POEMES.
Started by peltador, Jun 12 2005 11:29 PM
12 replies to this topic
#1
Posted 12 June 2005 - 11:29 PM
Elle s'est hissée sur l'estrade
des roches dures
et confie sa pudeur à bout de bras.
Une imperceptible pureté
l'a toujours retenue de ce côté-ci
des feux nocturnes.
Recroquevillée dans son humilité
elle contient les déferlantes du désir acharné
et sa nudité continue de gésir en
travers du chemin.
presque tout pour ne pas la voir
et une si grande satisfaction
d'avoir pu l'approcher de si près si longtemps.
des roches dures
et confie sa pudeur à bout de bras.
Une imperceptible pureté
l'a toujours retenue de ce côté-ci
des feux nocturnes.
Recroquevillée dans son humilité
elle contient les déferlantes du désir acharné
et sa nudité continue de gésir en
travers du chemin.
presque tout pour ne pas la voir
et une si grande satisfaction
d'avoir pu l'approcher de si près si longtemps.
#2
Posted 12 June 2005 - 11:39 PM
très beau
a.
a.
#3
Posted 13 June 2005 - 05:58 AM
magnifique
amitié
amitié
#4
Posted 13 June 2005 - 01:32 PM
À nouveau certaines agitations vigoureuses
dans le bain matinal de lumière
Un silence ou presque rien cependant
lèche le corps
L'ombre tiède traverse l'immensité
rassure la confrontation
sa main serre ma colonne vertébrale endolorie
Réveillé de temps à autre
un bonheur lointain crépite
si fortement noué et si loin
Distance irrécouvrable
exhibée à même le jour
je n’en ai bien aucune notion
la seule vrai onctuosité du moment
déroule ses draperies nébuleuses
et je marche en y pensant.
dans le bain matinal de lumière
Un silence ou presque rien cependant
lèche le corps
L'ombre tiède traverse l'immensité
rassure la confrontation
sa main serre ma colonne vertébrale endolorie
Réveillé de temps à autre
un bonheur lointain crépite
si fortement noué et si loin
Distance irrécouvrable
exhibée à même le jour
je n’en ai bien aucune notion
la seule vrai onctuosité du moment
déroule ses draperies nébuleuses
et je marche en y pensant.
#5
Posted 13 June 2005 - 04:20 PM
Citation (peltador)
Réveillé de temps à autre
un bonheur lointain crépite
si fortement noué et si loin...
un bonheur lointain crépite
si fortement noué et si loin...
Tes mots entrainent Peltador..Sur des chemins sensibles..Loin, bien loin ..
Amitiés,
Clara
#6
Posted 13 June 2005 - 07:47 PM
Etonnamment beau !
Pourquoi ne suis je pas venue plus tôt te lire ?
Bises pour toi
Pourquoi ne suis je pas venue plus tôt te lire ?
Bises pour toi
#7
Posted 13 June 2005 - 07:55 PM
C'est superbe, hein ? et encore vous n'avez rien lu ! Son site ...est une mine de diamants !
#8
Posted 13 June 2005 - 10:02 PM
Clara Heloise et surtout Polvere....ces femmes!....
#9
Posted 14 June 2005 - 01:02 AM
Heuresement que je n'ai pas raté, j'ai failli.
amitié
amitié
#10
Posted 14 June 2005 - 01:15 AM
image sur image... nice
et très bon site (fond et forme)
amitiés eden
et très bon site (fond et forme)
amitiés eden
#11
Posted 15 June 2005 - 11:46 AM
Des rafales de vent sec
sont inscrites à coups de poing
sur les remparts lumineux
du front de mer.
Je longe les buissons couverts
de pétales de roses mortes
et parfumés de pisse desséchée :
Irréprochable sensation de
passer sous les acrobaties du temps.
Lourde fatigue qui mijote
sur les flammes - long voyage de l'ombre
noire, paradoxe du soleil,
de la beauté limpide et de l'incertitude.
Un bonheur vorace et révélé au jour
soudainement,
concocté là-bas sur la ligne d'horizon
et prêt à porter, encore suffirait-il que cela
souffle dans le bon sens.
Reste : des étendues de symboles d'enfance
à traverser, ce qui me rapproche
le jour des catastrophes silencieuses,
le bruissement frénétique
des pattes de mouches nocturnes
sur le coeur gelé
au lit avec la mort.
sont inscrites à coups de poing
sur les remparts lumineux
du front de mer.
Je longe les buissons couverts
de pétales de roses mortes
et parfumés de pisse desséchée :
Irréprochable sensation de
passer sous les acrobaties du temps.
Lourde fatigue qui mijote
sur les flammes - long voyage de l'ombre
noire, paradoxe du soleil,
de la beauté limpide et de l'incertitude.
Un bonheur vorace et révélé au jour
soudainement,
concocté là-bas sur la ligne d'horizon
et prêt à porter, encore suffirait-il que cela
souffle dans le bon sens.
Reste : des étendues de symboles d'enfance
à traverser, ce qui me rapproche
le jour des catastrophes silencieuses,
le bruissement frénétique
des pattes de mouches nocturnes
sur le coeur gelé
au lit avec la mort.
#12
Posted 20 August 2005 - 05:36 PM
dans un regisre different, je comparerais Peltador a Gerard Manset: un createur, une voix unique.
#13
Posted 20 August 2005 - 07:17 PM
C'est clair qu'il y a du niveau.
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