sanaa

Ce jour là, par inadvertance, on a ouvert en moi
Une blessure immense, une plaie de haut en bas
Ce jour là, par souffrance et chagrin indicible
J’ai vu mon amour m’abandonner de façon pénible

Mon histoire d’amour ne fut qu'un ténébreux orage,
Dans mon cœur, la foudre et la pluie ont fait ravage,
Il ne reste que peu de richesses dans mon jardin.
Les rêves bleus sont dévasté par mon chagrin ;

L’ouragan annonce l’automne de l’Amour
Il faut employer la pelle et les râteaux
Pour nettoyer les dégâts du chagrin et de la fougue
Et Pour remettre le cœur rêveur dans son tombeau.

Notre histoire est empoisonnée, peut être à jamais !
Nous sommes les martyrs d'un chemin mauvais !
Celui du vampire qui a sucé notre vif sang,
Et qui en victoire, a jeté nos cadavre blêmes et blancs

Je t’offre ces derniers vers afin que si un jour
Parviens-tu à voir la vérité, et affronter le doute
Tu sauras que celui qui réellement t’envoûte
A déjà brisé nos rêves sous nos yeux en plein jour

Si un jour, ta mémoire ravivée par ce jour où moi accusée à tort,
Te rappelleras-tu de mes pleurs, ma douleur, et ma souffrance
Quand, agité d'un tort inconnu qui me mord, me tord et retord,
Guériras-tu au moins ma lésion par ton baume et ta clémence


Si un jour, ta mémoire ravivée par ma douleur certaine,
Endurante, ou fatigue, serais-je toujours là, ou non ?
Serais-je encore liée à cet eternel et mystique chaînon ?
Chose sûre, mon chagrin restera pendue à ses rimes hautaines ;

C'est l'encre de mes peines
Le sang qui fuse de mes veines
Lorsque je t’écris je t'aime
Dans les poésies et vers hautaines

Dans le creux de mon âme
Entre le pur et l’infâme  
Endurci l’amour d’une femme
Maudis l’amour et blâme  

Les yeux verts, les cheveux gris
Tu traîne tes doutes, tu tue ma vie.
Dans ta mémoire, c'est un trou noir,
Dans mon cœur le chagrin des déboires

Tu es parti, tu as quitté le soleil
Tu as empoisonné les rêves Vermeil
Alors, fixe la dernière image
De mes yeux rougis, par le ravage

Je parts dans deux jours
Vers l’euphorie ? Vers l’abîme ?
Je m’en fou un aller sans retour
Mais il me faudrait plusieurs victimes,
Pour venger la mal d’amour

Te remettras-tu de tes regrets ?
Si je survis, à la défaite
A l’amour facilement ravagé
Et à la mort de la bête

Te remettras-tu de tes remords ?
De ce moment où je luttais
On te disant partir est un tort
Pourras-tu oublier, que tu pouvais ?

Devant ton indifférence
Je ne peux plus rien faire
Mais lorsque la vie se venge
Il n'est plus temps des prières

On peut dérouter nos réelles volontés
S'enfermer dans notre ténacité
Se noyer dans une décision ferme
Et puis foncer droit dans la vie blême

Je veux croire qu’Il est temps,
Que nous sommes encore hier
Juste cet instant bien d'avant
Et qu’on peut encore tous faire

Désormais cette absurde vérité
Dis que tu ne reviendras jamais,
Jamais, ni aujourd’hui ni le jour d’après.


test

Beauté charnelle

Tu es si sensuel que je me pâme
De ton corps, qui te donna beauté,
Usant de ma peine et de mes armes,
Angoissée de mon envie non apaisée
Me fascine ta dégaine aussi
Bonne cause de mon souci.

Ego, plaisir, joie, Vanité
De tous côtés naissent de toi.
Hélas! Pourquoi toujours fuir ainsi : chasteté !

Embrasse-moi et étreint-moi.
Cèdes tout au moins, d'un unique baiser
La flamme de ma dépouille, apaisée.

Je te sais ardent, orgueilleux et point banal
Tu me ronges non le désir mais l'âme.
Laisse-moi monter ton cheval
Laisse-moi découvrir ton instinct d'animal,
Toucher ce buste lisse et garnie
Qui me laisse en plein jour abasourdi !

Hélas puisque ton luxe charnel
Ne daigne assouvir tous mes désirs.
Et que moins libertin, mais plus cruel
Tu t'amuses de mes soupirs

Au moins regarde dans mes yeux
Combien de ton désir ils sont lumineux

Un autre jour de travail
S’attarder encore sur des détails
Ma tête est encore ailleurs
Mais il faut travailler c’est l’heure

Je ne suis pas ici pour le séminaire
Juste un acte de présence dans ce phalanstère
Distribuer des cartes visite pour la bonne manière
Pitié, pas de panel, ni de discours ni des phrases en l’air

Soudain venant de nulle part
Un bel homme m’accroche du regard
Des yeux verts des cheveux gris un beau costard
Il capte toute mon attention comme un radar

Il est déjà neuf heures et quart
L’organisateur donne le départ
Tiens c’est l’homme avec le beau regard
Qui fait la présentation à ce public blafard

Il venait de faire son entrée,
Lunette de vue, classe et bien habillé
Je le distinguais mal de la ou j’étais
Mais il avait une aura, et une allure pleine d’autorité,
Il me plaît ! Mais comment vais-je faire après pour l’aborder ?

Je suis sorti de cette présentation
Et me suis posé sur le canapé dans la réception
Il est venu m'approcher avec discrétion
On a parlé de métier et de profession

Ca nous a pris des heures à converser avec délectation  
Puis il m’invite à prendre un verre et une collation
Je dis : « je suis désolé mais je ne peu accepter votre invitation »
J’ai disserté sur des excuses, des explications et des justifications  

En rentrant chez moi j’avais déjà le regret et la lamentation
Mais pourquoi avoir décliné alors son invitation ?
C’est par manque de courage et détermination
Et surtout de confiance en soi puisque je suis en admiration

Je ne savais pas s’il voulait juste prolonger la présentation
Ou bien il me trouvait intéressante et que j’attirais son attention
J’avais cru que c’était juste un moyen élégant pour rompre la discussion
Car j’ai du trop lui parler de finance de gens du métier et de la profession

J’ai essayé de me rattraper le lendemain
Et je l’ai invité à un endroit un peu mondain
Nous avons échangé des confidences autour d’un vin
Et j’ai su qu’il n'était pas libre, oh quel dédain !
Dans le bruit i y avait du silence
Le temps s’arrête avec insouciance
Il y a une sorte de connections qui s’installe
Une chaleur, de nous qui émane

J’aurais voulu que le temps s’arrête
Mais au départ il fallait que l’on s’apprête
J’aurais voulu qu’il soit disponible et libre
Pour que l'on écrive notre histoire en félibre

Je l’ai déposé avec regret à son hôtel
Blâmant cette rencontre contractuelle    
Maudissant mon sort blasphème  
J’aurais voulu qu’il soit libre et sans problème

Soudain un jour il m’écrit et m’envoie un mail
Il me fait l’aveu de me trouver intéressante et belle
Avec pudeur, il me propose une rencontre nouvelle
En amie ou amante, une proposition peu conventionnelle  

J’accepte et je dis pourquoi pas ? Sans problème
Il vient me voir, pour deux jours c’était inhabituel
On était tellement proche une entente trop belle  
C’était un séjour digne d’une lune de miel

Depuis il est rentré dans ma vie de façon impromptue
comme si on s’est retrouvé après s’être perdu de vu
je crois que cet amour est déjà écrit  
Dans les livres de nos vies

Aujourd’hui il est mon époux et le père de mon enfant