L’aveugle des derniers temps, a prié Isis
Les yeux fermés pour y rester encore belle
Entre les cendres des souvenirs d’Apis.
Sa voix n’en avait pas l’aiguë de femme
Qui pourrait le réveiller de son somme
Eternel pour lui ranimer ses douces flammes.
L’appel restait vieux sous les blanches laines
Qui recouvraient lentement les rires du gnome
Que nulle ne reconnaît entre toutes les reines,
Et Pharaon qui n’en avait pas de dieu à prier,
En entendant le rire qui n’est pas de son temps
A repris son sommeil profond pour charroyer
L’Egypte à l’histoire de ses beaux printemps.
moi farid khenat et dorothée cochard.
Edited by Mithra, 20 December 2006 - 08:29 PM.