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K_raw

Member Since 08 Mar 2006
Offline Last Active Nov 12 2006 09:47 PM
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Posts I've Made

In Topic: La Solitude(s) 3/6 Brouillon Final Version 1

24 August 2006 - 03:42 PM

C'est très prenant
on s'y perd, on s'y retrouve
bravo
vivement la suite

k_raw

In Topic: Sanglot.

31 May 2006 - 10:41 PM

Si vos vers ne sont que d'une pâle beauté en regard de votre Dame,
c'est d'une reine que vous en faîtes en décrivant ces charmes.

magnifique poème.

In Topic: La Fin Du Jour

28 May 2006 - 09:36 PM

Dehors, la lune est là et pleine de rancoeur.

Une douleur étrange terrasse ma mémoire.

Un froid, long, pénétrant, me glace ainsi le coeur.

tres touchant

In Topic: Poème Avec Le Nez Sur Le Clavier (sans Les Mains)

18 May 2006 - 05:47 AM

Vous arrivez a mettre des limites à vos mots ?
bravo.
moi je n'y arrive pas.
mes mots me mène par le bout du nez...
Je vais finir par les tenir en laisse.

In Topic: Le Souvenir De Ce Jour (un Triste Hiver)

31 March 2006 - 09:17 AM

Citation (' date='Mar 29 2006, 10:09 PM @ Mar 29 2006, 10:09 PM) <{POST_SNAPBACK}>
J’aurai tant aimé être avec toi ce soir, blottis contre la fenêtre à regarder les flocons tomber sur cette pelouse déjà blanchie par ces larmes engourdies… Mais il est trop tard pour recommencer à pleurer ton départ… Je ne sais ce que tu es devenue depuis, et mon imagination, toujours prompte en fonction des événements, ne cesse, à chaque instant de nostalgie, de faire apparaître ton doux visage telle que tu devrais être aujourd’hui.
Malgré cette envie de ne plus pleurer, mon corps et mon cœur entier ne désirent rien d’autre que de pouvoir te parler encore. L’atmosphère de cette pièce est accueillante, le feu allumé dans la cheminée, mais sans toi, triste et sobre est la veillée…
La vérité, c’est que même maintenant je ne cesse de penser à toi, de refaire ces gestes pour comprendre mon erreur… Je ne vois pas… je ne vois pas où elle aurait pu se glisser. Je te perds avec ce crépuscule blanc naissant dans les méandres de la nuit.
J’aurai tant aimé te revoir une dernière fois avant le printemps, avant ce temps où nous étions encore dans cette allée de rose, ensemble, à peindre la nature et ses multiples facettes, en courant derrière ce léger vent qui au loin emportait déjà, sinon ton parfum, ce pétale dessiné pour toi.
J’aurai tant aimé te voir ce soir, transparaître au coin de la rue, tourner au coin de mon mur et rentrer dans cette allée, les cheveux blancs sans ton parapluie, les yeux au sol couvert par le froid, n’attendant qu’une seule chose de moi, que je t’ouvre encore…
J’aurai tant aimé ce doux spectacle, dans ce triste hiver… Je l’aurai tant aimé…
Rêverie infinie… debout derrière une fenêtre, au chaud malgré le froid qui règne dans mon esprit, à croire encore malgré ses larmes que tu me reviendras un jour…
C’est pourquoi tous les soirs, je me tourne vers le mur pour te parler, le regard au loin derrière cette fenêtre. Je me blottis là, loin du feu qui me consume de l’intérieur comme ce sentiment d’hier et d’aujourd’hui… Et là, assis dans le noir, les yeux enfuis dans les mains, le silence insolent de la tristesse au fond de la gorge, attendant que la neige cesse enfin de recouvrir ce plateau, je ne cesse de penser ou plutôt d’imaginer que tu ne devrais pas tarder, en souvenir de ce jour, satisfaisant ainsi mon attente brusquement, par le don généreux d’un ange revenu des fonds de mes pensées…

Dracovero, Le souvenir de ce jour… (Un triste hiver…)



Tout simplement sublime.