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[Suave]

Méninges frites, introduction:


De la miéline
Comme huile de friture.
Des neurones s’eclaboussent
Dans un bouillon de soupe grasse,
Mélange dilué de tabac et de miel...
Encore quelques araignées
Et leurs toiles,
Bien garnies,
Dans l’Empire des Remontées.

Quelques jours seulement
À esquiver
Des postillons brûlants,
Et déjà : Ca y est,
J’ai dans les mains
De la méninge frite.

Pas de bousculade.
Y’en aura pour tout le monde.
...



Méninges frites, premiers morceaux :

Au dessus de la vie il y a la survie.
Aussi, il y a l’invivable,
Aussi.

L’introvervie,
Qui n’a d’égal que son singularisme,
Et est une mort qui dégénère, mort qui vit.

Il y a autant de vie que de façon de la vivre.
Trouver, chercher une définition de la vie,
C’est lui attribuer un contre sens d’état.



N’oublions jamais le youpi-ya du chiwawa.


§


Si dieu est tout,
Alors il est démon !
Le démon est ton père, ton ami, ton maître, ton berger, ta femme, comme l’instinct.
Dieu est ton père, ton ami, ton maître, ton berger, ta femme, comme l’amour.

§


On ne devrait utiliser les mots qu’en les remplissant d’émotions.

Ou en les vidant de leur sens :
Haine, violence, usurpation, profit,
Couilles.


§


Ne pas se presser ;
Surtout,
Ne pas se presser.
Prendre le temps est la meilleure façon
De ne pas lui appartenir.

§


Humains :
Vos lumières d’atomes instables brûlent mes rétines. Je n’arrive qu’à sentir une fumée de plastique brûlé. Elle rend mes pensées acides et auto destructrices. Homme moderne tu es l’anti-ether et tu anéantis ma nourriture. Tu me tu et moi je t’aime.
Aucun espoir que le soufreur de faim nourrisse un jour son meilleur sujet ?
Fantôme dont on force l’oubli. Vampire d’arbres percé. Sirènes aux entrailles séchées. Lutin javellisé.
Dragon aux orifices cousus et aux ailes pétrifiée tu n’es plus qu’un lamentable lombric ; Imposant, de surcroîts tu gènes.
Pourquoi devenir fou ?
Même en étant mon propre souvenir en suçant mon propre sang et criant un chant de voix de poussière coloré par mes larmes trop pures, mon dragon gardera ses cicatrices et s’assommerait de ses propres ailes. Cette folie ne serait pas libératrice.
Comment s’y prend-on pour attraper des billions d’atomes par le cou ?
Avec mon éther ?
Les secoue-t-on avec de l’amour ?
Philosophie tu railles mon chant !
Folie décorée de sciences, et pas science flétrie de folie.
JE SAIS ENCORE COMMENT JE M’APPELLE.
MAIS SAURAIS-JE UN JOUR A QUOI CA SERT ?
Léopold, je suis un chant ivre de battements de cœur.
Infidèle, l’homme me prostitue.
L’éther ne s’achète pas l’éther ne se compte pas l’éther ne se désir pas l’éther ne se prosterne pas…


§


Humain je te tu
Et je m’assois,
Je m’édite sur ton tertre.
Tu restes caché,
Décoré par tes guirlandes de moisissures pénétrantes
Ta chaire est digérée par tes propres réalités.

§



Arnaud tu disais :
« La race humaine n’est pas éternelle ».
Lutte des classes est nouvelle lutte des races
Ta race me laisse raciste
Et c’est le moment que tu laisses s’enfuir
Qui est éternel.
Ta vérité est fausse
Quant à ma raison,
Elle est autant amoureuse qu’universelle qu’éternelle
Physiciens ! mon esprit est lancé dans l’espace
Vous n’avez encore créé aucune force capable
De freiner mon interminable voyage.
Mon accélération est infinie
Mes plaisirs son juteux et l’amour que je porte à leurs goûts
Réside dans l’incompréhension.
Comment peut-on sourire dans l’extase quand on
A tout comprit ?


§


Gnouf : Comment peut-on vivre
Sans l’ivresse créatrice ?

[Victor-du-Coseille]

NOus habitons tous dans le même monde, sauf que certains ne le savent pas. Pas assez surréaliste, j'y trouve un sens profond. Un sens à la vie? volonté absurde que d'essayer de lui en attribuer un. C'est vrai que j'aime bien les aphorismes. Là en effet, ils sont pas mal. Tu n'aimes donc pas les hommes?

"JE SAIS ENCORE COMMENT JE M’APPELLE.
MAIS SAURAIS-JE UN JOUR A QUOI CA SERT ?"

C'est claire, à quoi ça sert de servir à quelque chose?

Tu prends de l'ether?

L'homme qui sait est au dessus
L'homme qui sait est libre

bEAUx aphorismes

[Suave]

c'est quoi un aphorisme .

[Victor-du-Coseille]

Tu te fous de ma gueule, je sais très bien que les fautes d'orthographe sont volontaires et qu'elles servent à masquer ta véritable identité.

[heloise]

"Prendre le temps est la meilleure façon
De ne pas lui appartenir."

C'est comme prendre la porte alors ?

[Gaston Kwizera]

Il y a dans ce petit salon des textes qui valent vraiment le coup
La preuve