3 replies to this topic

[MystiqueAlbatros]

Esprit inapaisé et paupières humides
Pourquoi survivent-ils ces souvenirs putrides ?
Souffrances in-oubliées broyant toujours mon cœur
Vous demeurez en moi pour mon plus grand malheur !

Rien ne vous efface malgré tous mes efforts
Pour gommer toute trace en mon âme et mon corps
Car le temps est passé mais la souillure est toujours
Profonde et brûlante en moi, vivace au fil des jours…

Et les nuits me ramènent encore ces cauchemars
Où je dois affronter les plus infâmes soudards !
J’ai beau chercher de l’aide, encore, vous persistez
A me laisser si seule devant l’iniquité !

Ma douleur a encore tant de larmes à couler
Que le flot pourrait bien n’être jamais endigué
Si j’omettais un  instant de renforcer le mur
Geôle du souvenir de tous ces actes impurs

Force et fragilité telle est ma survivance
Ces efforts déployés pour masquer ma souffrance
Dissimuler encore mes pleurs et ma faiblesse
Oter de mon regard ce voile de tristesse…

Bien éprouvant combat qu’il me faudra poursuivre
Jusqu’à la fin du temps qu’il me reste à survivre
J’aurais aimé, pourtant, vivre dans l’insouciance
Mais, un destin funeste a tué cette chance...

Fillettes prenez garde, l’Homme peut être vil
Et saccager une vie comme l’on coupe un fil !
Alors prenez bien garde ! Demeurez en éveil
Afin que dans vos yeux, luise à jamais le soleil.

MystyiqueAlbatros © P.S. 2000-2007

[Alba]

Texte très profond, et bien écrit
où languissent nos souvenirs "putrides"
en boucle sans cesse épuisant le bonheur

Le "prenez garde " peut enfin s' échapper de la souffrance,
pour faire partager l'expérience

excellent

Merci

[luluprat]

en un mot j'aprecie
car cela m'emeut
car cela me parle
plus surement que mes mots

merci de dire à ma place...

[MystiqueAlbatros]

[img]Bonjour,
Merci Alba pour le commentaire. Amitiés...
Luluprat :
SVP ne laissez personne dire à votre place ! Il vous faut extirper la douleur même au prix d'une nouvelle douleur. Dire n'est pas simple mais "garder" est danvgereux ! Il y a bien longtemps que cela m'est arrivé mais malgré tout ce temps, la douleur est intacte sans doute parce que je n'ai pas parlé assez tôt et qu'il m'a fallu attendre la cinquantaine et une terrible dépression pour trouver enfin les "mots pour le dire" ou en tout cas de pouvoir le "verbaliser" par mes poèmes. Alors, ne vous laissez pas enfermer, la victime c'est vous et la douleur ne s'atténuera que si vous lâchez ce fardeau !
Amitiés, Pat.

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