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[belvis]

entends-tu ce blizzard qui hurle au coeur du vide
Et jette le grand froid au milieu de rien,
La nuit n'est que de l'ombre faite aux jours anciens
dans un tollé hué par des hiboux placides...

Et vois-tu les brouillards qui masquent une lecture
De ce lieu aux abords de la frigidité,
Quelques arbres creux recensent les pensées
Des généalogies tombées dans la sciure...

Sens-tu ces présences qui disent de mes mots
Qu'ils sont le faire-part d'une immense douleur,
Je regarde en silence le deuil comme un leurre
Et parfois je suis mort endormi sur le dos...

Penserais-tu qu'un jour viendrait balayer tout,
cette lueur timide sous un soleil blafard.
De cet esprit de sel remisé au placard
Il me faut le chlore pour que je sois debout...

[irena]

[J'entends ce vent qui fouette au hasard de nos solitudes

[ije sens les présences de ces mots qui révèlent , en douleur, les blessures..


[Je pense seulement qu'il suffit d'un grain de sel, de folie ou d'amour pour que l'on soit debout....encore....
[

j'ai aimé, vraiment,
le chlore final a réveillé l'esprit de lumière.... du poème.


Amitiés

[Huruboon]

j'ai entendu, et j'ai aimé aussi.
Moi je rêve debout, mon passé à dos.

[Tyi]

Je l'ai lu comme une prière
mais peut être parce que je prie.

Juliette

[Pritos]

Je lis l'espérance qui se lève sur des rivages nihilistes.
Elle est tracée par une plume envoûtante.

[belvis]

Irena, Huruboon, Tyi, Pritos,

Ce que vous ressentez,

je le ressens également,

La lumière,

Le rêve,

La prière,

Et l'esperance...

Je ne l'aurais pas mieux dit.