Quand l’horizon rehausserait toutes ses flammes,
A son creux, il fuirait tremblant avec son âme,
Pour céder l'aire à sa vieille rivale, la nuit.
Il raccompagnerait ses nuances, vain à son lit
Pour parer sa nièce ronflante sous sa trame ;
Il l’énoncerait ensorceleuse quand les lames
Noires s’useraient sur leurs longueurs, et assis.
Il ingérerait sa durée d’un gobe autour d’elle
Pour reprendre sa forme et son teint habituel
Quand l’oracle viderait l’arc de l’est à l’ouest.
Le temps est la tenue qu’il cousait habilement
A chaque saison qu’il voyait nue au firmament,
Sa longueur qu’il couvre, il l’exhale, et preste.
moi farid khenat et compagnie.
Edited by Mithra, 23 November 2006 - 10:30 PM.