Et je te répondrais
par un poème sorti de mon kamasutraLe lotus, position N°7By zébullon- L'amour a un langage gestuel, qui par l'imagination,
Se décline alors, en une gamme infinie de position -
Le Lotus, par exemple
Le Lotus, fleur du soleil levant.La journée envoilée d'un fin brouillard,
Ils se retrouvèrent, enfin, accompagnés.
Elle tira d'un tiroir un simple foulard
Lui, assis-tailleur, devant sa dulcinée,
Les yeux bâillonnés, "entendit sa voie"
Elle s'éloigne, se rapproche ou le frôle.
Les mots s'échappèrent comme hors-la-loi
Murmures enivrants aux vapeurs de phénol
Le Chuchotement se fit caresse invisible,
Imprévisible, sous les bras, sur la joue.
Les sens emmêlés, réceptifs et sensibles,
Electrisante envie, d'hypnoses en vaudou.
La quiétude ambiante, éleva le mercure.
Ses mains disposant, corps, lui, propose.
La clé, devint son double, une créature,
Tournant dans la serrure jusqu'à l'osmose.
Ouvrant ainsi, le portail de ses entrains,
Sur la balançoire suspendue à ces désirs.
Il pousse alors de ses mains, son bassin.
La laissant, à sa guise, aller ou venir
Approchant les nuages tant que possible,
De ses cuisses, elle compresse son torse.
Lui de son buste l'avait faite comestible
Le cocsis, de ses talons, devenait amorce.
Elle embrasa ses paupières d'un souhait
Retira de ses yeux lentement le foulard
Lui offrant ses seins, de pollen butiné.
Voluptueuses formes à la douceur d'ivoire
Elle s'appuie sur ses épaules, l'enserre,
L'écrasant, de ces rêves les plus pieux.
Tête en arrière, le mouvement s'accélère.
Les yeux se perdirent, en chemins sinueux,
Et se rassemblèrent, pour mieux s'égarer.
Pour deux amants, nourris par la fusion,
Le lotus, avait su gravir les sommets.
Et du septième ciel, se fit l'invention.
Autant le pouvoir de la fleur est infime,
Que la dite position, qui porte son nom,
Permet de fleurter à travers les abîmes,
Pour deux amants, épris de confessions.
Et si l'amour, cherche à ne faire qu'un,
Dans la naissance de cet être androgyne,
Le lotus, induit la perte de son chacun.
Entre elle et lui, la marge était si fine
Qu'il n'y avait, ni frontière, ni tracé.
L'un dans l'autre, se serrant si fort.
Cette entité tant désirée était assemblée,
Corps à corps, leur désir criait encore!!
Ainsi vraiment, ne faisaient plus qu'un.
Le soleil se levant, ils partirent chacun...
...
bien sexuellement à toi