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[annie88]

Quand le soleil se lève, dessinant tes rêves
Qu’il joue sur ton visage comme une symphonie
Tout un jeu de lumières qui appelle à la vie
Et qui fait espérer un instant de trêve

Il me plait à penser que rien n’est terminé
Que jamais le cahier ne sera achevé
Qu’il reste un peu de place pour une partition
Que j’entends déjà jouer par mille violons

A travers les persiennes le soleil est pale
Il ne fait qu’effleurer ton visage amaigri
Prenant dans ses rayons ce qu’il reste de vie
Dans ce corps allongé sur ce lit d’hôpital

Il me plait à penser que nos mains qui se mêlent
Donnent un peu de vie à ton souffle si frêle
Formant un lien plus fort que tous les mots d’amour
Qui résonnent dans mon cœur et de toi font le tour

Mais la mort gagne et t’emporte en voyage
Moi je n’ai que des larmes pour te dire au revoir
Mais déjà tu es loin tu ne peux plus me voir
Tu pars déposant un sourire sur ton visage

Il me plait à penser que tu es encore là
Souriant à la vie sans penser à la mort
Une fois encore couvrant de baisers mon corps
Il me plait à penser que je pars avec toi.

Annie

[Marygrange]

Un départ bien triste et sans retour... Je compatis avec toi. Je connais les deuils, Annie.

Je vois que tu as validé ton pseudo, c'est mieux non?...


Amitiés,
Béa