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[Hauteur]

La question.



Il était bien minuit...

Pas un de ces jours-morts
Où elle est loin de moi,

Un jour où elle est là.


C’est sans doute pourquoi
Sa question m’a surpris

En fraction de seconde,
Elle s’est demandée
Ce qu’elle avait pu dire
Pour que j’aie ce sourire

Nous étions accoudés
Au bord de la fenêtre
J’ai vu dans ces miroirs
Cachés sous ses paupières
Qu’elle n’avait compris
Qu’elle était la réponse
A sa propre question

C’est ce moment précis
Que ma main a choisi
Pour me le faire savoir :
Posée sur son épaule,
Il n’est pas d’autre endroit
Où elle ait envie d’être.

Alors j’ai hésité
J’ai voulu lui répondre
Après avoir cherché,
Il m’est venu trois mots.
Son corps m’a précédé
Quand sa poitrine vint
Se coller à la mienne

Cet état que je cherche à longueur des jours-nés
Trois mots : « Etre avec vous ».




Elle avait demandé
« Sauriez-vous, mon amour,
me dire avec vos mots
ce que c’est qu’être heureux ? »




Hauteur

[ambreance]

Que de finesse, d'élan et de coeur dans cet instant fragile
alors que tout semble immobile, les amours passionnées sont là
c'est très très beau
Merci Hauteur
Ambréance

[Félice]

"et pourtant je vous dis que le bonheur existe ailleurs que dans les nues, terre, terre voici ces rades inconnues"

"que serais-je sans toi que ce balbutiement ?"

Beau, Hauteur, beau !

Félice.

[emeline]

j'arme vraiment beaucoup
ou j'adiore. là haut

[Henri.]

Quelle question ! quelles réponses !
toujours aussi belles ces amours...

Henri

[balila]

Vous avez éclairé l'endroit, mis des ombres dans le texte pour nous permettre d'avancer à petits pas, comme vous.

Vous avez mis de la lumière dans ses yeux ("ces miroirs cachés sous ses paupières", c'est si joli...), et de la tendresse dans chacun de vos gestes.

Il paraît si petit dans le temps ce moment... Mais il semble que la question et la réponse l'inscrivent à jamais devant cette fenêtre...

Une douce sensation d'avoir passé ce bel instant en votre compagnie, Hauteur...

balila

[Artemisia]

Un petit fragment d'éternité
Juste pour soupirer à l'éternité entière
Toute une âme dans un geste
Une vie dans trois mots

Quel bel amour, qui fait naître tant de beauté !
Vous êtes un jardinier, Hauteur, vous cultivez
Le bonheur, le bonheur d'aimer et le bonheur de dire.

Quelle générosité, Hauteur,
De nous offrir les roses de votre jardin
De nous éclairer d'une étincelle de cette lumière,
De nous abreuver d'une goutte de cette source divine
Si je me dis que les sentiments sont encore plus beaux que les mots...
je vais perdre les mots.

Amitié

Artemisia

[Hauteur]

Ambréance,

c'est souvent dans les détails d'un instant que se trouve la beauté, fut-il un instant d'apparence banale.
Ces instants auxquels on ne prête attention, sur le moment, et où le manque de l'absence sait vous conduire, et vous séduire.

J’aime la façon dont vous lisez, Chère.


Amitiés
Hauteur

[Hauteur]

Félice,

« C’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l’azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l’unique soin était d’approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir. »

Merci, Chère, merci !


Amitiés
Hauteur

[Hauteur]

j'arme vraiment beaucoup
ou j'adiore. là haut

Merci à vous, Chère.


Amitié
Hauteur

Quelle question ! quelles réponses !
toujours aussi belles ces amours...
Henri

Henri,
Les belles questions font souvent de belles réponses, mon ami.

Merci d'être passé.

Amitié
Hauteur

Vous avez éclairé l'endroit, mis des ombres dans le texte pour nous permettre d'avancer à petits pas, comme vous.
Vous avez mis de la lumière dans ses yeux ("ces miroirs cachés sous ses paupières", c'est si joli...), et de la tendresse dans chacun de vos gestes.
Il paraît si petit dans le temps ce moment... Mais il semble que la question et la réponse l'inscrivent à jamais devant cette fenêtre...
Une douce sensation d'avoir passé ce bel instant en votre compagnie, Hauteur...

Douce balila,

bienvenue devant ma fenêtre…

La douceur de l’instant fait la douceur des mots, comme l’inverse souvent.

Le temps d’un souvenir ne suit pas celui de la vie, les plus courts peuvent parfois durer très longtemps, comme vous le soulignez avec cette sensibilité qui vous caractérise.

Sans doute les avez-vous vécus, ces moments au long-court…

Merci de vos regards, si fins, sur mon texte.

Délices..
Hauteur

[bohemia]

C'est une très belle question.

amitiés
bohémia

[Hauteur]

Artémisia,

Je suis ancien ici, j'ai eu beaucoup de commentaires, souvent gentils, parfois très beaux.
Le vôtre, posé là, fait partie ce ceux que tous aimeraient sûrement à recevoir souvent.

Un poème à lui seul...

Sachez, Chère, que je suis sensible et flatté des sentiments que vous exprimez avoir ressenti de mon texte.



Amitié
Hauteur

[comtedormestconti]

Elle est bienheureuse si vos mots sont aussi doux que vos sourires posés sur elle et vos gestes a ses cotés aussi justes...

Ces trois mots...
Je les entendais hier...
Ces trois mots...
J'ai aimé les lire mon ami!

[Hauteur]

Bohémia, et cher Comte, veuillez m'excuser de ne pas vous avoir répondu.

J'étais absent.


Entre autres...



Merci de votre lecture.


Amitié
Hauteur