18 replies to this topic

[Papaver]

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[Papaver]

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[Carla.]

Saurais-tu lire dans les arbres aux abois?

Ton texte et le mien se font par moment écho, drôle. L'Enfant dont je parlais pourrait être un adulte ou même un vieillard, j'y avais songé.

J'aime ton rythme saccadé.

[djibril]

Très beau texte
Je ne connais pas la forêt de Fontainebleau mais ton texte m'évoque plutôt des forêts sauvages et tortueuses. J'ai pensé à ces forêts de chênes verts (en hiver) et au bois de Paîolive (en Ardèche).

[Papaver]

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[lacape]

c'est vraiment du beau travail ton texte, du travail d'ébéniste, fignoler, polisser, j'ai beaucoup aimé,
amitié. c'est comme si l'arbre avait une âme, je pense qu'il en a une !

[Papaver]

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[Quercus]

Le rythme et les mots que tu as choisis, Papaver collent à l'écorce de cet arbre sénescent... Et c'est bien une métaphore anthropomorphiste que j'ai perçue de façon sous-jacente.

Beau poème vraiment, saccadé comme peut l'être la forme de la branche qui ne porte plus de rameaux verts.

Fontainebleau est une forêt que je connais bien pour y avoir travaillé fréquemment, voici quelques années. Il est vrai qu'au détour des sentiers de Dennecourt et ailleurs se révèlent à celui qui sait voir bien plus qu'un peuplement forestier, bien plus qu'un paysage de sous-bois, mais bien des scènes vivantes et changeantes avec le jeu des lumières filtrées par les feuillages... scènes qui m'ont inspiré ce poème griffonné sur un carnet à l'issue de 24 heures non stop passées dans cette forêt :

La Forêt de Fontainebleau


Il y aurait matière à écrire
Sur la forêt de Fontainebleau
Tant de paysages à décrire
Dont on fait des tableaux...

De Franchard à Barbizon
Des rochers et des sables
Du Château à Avon...
Des pins misérables...

Des bruyères et des champignons
Des hêtres et des chênes
Des cerfs à foison...
Des hommes même !

Tout est matière à poèmes
Sur les chemins de Dennecourt*
Car c'est une forêt où j'aime
Me promener de nuit comme de jour.

©
18/09/02

Bonne soirée

Quercus

*Dennecourt est un passionné des paysagistes de l'École de Barbizon qui a mis en scène les premiers sentiers balisés dans la Forêt de Fontainebleau, offrant au promeneur une vision pariticulière. En ce sens il a accompagné la démarche pré-impressionniste des peintres de Babizon Il est le précurseur du tourisme de masse en forêt (plus de 13 millions de visiteurs/an... ce qui fait de la Forêt de Fontainebleau le "monument" le plus visité en France).

[Erre]

J'aime les arbres et la forêt, où se trouvent ma maison et presque toute mon inspiration. Tes deux textes -le poème et tes considérations sur les arbres auxquels tu prêtes vie - sont très beaux. Il est si vrai que les arbres nous ressemblent, et tu as su faire porter à ton arbre vieillissant toutes les angoisses de l'âme humaine.
Amitiés
Erre

[véral]

salut

(...) ils restent debout, pour quelques poignées encore, avant de sombrer dans l’étoffe parfumée des litières.



(le reste aussi hein)

[Nobody's perfect]

Quand j'ai lu ton texte, j'aurai aimé être une fée pour te dire si oui ou non, les arbres ont une âme... J'irai à Brocéliande un jour, et je te donnerai la réponse.... ( no coment).. bises Papaver

[Papaver]

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[Raoul]

Me lasse pas de lire ce texte. sincères félicitations (au sens propre)
a.

[Papaver]

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[Henri.]

Sans bruit
Le creux viendra
L’aveu gourd
Du pertuis
A l’orée de l’écorce

Au revers de ses forces
Les amours
La levure des jours
Les ornières féroces
Défilés d’une vie
En éclats

-

Aux cris
Des freux noirs
Au glas des foudres
L’arbre tour
Sait
Les espoirs à découdre
Tait
L’au revoir où s’enclot
La ramure des jours

Il n’est
Bras en nœuds
Doigts en fagots
Qu’âme en bosse
Ruines de ses mots
Copeaux
En fatras

-

Du fruit
Sourdra le vœu
La sève à la nuit
La transe
Bleuie sous le feu
De l’absence
Les bois fiers
Et le miel
De ses frères
D’essence

Puis l’effroi
Né d’un ciel
Sans toit

-

D’ici
Il entend
Le chant des ragosses
Des trognes
Et des vergnes rugueux
Bienheureux
Les verts borgnes
Où s’abritent
Les gueux

Il s’attend
A des maux orgueilleux
Ne sait
Quand la bise
Aux foins noirs
Et la faux
En chemin
Viendront boire
A sa friche

Et la biche
Quel matin
A sa croix

Ouf,
beau à couper le souffle et comme une incitation ensuite à respirer. découvrant alors combien il est facile d'oublier de respirer et les maux qui s'engouffrent ; mais là, ceux-ci s'évanouissent...
Bravo

[Victor-du-Coseille]

C'est pas mal du tout. Sincérement.

[Papaver]

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[Carla.]

Juste envie de le relire.

[irena]

Bel hommage aux yeux de la forêt qui devinent tant de choses
amitiés, Valérie