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[Voyageur]

Monsieur de la Hauteur, je manie votre langue
Comme pourrait manier un humble Voyageur
Même si vous renvoyez mes faute en boom rang
Mais point de tout cela je ne garde rancoeur

Malgré que votre mère vous donna de l'avance
Il y a au fond de vous des années de retard
Car vos alexandrins soulignant des nuances
Sont parfois bien plus, que mes fautes, ringards

Sur la Terre de cette Langue, je suis un Voyageur
Que seul hôte indigne, l' ironise ainsi
Vous êtes sûrement de ceux, qui ont été moqueurs
De l'accent, en français, d'un Léonard de Vinci



Votre humble Voyageur

[heloise]

Je me dois de m'effacer Chère Duchesse Erre
Pour ne point que vous souffriiez dans votre chair
Votre Chevalier ne faisait que consoler
Un pauvre coeur qui ne saura plus convoler
Je lui sais mille grès d'avoir su un instant
Distraire mes yeux fixés sur mon unique amant
Je m'en retourne à ma solitude habituelle
Sachez que jamais je ne serai infidèle
A Casanova mon si tendre libertin
Qui m'avait faite la plus ingénue des catins

[Erre]

Allons, allons, que cessent ces basses querelles
Voyageur, je ne parle pas toujours d'amour
Mais je vois que toutes mes autres ritournelles
Intéressent moins que les libertins discours...

Et vous , en particulier...

Chère heloise, je te fais une grosse bise, surtout ne t'en va pas, nous pouvons rimer à trois ! Mes mots ne sont qu'un jeu, tu t'en doutais un peu...

[heloise]

Pour rien au monde je ne voudrais te faire de peine Erre. Hauteur est ton chevalier, mais puisque tu m'en donnes la permission, je répondrai à ses jolis vers s'il veut bien encore m'en dédier.
Bien à toi

[Hauteur]

Monsieur de la Hauteur, je manie votre langue
Comme pourrait manier un humble Voyageur
Même si vous renvoyez mes faute en boom rang
Mais point de tout cela je ne garde rancoeur
Malgré que votre mère vous donna de l'avance
Il y a au fond de vous des années de retard
Car vos alexandrins soulignant des nuances
Sont parfois bien plus, que mes fautes, ringards
Sur la Terre de cette Langue, je suis un Voyageur
Que seul hôte indigne, l' ironise ainsi
Vous êtes sûrement de ceux, qui ont été moqueurs
De l'accent, en français, d'un Léonard de Vinci
Votre humble Voyageur

Humble voyageur,

Avec des vers boiteux, de langue, parlez tant,
Que vous en oubliez les règles de l’hygiène…
Tous les combien de temps vous lavez-vous les dents ?
N’y voyez pas de mal, mais bon sang ! Quelle haleine !…

Hauteur

PS :

- « boom rang », dans votre langue, ça s’écrit comme ça ?

- Bel effort, trois de vos vers font quand même 12 pieds.



Pour Erre :

Ne craignez rien, ma chère, nous sommes sur vos terres,
Et vous importuner, je ne veux plus avant.
Je ne répondrai plus à ce fâcheux manant.
Revenons à nos joutes et leurs charmants mystères.

Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

Je me dois de m'effacer Chère Duchesse Erre
Pour ne point que vous souffriiez dans votre chair
Votre Chevalier ne faisait que consoler
Un pauvre coeur qui ne saura plus convoler
Je lui sais mille grès d'avoir su un instant
Distraire mes yeux fixés sur mon unique amant
Je m'en retourne à ma solitude habituelle
Sachez que jamais je ne serai infidèle
A Casanova mon si tendre libertin
Qui m'avait faite la plus ingénue des catins

Héloïse,

J’ai lu, cette nuit, un fabuleux poème.
Le siècle de Corneille nous a donné tant de merveilles.
J’ai pensé à vous, et vous invite à le lire.
Voici un lien où le trouver.

http://www.anthologi...d/maynard02.htm

Je me suis dis ainsi, qu’il fut écrit pour vous, par un amoureux transi.
Dieu fasse que jamais il n’existe, vous le tueriez de la même façon que cette « belle vielle ».

Méditez…

Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur

[heloise]

Je l'ai lu Hauteur. Il me reste maintenant à le méditer.
Merci

[Hauteur]

Chère heloise, je te fais une grosse bise, surtout ne t'en va pas, nous pouvons rimer à trois ! Mes mots ne sont qu'un jeu, tu t'en doutais un peu...

Mesdames, toutes femmes de coeur...




Et vous, femmes de cœur, vous qui rêvez d’amour…
Laissez-moi approcher les rives de vos îles,
Laissez-moi déposer ce baiser sur vos cils,
Accordez à mon cœur de vous faire la cour.

Moi je sais les Princesses que créent vos atours.
Laissez-moi raviver vos troubles indociles,
Laissez-vous pianoter par mes dix doigts habiles
Tandis que les yeux clos, j’apprendrai vos contours…

Laissez-moi murmurer que vous êtes jolies.
Combien vos corps de femmes embrasent mes envies,
Et gagner tous les duels, mériter vos ardeurs.

Je veux, de vos fiertés, réveiller les panaches…
Ne retenez ma main, laissez gémir ces cœurs
Et voir les voluptés que vos pudeurs me cachent.

Hauteur

[heloise]

Duchesse puisque tu es la première dans son coeur
Il n'est que justice qu'à toi revienne l'honneur
De répondre d'abord à de si charmants vers
J'ai moi-même pour l'instant trop la tête à l'envers

[Erre]

Oui, je vous laisse approcher et je vous pardonne
D'Aimer en nous la Femme et de nous adorer
Toutes dès que notre âme appelle un Chevalier
Duchesse grande Dame ou charmante baronne...

[heloise]

Je me tiendrai au loin et vous regarderai
Défaire un si tendre amour jamais n'oserais
Mais permettez au moins mon Cher Chevalier
De me laissez choisir l'un de vos guerriers

[Hauteur]

Je l'ai lu Hauteur. Il me reste maintenant à le méditer.
Merci

Héloïse,

Puisque vous avez lu, vous comprenez l’adage
Qui dit qu’il ne faut pas murer les ouvertures
Des lieux qui sont quittés pour que viennent en leurs murs
Renaître les amours le reste de votre âge.

J’ai relevé ici deux strophes magnifiques :

« N'oppose plus ton deuil au bonheur où j'aspire.
Ton visage est-il fait pour demeurer voilé?
Sors de ta nuit funèbre, et permets que j'admire
Les divines clartés des yeux qui m'ont brûlé.
…
La beauté qui te suit depuis ton premier âge,
Au déclin de tes jours ne veut pas te laisser;
Et le temps, orgueilleux d'avoir fait ton visage,
En conserve l'éclat, et craint de l'effacer. »

Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Voyageur]

Humble voyageur,

Avec des vers boiteux, de langue, parlez tant,
Que vous en oubliez les règles de l’hygiène…
Tous les combien de temps vous lavez-vous les dents ?
N’y voyez pas de mal, mais bon sang ! Quelle haleine !…

Hauteur

PS :

- « boom rang », dans votre langue, ça s’écrit comme ça ?

- Bel effort, trois de vos vers font quand même 12 pieds.


Hauteur

Décidément Monsieur de la Hauteur, vous semblez croire à la hauteur de votre talent (de producteur d'alexandrins) plus qu'à toute autre considération envers les êtres humains qui ne viennent pas de votre contrée !

Soit.

Mais de là à user des images véhiculant un racisme banal et digne des plus grands fachos, franchement, même si tous vos vers font les 12 pieds requis, ... eh bien la mauvaise haleine au sens humain du terme ne serait-elle pas plutôt dans votre direction ? Ou du moins, si telle n’a pas été votre intention, du côté de vos vers ?

Cela dit, pour être tout à fait honnête, vous n'avez pas tort de me pousser à écrire dans votre belle langue de Molière de manière "plus hygiénique", comme vous le dites. Je vais m'y mettre le plus tôt possible, bien qu'à 4 heures du matin quand on n'a qu'un quart d'heure pour lire les textes de ces chers auteurs et de vouloir y ajouter un commentaire, ... trop souvent le soucis des idées emporte sur le soucis de l'ordre et de la métrique.
Mais bon, c'est un bon défi et un défi propre.

L’espoir est permis de penser qu’avec l'effort, l'hygiène puisse s'améliorer.
Nous verrons cela avec le temps.

Mais ce qui ne s'améliorera jamais ni par l'exercice de style, ni par les cours universitaires prolongés, c'est le côté sensible des êtres.

Et ceux qui n’ont pas cette sensibilité-là, tant qu'ils n'ont pas accordé de l’importance à autre chose qu’à leur beauté narcissique, il n’y aura aucun espoir.

Si j'avais voulu être académique comme des grammairiens que vous êtes, ou méthodique comme des horlogers, j'aurais sans doute eu plus de rigueur à faire taire les commentaires aussi bas concernant telle ou telle faute. Et je me serais sûrement mis à étudier, comme vous sans doute, une trentaine d'années dans la métrique des alexandrins en comptant pieds par pieds. Peut-être, m'accorderiez-vous avec toute votre Hauteur, que j'y serais parvenu tant bien que mal, un jour ou l’autre.

Seulement, la poésie, me semble-t-il, ce n'est pas seulement une affaire de rigueur ou de métrique, mais avant tout et surtout une question de sensibilité de l'âme aux problèmes de ce monde, et ce, quelque soit l'origine des gens.

Cette sensibilité-là, s'il venait à manquer aux auteurs, ce serait autrement plus dommageable à la poésie que l’écriture d’un mot tel que le mot boomerang, qui loin d'être enfanté par la chère langue de vos ancêtres, dans le fond n’est que la prononciation du mot (bumrag) provenant d’une langue d’Australie. Il serait intéressant de noter qu’il s’agit d’une langue d’aborigènes d’Australie et donc, une langue «pas hygiénique» selon les «penseurs» racistes.


Mais une fois que tout cela ce sera réglé, ... avec quel autre argument bas on va se faire encore une certaine hauteur ? Je me le demande !
Car la vraie hauteur ne doit pas s'obtenir en ramenant les autres vers le bas, mais elle doit être naturelle, digne et chevaleresque, me semble-t-il ...


Mais pendants que j’y pense, Monsieur de la Hauteur, … il ne me semble pas vous avoir adressé initialement un commentaire dans ces pages?

Si ???


Votre (toujours) humble Voyageur

[heloise]

Fichtre ! Diable ! Diantre ! Si je m'attendais à ça un dimanche matin !

Mais de grâce mes doux Seigneurs
Ne faîtes point saigner mon coeur
Sont-ce vos épées dégainées ?
Ne me laissez pas tant peinée !

[Voyageur]

Fichtre ! Diable ! Diantre ! Si je m'attendais à ça un dimanche matin !

Mais de grâce mes doux Seigneurs
Ne faîtes point saigner mon coeur
Sont-ce vos épées dégainées ?
Ne me laissez pas tant peinée !

Chère héloise,

J'aurais bien voulu vous répondre en alexandrin pour vous assurer qu'il n'est pas dans mes habitudes de batailler des heures et des heures sur des sujets aussi futiles …

Mais j’ai bien peur que si j’avais eu , un moment, et sûrement grâce à des gens comme vous, envie d’essayer cette richesse de la poésie française, désormais avec les bassesses de certains j’ai perdu toute envie d’essayer quelques vers que ce soit en 12 pieds. (Tant mieux me dira-t-il, comme c’est le propre des gens qui véhiculent la haine).

Je pensais que la poésie se nourrissait surtout de la profondeur de l’âme des gens, eh bien je constate avec tristesse qu’elle se nourrie de nos jours essentiellement de grammaire, rimes, syllabes et métrique …

J’ai été très longuement un naïf, on vient de m’ouvrir les yeux.

Mais quelle tristesse dans cette réalité !!!!


Votre talent à vous, Madame, se conjugue avec la modestie, la gentillesse et l’hospitalité et cela honore cette belle langue française.


Sincère amitié,


Voyageur

[heloise]

Saurais-je vous convaincre Voyageur
De continuer à croire que le bonheur
S'il ne nous est pas toujours accessible
Demeure dans notre poésie lisible

[système général sériel]

"Petit rappel:
Sachez, ô Dames, qu'il est à moi ce Seigneur
Et qu'il ne saurait être question de partage ! " Erre

Oh là, là, je vois que c'est 'chasse gardée' ici !!! ne t'en fais point Erre, j'ai juste apprécié le poème initial et ne saurais convoler dans tes Hauteurs privées ! Je vous laisse donc à vos joûtes verbales où je ne fis que passer, de peur d'y voler un baiser ou de me prendre un coup d'épée !!!


:?

[Hauteur]

Oui, je vous laisse approcher et je vous pardonne
D'Aimer en nous la Femme et de nous adorer
Toutes dès que notre âme appelle un Chevalier
Duchesse grande Dame ou charmante baronne...

Dame Erre,

Chacun sait en ces bois que nous sommes amants.
Que mes tendres élans n’aboutissent qu’à vous,
Mais vous savez aussi qu’aux Princesses je voue
Galantes attentions que mérite leur rang.

Vous êtes toutes, femmes, joyaux de nos terres.
Et vos jolis sourires nous rendent guerriers
Plus qu’aux champs de batailles nous voulons tomber
A ceux que sont les charmes que font vos paupières.

Amitié et plaisir à te lire.
Hauteur

[Hauteur]

:wink:

[heloise]

Que personne ne touche à ma Catounette !

[Mouet]

Je peux si vous le souhaitez . .

De grand coeur vous aider . . .

A préserver votre fidélité . . .

Je ne suis pas un chevalier . . .

Mais quand mes ailes sont déployées . . .

C'est pour applaudir des dames les beautés . . .

Lecture enchanteresse
Empreinte de l'ivresse
De l'amour éternel
Qu'un chevalier de coeur
Retrouvera en son castel
Et qui éteindra la douleur
Infligée par quelque lame,
Ou bien le mal de l'âme
Pour le croisé éloigné
De sa poétesse dulcinée.

Magnifique en somme :wink: j'ai adoré

Cédric

[Hauteur]

Tagazok,

Bienvenue, Cédric.

Amitié
Hauteur

Amateur/trice du Donjon de Naheulbeuk? :|

Merci quand même :wink:

[Hauteur]

Tagazok,

De celui-là et de bien d'autres.

Hauteur