Je regarde la vie s'écrouler et Elle, s'éloigner tout doucement
Plume entre les mains, elle est écrite en pleine nuit
Suite au sentiment d'être puni
Les larmes aux yeux, sans arme en mains
Le regard tourné vers les cieux
Mes pensées résident encore aux larges des côtes du Mexique
Sous les îles, où mon sort est en exil
Je ne demande qu'à avoir des ailes
Et désire revoir cette belle demoiselle
Le croire, c'est pouvoir marcher sur l'arc en ciel
Et retrouver la sublime lumière qui illumine ses yeux au reflets de cristal qui brillent
Tels les étoiles dans le ciel
J'ai abusé des mots sur cette plage où je suis face à l'incertitude
Les idées me plongent dans la solitude précoce venue de ma mort
Bien qu'avec des remords, je l'ai écrite et mise dans la poche de mon costume noir
En guise de ma victoire
Une lettre d'adieux, un dernier mot de l'oubli
Un baiser d'amour provoquant la mort de tous les rêves
Seul j'ai fait ma trêve
Tel un soldat à l'ombre des flammes
Mais toujours enchaîné par les passions de son âme
une ceinture d'acier à la taille
Les causes sont d'être venu
Et de n'être pas reparti
Le drame est venu, la flamme s'est éteinte après la fête
Et le mal s'est fait
En effet!
Sans avoir eu le temps
De se demander
Pourquoi on l'a fait
Son image m'est venue à l'esprit
Puis l'amour est venu et m'a pris
Pour traverser le chantier des adieux...
JPY
Ma lettre posthume
Started by delazad, Nov 25 2005 09:13 PM
1 reply to this topic
#1
Posted 25 November 2005 - 09:13 PM
#2
Posted 07 December 2005 - 09:40 PM
Merci beaucoup pour ce joli poème. Il se lit comme une balade légère et charmante. Cependant, tes expressions, sans détours, paraissent chargées d'émotions et de sentiments contradictoires. D'ailleurs il me semble bien que ce qui provoque la douleur et ce qui finalement aide le narrateur à continuer, c'est la même entité: l'amour. Quel qu'il fût, il aura au moins fait avancer...
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