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[fangate]

Comme Beaudelaire à sa plume et priam a son troi
comme le mort a son urne
le peuple a son roi

Je vais,hurlante,vers les ames qui me hantent
jeporte mon fardeau miserable et honteu
en esperant aller la ou les ames montent
vers l'etrenel ete qui ce joue sous les cieux

Mais parfois trop lasse et use
le noir de ma couche me laisse l'anbandonne
comme on laisse a la berge les bateaux fatigues

je me laisse aller a cette douce alcalmie
remplis de vice et de plaisir enivré
je goute aux plaisir doux de la vie
pour mieux les regretter

Mais pale bonheur
quand le soleil se leve et eclate en douceur sur les cieux eclairé
tu laisse mon coeur
une fois de plus s'abandonner

et la noirsseur aimante et fidele
Reprend mon coeur corrompu
l'envahis de son ail
et garde a jamais mon empreinte perdue