Me voici devant toi, moi la chair de ton sang,
Moi qui sans ton amour ne serait que néant.
L’âme nue je te parle et tu pleures pourtant
De découvrir, horreur, le fond de mes tourments.
Si tu savais Maman combien j’ai hésité
A briser le silence de toutes ces années !
Je souffrais d’être moi et je souffrais d’aimer,
J’avais peur de la vie et de la vérité.
Que le chemin fut long en mon cœur déchiré
Pour étouffer la honte et enfin m’accepter.
Je lisais le grand Charles et ces « Femmes damnées »,
Fascinante rengaine à mon âme écorchée.
J’avais peur de tes larmes qui coulent maintenant,
Tel un flot silencieux de ton écœurement…
Mais comment aurais-je pu continuer plus avant
Sans te dire qui je Suis, moi la chair de ton sang.
Coming Out
Started by ninoune, Oct 12 2006 02:48 PM
2 replies to this topic
#1
Posted 12 October 2006 - 02:48 PM
#2
Posted 12 October 2006 - 07:15 PM
Citation (ninoune @ Oct 12 2006, 03:48 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Me voici devant toi, moi la chair de ton sang,
Moi qui sans ton amour ne serait que néant.
L’âme nue je te parle et tu pleures pourtant
De découvrir, horreur, le fond de mes tourments.
Si tu savais Maman combien j’ai hésité
A briser le silence de toutes ces années !
Je souffrais d’être moi et je souffrais d’aimer,
J’avais peur de la vie et de la vérité.
Que le chemin fut long en mon cœur déchiré
Pour étouffer la honte et enfin m’accepter.
Je lisais le grand Charles et ces « Femmes damnées »,
Fascinante rengaine à mon âme écorchée.
J’avais peur de tes larmes qui coulent maintenant,
Tel un flot silencieux de ton écœurement…
Mais comment aurais-je pu continuer plus avant
Sans te dire qui je Suis, moi la chair de ton sang.
Moi qui sans ton amour ne serait que néant.
L’âme nue je te parle et tu pleures pourtant
De découvrir, horreur, le fond de mes tourments.
Si tu savais Maman combien j’ai hésité
A briser le silence de toutes ces années !
Je souffrais d’être moi et je souffrais d’aimer,
J’avais peur de la vie et de la vérité.
Que le chemin fut long en mon cœur déchiré
Pour étouffer la honte et enfin m’accepter.
Je lisais le grand Charles et ces « Femmes damnées »,
Fascinante rengaine à mon âme écorchée.
J’avais peur de tes larmes qui coulent maintenant,
Tel un flot silencieux de ton écœurement…
Mais comment aurais-je pu continuer plus avant
Sans te dire qui je Suis, moi la chair de ton sang.
très émouvant et bien tourné, bravo.
#3
Posted 13 October 2006 - 04:36 AM
C'est bien écrit et décrit!
0 user(s) are reading this topic
0 members, 0 guests, 0 anonymous users