27 replies to this topic

[Erre]

Au frisson de novembre
La pensée de vous
Entrée d'une fenêtre
Ondule le voilage
Se glisse dans mon cou
Au pli de mon corps sage
La pensé de vous
Au frisson de novembre
S'en tient à une feuille
Qui glisse dans mon cou
Aux plis de mon corsage
Un parfum de dehors
Entré d'une fenêtre
M'insuffle cette page
Aux frissons de novembre
Ondulent les voilages
Aux plis de mon corps sage
La pensée de vous
Se glisse dans mon cou
Parfumé d'un dehors
Au frisson de novembre
Entré d'une fenêtre
La pensée de vous
Ondule mon corps fou
Dans les plis des voilages
Je suis feuille volage
Qui glisse dans ton cou
Au parfum de dehors
Au sursaut de mon être
Au frisson de novembre
J'ai fermé la fenêtre.

Erre

[vallée]

à quoi bon

gérard de nerval
s'est déjà pendu
au réverbère

[Olivannecy]

Juste te dire que je n'ai pas les mots tellement j'aime...

Bises Oliv.

[Quercus]

Erre

Cette pensée de vous (avec tous les "e" où il faut) ne crée aucun souci au jardinier.

Tu t'es bien amusée à écrire ce poème, non ?
Moi je me suis beaucoup amusé à le lire (et relire)

Bises

Quercus

[mistral]

Même sentment qu'oliv. Rien à dire je garde la fenêtre bien fermée.
Martine

[Erre]

Juste te dire que je n'ai pas les mots tellement j'aime...

Bises Oliv.

Ah bon ! MÔsieur s'est amusé ! Tu aurais dû te pâmer, t'extasier, te confondre, suffoquer de désir, face à un écrit de la Duchesse!!!
Je t'enlève 2 étoiles, non 3 !

Il y a eu erreur de manipulation ! C'est au Sieur Quercus que j'adressais mon mécontentement ! De Messire Olivier, je suis très satisfaite et je lui fais une bise sur les biceps !
Erre

[Olivannecy]

Erre

Cette pensée de vous (avec tous les "e" où il faut) ne crée aucun souci au jardinier.

Tu t'es bien amusée à écrire ce poème, non ?
Moi je me suis beaucoup amusé à le lire (et relire)

Bises

Quercus

On ne fait pas d'homme/lettre sans casser d"e"
N'est-ce pas Quercus ?

Bises à tous Oliv.

[vallée]

ne te complais pas
dans l'entre-deux
ma jolie
vas-y fonce
fais de la poésie
pense à louise labbé
allez quoi
j'aimerais tant te voir
vraiment écrire
je suis sur du résultat
debout erre !

[le hamster]

C'est une jolie chanson Dame Erre, mutine, à peine coquine.

On sent que le frisson de novembre garde votre corps sage : le froid n'a pas le même effet sur le corps que le chaud rayon d'été.
Vous avez raison : il faut parfois savoir garder la tête froide et raison garder.
Le vent frais, et la feuille qui se perd, esseulée et mélancolique, font parfois un instant errer l'âme, rêver l'esprit, à défaut de faire perdre la tête et le contrôle de ses sens.

En novembre, la Duchesse reste sage (proberbe tlpsien)


Amitiés

Christophe

[lacape]

léger, une caresse !
amitié

[DJ-b.]

Un grand plaisir à vous
lire Duchesse
Amitié

[Mouet]

Des perles de bisous . . .

Dans votre joli cou . . . . . .

Heureux de retrouver madame la duchesse . . .

Sur un poème en noblesse . . .

Sensualité et finesse . . .

Acceptez mes amitiés . . .

La mouette de passage toujours sage . . .

J-M.

[Zeek]

Laissez la fenêtre ouverte tant qu'il vous plaira, de novembre à novembre. Je m'y glisserai

[pixel]

la rencontre
de deux frissons
en novembre
en promesses
des meilleures tempêtes
la mort de rêves
engrosse les mots
l'innocence erre

Edited by pixel, 21 November 2005 - 03:17 AM.

[vallée]

tu vas quand même pas me dire
que cette foule d'admirateurs mielleux
et léche-cul
(on ne peut pas leur donner tort sur ce point)
te font briller le poil

La flatterie c'est excellent si vous n'avalez pas la fumée

[Erre]

J'ai voulu, dans ce modeste texte, essayer de traduire une pensée obsédante...C'était plus un jeu, comme le dit Quercus, qu'une recherche poétique. Je suis heureuse que cet écrit vous ait plu, et navrée, pour Vallée, de na pas égaler la grande et belle Louise !
Merci à tous
Erre

[ATYA.SYRS]

sensuelle, la quintescence d'une femme
amitiés
thierry

[Papaver]

Tu m’évoques la chanteuse Barbara et ses désirs à nu. Je lui suis reconnaissant de m’avoir dévoilé quelques fragments essentiels de « qui sont les femmes ».

Je te suis reconnaissant.

Papaver

[Mary14]

Joli ma Belle Duchesse ! toujours un grand plaisir de te lire

Bisous toi

[le hamster]

tu vas quand même pas me dire
que cette foule d'admirateurs mielleux
et léche-cul
(on ne peut pas leur donner tort sur ce point)
te font briller le poil

Mon cher Vallée, [effacé par moderateur : dites-lui par MP]

Dame Erre a écrit là une jolie chanson, (ça n'est pas le summum de son oeuvre - que j'ai déjà lu, mais elle écrira certainement encore aussi bien, j'en suis sûr car elle en est capable...) mais j'avais envie de le lui dire, pas de la faire reluire !

Et puis j'aime pas le miel, et ne connaissant pas la Dame autrement qu'à travers ses écrits je ne cherche rien et n'ai rien à y gagner... à bon entendeur


Salut.

Mes hommages à la Dame (qui aime qu'on la traite avec déférence... moi il me plait de le faire, même par jeu


Christophe

Edited by moderateur, 22 November 2005 - 03:33 AM.

[Erre]

Après toutes ces visites si aimables, si aimantes, que dire, sinon que j'ai le coeur chaud ?

[Hauteur]

Dame Erre,

Une plume n’est pas plus légère qu’un mot
Ni de cent, ni de mille, de ceux que vous peignez.

Une plume n’a pas l’art de faire un frisson
Aussi doux, dans le cou, qu’un simple mot de vous.




Hauteur

[Serge L]

j'ai bien aime cette musique ondulante tourbillonante comme la danse des feuilles mortes.
t'occupe, toujours y aura des pas contents, sois heureuse d'etre douee.
sympa les retours par critiques de mouet et d'autres.
Serge

[Marygrange]

C'est dur de répondre après tous ces commentaires et quelque part éprouvant. Mais te dire quand même que je t'ai lue et que vraiment j'ai aimé la musicalité de ce texte et son émotion.


Amitiés,
Béa

[Erre]

Merci aux poètes et amis de toujours : Hauteur, Serge L, marygrange...

[(cloud)]

comme c'est beau...
tout simplement.
j'ai frissoné devant tes mots
je te l'accorde ce sont des frissons de janvier^^
des frissons retardés...
Sincèrement,
Cloud

[Merqur]

J'aime ce creschendo...
Bien écrit, je trouve.

[Voyageur]

Au frisson de novembre
La pensée de vous
Entrée d'une fenêtre
Ondule le voilage
Se glisse dans mon cou
Au pli de mon corps sage
La pensé de vous
Au frisson de novembre
S'en tient à une feuille
Qui glisse dans mon cou
Aux plis de mon corsage
Un parfum de dehors
Entré d'une fenêtre
M'insuffle cette page
Aux frissons de novembre
Ondulent les voilages
Aux plis de mon corps sage
La pensée de vous
Se glisse dans mon cou
Parfumé d'un dehors
Au frisson de novembre
Entré d'une fenêtre
La pensée de vous
Ondule mon corps fou
Dans les plis des voilages
Je suis feuille volage
Qui glisse dans ton cou
Au parfum de dehors
Au sursaut de mon être
Au frisson de novembre
J'ai fermé la fenêtre.

Erre

Le cou est sans doute un sommet qui incite à la conquête !
Et celui dont la pensée t’envahit est un bienheureux, Duchesse !


J'ai pensé un moment qu'il s'agissait du Vent.

Amitiés


Voyageur