Cette nuit, la lune pleurait…
Sa face rieuse s’était allongée
En une silhouette recroquevillée
Et le long de son visage figé,
Des larmes ruisselaient.
Quelle douleur pouvait ainsi
Anéantir Lune mon amie,
Qui souvent de mes nuits
Accompagnait les insomnies ?
L’ayant prise dans mes bras,
L’ai serrée contre moi,
L’ai bercée de ma voix
En fredonnant tout bas
Des mots doux comme lait
Qui semblaient l’apaiser
Et Lune m’a dévoilé
Par bribes son secret.
Après avoir menti,
Après l’avoir trahie,
S’était enfui celui
Qui réchauffait sa vie.
Son cœur n’est plus que plaie
Qui ne fait que saigner,
Dans son Être tout entier,
Elle reste mortifiée.
Cette nuit, la lune pleurait…
Solamie
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