15 replies to this topic

[Baudelarme]

Pendant que le soir tombe et que dans l'athanor
Fremît l'onde brûlante des souffles du calvaire,
L'alchimiste au fourneau allie le feu ou fer
Pour faire comme des blés couler des gerbes d'or.

Et puis, au fil du temps, la fatigue à son corps
S'installe lentement. Il sait que ses prières
Ont été exhausées. Par-dessous ses paupières,
Le sommeil se glisse. Calmement, il s'endort.

Et l'univers alors, de beauté s'accomode
Pendant que se fait jour en cette nuit l'Ophir,
Cette contrée lointaine où l'orbe est un saphir,

Où les forêts profondes accrochent l'émeraude
Jusque dans les reflets des flots d'aigue marine
Qui doucement se couchent sur la terre en citrine.

poème éclatant ,tu à un don assuré ,c'est vraiment de toute beauté.

[Baudelarme]

Merci beaucoup Orpheous, ton commentaire me touche
Amicalement

c'est un bien bon sonnet

[amelie_laranjeira]

Petite merveille de rythme
(entre autre)

Particulièrement à la deuxième strophe
avec des emjambements
parfaitement maitrisés
et la césure au sixième pied.

Le tout fait rêver
bravo

Amélie

[INFONTE]

La pierre philosophale sort de l'athanor d'une langue tissée et belle dans un sonnet complet, bel enfant majeur pour une longue vie.

[Serge L]

on tombe sous le Charles..

[Baudelarme]

Encore une fois merci à toi SergeL d'avoir remonté ce texte des limbes
où il avait sombré corps et biens.

Baudelarme

[Luce-Île]

Je n'avais pas lu ce poème relégué trop vite aux oubliettes ! Tes vers sont ciselés comme autant de pierres précieuses... C'est ravissant!

A bientot, bises

[Condor]

Merci à SerleL et à Luce-Île d'avoir remonté ce magnifique poème d'un des plus grands poètes de TLP.

Quelques petites fautes prosodiques cependant :

Frémit l'onde brûlante des souffles du calvaire : un "e" non-élidé à la césure principale.

Pour faire comme des blés couler des gerbes d'or : 13 syllabes : pour fairEU commEU des blés.

Le sommeil se glisse. Calmement, il s'endort : un "e" non-élidé à la césure principale.

Où les forêts profondes accrochent l'émeraude : un "es" non-élidé à la césure principale.

Qui doucement se couchent sur la terre en citrine : : un "ent" non-élidé à la césure principale.

[Luce-Île]

Merci (...)d'avoir remonté ce magnifique poème d'un des plus grands poètes de TLP. (...)

Merci à toi, cher Condor de souligner à sa juste valeur le talent poétique d'un auteur de TLP qui le mérite bien!

[DIVA]

je rejoins à mon tour vos propos tous!!

que de tal a l'alchimitse qui a pu joindre sentiments aux mots pour faire un si joli texte , une belle symphonie.
j'apprécie ton écriture ,Beaudelarme

mes Amitiés
Houda

[Erre]

Magnifique, en effet ! Et j'ai enrichi mon vocabulaire de pierres précieuses !
Une petite erreur de frappe (peut-être) : le feu au fer
Amicalement
Erre

[Hauteur]

Baudelarme,

Etre corrigé par condor et Dame Erre, est un bien grand honneur.

Rien n'est à y ajouter pour que ce beau texte soit parfait, mon ami.

D'accord avec condor, vous êtes des meilleurs.


Respect.


Amitié
Hauteur

[Voyageur]

La chimie du poète ressemble à l'alchimie
Qui cherche à découper le fil à l'infini
J'avais imaginé le beau dans Baudelarme
Je sais qu'il y a aussi quelques perles de larmes ...


Vraiment magique !



Voyageur

[Baudelarme]

Je n'avais pas lu ce poème relégué trop vite aux oubliettes ! Tes vers sont ciselés comme autant de pierres précieuses... C'est ravissant!

A bientot, bises

Merci à toi aussi de l'avoir fait revivre.
A trés bientôt
Je t'embrasse

Merci à SerleL et à Luce-Île d'avoir remonté ce magnifique poème d'un des plus grands poètes de TLP.

Quelques petites fautes prosodiques cependant :

Frémit l'onde brûlante des souffles du calvaire : un "e" non-élidé à la césure principale.

Pour faire comme des blés couler des gerbes d'or : 13 syllabes : pour fairEU commEU des blés.

Le sommeil se glisse. Calmement, il s'endort : un "e" non-élidé à la césure principale.

Où les forêts profondes accrochent l'émeraude : un "es" non-élidé à la césure principale.

Qui doucement se couchent sur la terre en citrine : : un "ent" non-élidé à la césure principale.

Merci pour les conseils, je t'en remercie et je planche déjà à modifier tout ça.
As-tu vu que je faisais des efforts par rapport à tout ça ? Lis le texte "Le vieil homme"
et dis moi ce que tu en penses ...

Amicalement
Baudelarme

Merci à toi, cher Condor de souligner à sa juste valeur le talent poétique d'un auteur de TLP qui le mérite bien!

Tu es adorable Clochette, merci
Bisous

je rejoins à mon tour vos propos tous!!

que de tal a l'alchimitse qui a pu joindre sentiments aux mots pour faire un si joli texte , une belle symphonie.
j'apprécie ton écriture ,Beaudelarme

mes Amitiés
Houda

Lorsque sur le divan apparait la Diva
Une musique douce enchante mes tympans.
Ce texte grâce à vous va au-delà du temps
Et l'usure inhérente à la vie d'ici bas.

Amicalement
Baudelarme

Magnifique, en effet ! Et j'ai enrichi mon vocabulaire de pierres précieuses !
Une petite erreur de frappe (peut-être) : le feu au fer
Amicalement
Erre

La plus grande richesse n'est ce pas ce qui n'a pas de prix ?
Tout ce que la nature peut offrir de trésors visibles ou non
et surtout tout ce que l'être humain peut donner quand il
s'oublie lui-même pour ne penser qu'à l'autre...

Merci
Amitié
Baudelarme

Baudelarme,

Etre corrigé par condor et Dame Erre, est un bien grand honneur.

Rien n'est à y ajouter pour que ce beau texte soit parfait, mon ami.

D'accord avec condor, vous êtes des meilleurs.
Respect.
Amitié
Hauteur

Merci infiniment : ce témoignage me touche.

Amitié
Baudelarme

La chimie du poète ressemble à l'alchimie
Qui cherche à découper le fil à l'infini
J'avais imaginé le beau dans Baudelarme
Je sais qu'il y a aussi quelques perles de larmes ...
Vraiment magique !
Voyageur

La magie véritable se cache dans le coeur.
On la voit parfois au détours d'une larme.
Quand la vérité nue, bléssée nous désarme
Il faut bien l'alchimie pour oublier qu'on meurt...

Merci grand Voyageur
Amitié
Baudelarme