachet bleu
Remet ses lunettes roses
Mathilde est en pleure,

Comme un labyrinthe
A prendre la clef
Pour en sortir

Esquisser un doux sourire
A faire beau dans l’ailleurs
Elle oublie l’espace temps
Relativiser
Irrémédiablement
Il  se love à son territoire
Son espace vitale
Elle respire
Silence…
A l’espace des planètes
Se recroqueviller

Se lover, se muer féline…

Redevenir enfance.

Chaos...

Dans un petit cœur en pleure.

Les livres brûlants
Aux temps inquisiteurs
A l’alarme rouge sang

La haine pleut
Au rictus banal
L’enfance meurt
Saignée de rigoles
L’arbre pleure…

D’ailleurs

Le temps installé
D’ailleurs
Déposé sur l’estrade
D’une échelle infinie
Définissant l’instant oliphant
D’ailleurs
Reposé dans un vaste fauteuil