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Brulène

Member Since 28 Apr 2003
Offline Last Active Sep 06 2006 02:45 AM
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Posts I've Made

In Topic: Comme Si Les Choses étaient Immuables

04 March 2006 - 11:24 PM

Les blessures, le désespoir, tout comme les émotions...  Ce ne sont que des mots auxquels on en ajoute d'autres pour tantôt les amplifier, tantôt les occulter.  Tout ça ne se vit que de l'intérieur et jamais les mots, les miens, n'en diront l'exactitude.  Mais à vous trois, je n'apprends rien de cela n'est-ce pas?

Merci de votre passage, de votre lecture...

H.

In Topic: Les secondes chiffon

20 January 2006 - 07:17 PM

En des cercles concentriques et bien qu'elle s'éloigne,
l'attraction accomplit son oeuvre et la ramène irrémédiablement là où coulent les cailloux,
à pic, au fond de toute chose, comme s'il ne s'agissait toujours que d'une surface.
Différente, mais comme.

Un genre de regard fossilisé dirait-elle peut-être.

In Topic: Voyances

18 January 2006 - 08:28 PM

Citation (Ariel @ Jan 18 2006, 02:41 AM) <{POST_SNAPBACK}>
L’impatience de ceux qui ont tout leur temps
- les malheureux, le savent-ils ? -
la merveilleuse impatience lovée au découvert
de toute boucle ébouriffée,
qu’il pleuve ou qu’il neige


..


Et de cette pluie qui nimbe tout horizon, du vieux chêne noirci par contraste sur la neige sale, alors que pas une mèche n'arrive même à s'ébouriffer dans un vent nouveau-mort, plaquée à même cette impatience dont tu as toujours su sourire, qu'en aurais-je à faire d'un temps dont j'ai encore pleine possession, en dépit de la chronicité de mon agacement?

J'ai les poches pleines de petits mots emmêlés qui exècrent l'hiver aujourd'hui, qui le chériront sans doute lorsque avril se pointera le bout du nez. Est-ce normal docteur?

La pureté des paumes s'effrite au temps, qui n'a, lui, que la durée qu'on lui prête.
Bien qu'elle soit ouverte, la main -qui pour l'heure repose entre quelques boucles pas tout à fait séchées- reste une cage...

Donnant-donnant au plus offrant.



In Topic: Voyances

17 January 2006 - 02:28 AM

Citation (Ariel @ Jan 16 2006, 04:58 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Aulan,

A l’à-pic d’une vallée
Comme d’une carte perdue, à bout de sol
De nuit le blaireau parallèla quatre griffes :
Neige, lors au chemin intuitif.

Trace suivant une ligne lue à même la paume du versant

La coupure du Ventoso dans le rebroussé du souffle
- sauvagine transhumance -
Et, col franchi
Le blanc sein de la Bohémienne

Simiane,

Pas une âme qui vive
- fût-ce le souvenir ?-
Sous la halle, l’œil caresse une pierre
(cohérence de la rotonde)

Disque de lumière posé sur la montagne de Lure,
Comme la musique d’un gâteau où l’œuf se fond généreusement
La saveur de l’été, restituée :
- deux enfants jouant dans le sable -

Saint-Hilaire,

Je n’avais jamais vu la montagne qu’au travers l’épais brouillard d’un jour perdu en janvier, perdu en Montérégie. De la route où je laissais la voiture vagabonder derrière une chimère, je ne distinguais pas même les squelettes des grands feuillus, ni non plus la masse compacte des épinettes qui se colletaient à qui mieux-mieux pour se préserver du cru.

De là où je me trouvais, le plus haut du monde semblait fondu dans l’opacité grise. Il y avait une montagne, je le savais. Mais ce matin-là, il n’y avait que quelques mètres de route enneigée –jusqu’à y perdre vue- pour briser la monotonie des alentours. Pas de montagne. Un ton sur ton sordide, et mes virages hasardeux en toile de fond.

On en fait vite le tour quand on ne sait y voir.

In Topic: Images un peu passees

15 January 2006 - 04:30 AM

Oh vous savez...  Un jour on aime et un jour pas.
Il en va de même pour les poésies libres et celles plus guindées.
Ce soir, comme ça, j'ai eu envie de vacances au petit bout du monde...  Allez savoir pourquoi!

Votre texte, Serge L, ne passera sans doute pas à l'histoire, mais il aura croisé la mienne, le temps de quelques sourires perdus au fond de ces secondes, qui passent sans finir.

Merci.