31 replies to this topic

[Artemisia]

Trompe l’œil


Satin ou lumière
La cerise pleure
L’éclat clair du verre
Et l’ombre d’eau meurt

Objet de mirage
Un doute se noie
Dans un coquillage
L’esprit se fourvoie

La paille est rompue
A notre regard
Vérité déchue
La pensée s’égare

Univers fictif
Mute le réel
L’œil est bien naïf
S’il croit au modèle

L’évidence pille
La réalité
L’illusoire oscille
Symbole envoûté

En anamorphose
D’une goutte d’eau
Le monde repose
Tiré au cordeau

Mystification
Pour l’œil et non l’âme
Mythification
Ad vitam aeternam

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Le tableau est de Richard Gautier

[Harry]

Bien, bien ...
continuez

[Artemisia]

Merci, Harry,
et maintenant,
nous attendons
tes textes avec impatience,
sais-tu ?

Artemisia

[Harry]

Pour ma part, je ne fais que de la critique littéraire
Mais attention, je ne suis pas toujours gentil

[Artemisia]

Le grave problème
Avec les critiques,
Qu'ils soient gastronomiques
Ou littéraire,
C'est qu'ils devraient
Mettre la main à la pâte.

Artemisia

[socque]

Ben non, pourquoi ça ? Personne ne demande à un critique de cinéma de réaliser un film, ou de théâtre de mettre en scène une pièce. Ce sont deux activités différentes.

[Artemisia]

Ben non, pourquoi ça ? Personne ne demande à un critique de cinéma de réaliser un film, ou de théâtre de mettre en scène une pièce. Ce sont deux activités différentes.

Eh bien c'est dommage, dans les études pour être critique, on devrait leur faire réaliser une fois ce qu'ils auront à critiquer plus tard, juste pour qu'ils se rendent comptes des tenants et aboutissants de la chose...

[socque]

Ah ? Et les journalistes politiques devraient forcément posséder un mandat, les journalistes sportifs être athlètes, les professeurs de littérature écrivains ? Je maintiens que faire et dire sur le faire font appel à des capacités différentes. J'ajoute même que ça peut être le regard extérieur, celui qui justement ne perçoit pas les ficelles et les astuces, qui voit mieux les choses, parce qu'il voit le résultat nu.

Je fais un parallèle avec mon métier : je suis informaticienne, j'écris des programmes. Eh bien l'avis le plus pertinent sur les programmes que j'écris ne viendra pas d'un collègue, mais bien d'un candide qui les utilisera de la manière la plus "naturelle" et pourra donc débusquer des problèmes de programmation auxquels je n'aurais jamais pensé parce que je n'avais pas envisagé une autre logique d'utilisation.

[Artemisia]

ah mais je blaaaaague

Pour l'informatique je suis d'accord.

Pour le reste je veux bien me laisser convaincre.

Mais pour la gastronomie je maintiens: les critiques devraient savoir faire la cuisine.

Bisous

Artemisia

[socque]

Pourquoi est-ce différent pour la gastronomie ? (Ce n'est pas une question agressive, je suis curieuse d'entendre tes arguments...)

[Artemisia]

hi hi, surréaliste ce débat qui n'a rien à voir avec le sujet...

Je trouve que les critiques gastronomiques qui savent faire la cuisine ont des remarques plus pertinentes que les autres.
S'ils savent ce qu'est un beurre noisette, comment on fait un sabayon ou toute la difficulté qu'il y a à réussir la juste cuisson d'un poisson, leur critiques sont plus juste.
Si je goûte un plat en connaissant les bases de la cuisine, je peux apprécier non seulement son goût et sa texture, mais je peux voir toute la difficulté se son élaboration, et la prouesse technique qu'a réalisée le cuisinier.

On peut noter la technique, l'invention, l'originalité, mais souvent on note par rapport à la mode ou à la tendance.

(hé c'est comme en poésie, il y a des choses banales en cuisine, mais là elles sont souvent délicieuses).

Un grand chef 3 étoiles est obligé de servir tous les jours sans faille la perfection, ce qui est déjà un exploit en soi.
Quelquefois la perfection est simplissime, elle réside dans la fraîcheur du produit et sa juste cuisson.
Mais quelquefois c'est quelque chose d'élaboré, et il faut savoir faire la différence pour critiquer, à mon sens.

[Henri.]

j'aime le texte, je suis passionné du thème...je trouve dommage toutefois d'avoir mis la photo...non pas que je ne l'apprécie pasmais elle rend le texte trop explicite àmes yeux...il devient descriptif...un comble ici..enfin... mon partage c'est tout...
amitiés

henri

[Félice]

Très, très beau texte... certaines sonorités m'ont claqué les sens...

tout mon soutien aux informaticiens, aux programmateurs, aux critiques gastronomiques, aux cuisiniers, tout mon soutien aux théoriciens, aux praticiens... aux deux mélangés...

et bisou à Raymond qui nous manque déjà.

Félice.

[lacape]

j'aime beaucoup !!
amitiés

[Artemisia]

j'aime le texte, je suis passionné du thème...je trouve dommage toutefois d'avoir mis la photo...non pas que je ne l'apprécie pasmais elle rend le texte trop explicite àmes yeux...il devient descriptif...un comble ici..enfin... mon partage c'est tout...
amitiés

henri

Merci de ce partage, Henri

J'ai mis le tableau plus comme exemple que comme illustration, car j'ai fait le poème en pensant aussi à d'autres tableaux de ce peintre, qui est mon professseur en peinture, et qui m'a appris comment représenter le monde en anamorphose dans une goutte d'eau.

(Mais on n'est pas non plus obligé de regarder le tableau !)

;-)
Amitié
Artemisia

[socque]

hi hi, surréaliste ce débat qui n'a rien à voir avec le sujet...

Je trouve que les critiques gastronomiques qui savent faire la cuisine ont des remarques plus pertinentes que les autres.
S'ils savent ce qu'est un beurre noisette, comment on fait un sabayon ou toute la difficulté qu'il y a à réussir la juste cuisson d'un poisson, leur critiques sont plus juste.
Si je goûte un plat en connaissant les bases de la cuisine, je peux apprécier non seulement son goût et sa texture, mais je peux voir toute la difficulté se son élaboration, et la prouesse technique qu'a réalisée le cuisinier.

On peut noter la technique, l'invention, l'originalité, mais souvent on note par rapport à la mode ou à la tendance.

(hé c'est comme en poésie, il y a des choses banales en cuisine, mais là elles sont souvent délicieuses).

Un grand chef 3 étoiles est obligé de servir tous les jours sans faille la perfection, ce qui est déjà un exploit en soi.
Quelquefois la perfection est simplissime, elle réside dans la fraîcheur du produit et sa juste cuisson.
Mais quelquefois c'est quelque chose d'élaboré, et il faut savoir faire la différence pour critiquer, à mon sens.

Bon, je confirme que je ne suis pas d'accord (mais c'est pas grave, hein !). Le critique critique le résultat, et que ce soit difficile ou non à obtenir, je ne vois pas en quoi c'est son problème. Ca peut l'intéresser s'il est curieux de nature, mais il n'a pas vraiment à entrer dans ce genre de considérations. Le critique est un consommateur (en l'occurrence d'art), l'artiste un producteur. On peut difficilement reprocher à un consommateur d'avoir une attitude consumériste...

Et je ne vois pas pourquoi la gastronomie devrait être mise à part...

Bonne journée !

[Nobody's perfect]

Alors moi, je reste coite!!!
Ben oui

Kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss

[belvis]

Hyper-réalisme...

Et comme l'art appartient à celui qui le regarde...Je me sers.

[Artemisia]

Très, très beau texte... certaines sonorités m'ont claqué les sens...

tout mon soutien aux informaticiens, aux programmateurs, aux critiques gastronomiques, aux cuisiniers, tout mon soutien aux théoriciens, aux praticiens... aux deux mélangés...

et bisou à Raymond qui nous manque déjà.

Félice.

Ça me fait plaisir ce que tu dis des sonorités, parce que j'y ai particulièrement fait attention en travaillant le poème, j'ai voulu faire comme un trompe l'oeil en écriture, un trompe l'oreille, si l'on veut

bisous
Artemisia

[Artemisia]

j'aime beaucoup !!
amitiés

Merci pour ta visite bienveillante,

Amitié

Artemisia

[Artemisia]

Alors moi, je reste coite!!!
Ben oui

Kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss

Non ne sois pas coite, retrouve la parole !
Tout de suite !

biz
Artemisia

[bohemia]

Celui ci je le trouve bien par contre.

Bizzzzzzzzzzzzzzzzzz
Bohémia

[Gaston Kwizera]

j'ai rit deux fois, sur l'hommage à Raymond de Félice et le par contre de Bohémia.
j'ai hoché/ secoué la tête pleins d'autrs fois grâce à Socque/ Artémisia.
et du coup j'embrasse tout le monde

[Félice]

Gaston,ben disons que c'était un hommage à double tranchant...

aurevoir Raymond, avant même le début des matchs, on savait que tétais une fripouille de seconde zone... tu vas le faire renter Trezeget, oui ! ! !

aurevoir Raymond, tes sens dessus dessous et tes doutes planant nous restent de toi... d'ailleurs redisons en choeur ce texte rempli d'évidence :

"ne pas dormir, nuit".

Jolie Fleur, un trompe-l'oreille, tiens donc... quelle étrange sensation que celle d'aimer être trompé... comme une subtilité qui nous défie.

Fé.

[labelledeschamps]

et tout cela peut encore durée un certain temps,
de résurection en réincarnation, nous sommes mal barré !

[Desmaudesmots]

Un éléphant, ça trompe énormément.
Bon ok, c'est nul.

Ici, on pense plutôt à
la trompe délicate
de la libellule
qui voletille
sur l'eau claire
de la source.

En jouant
De ses maux mots

Bien à toi

Maud

[Artemisia]

Hyper-réalisme...

Et comme l'art appartient à celui qui le regarde...Je me sers.

Oui, à ta santé !

Artemisia

[Artemisia]

j'ai rit deux fois, sur l'hommage à Raymond de Félice et le par contre de Bohémia.
j'ai hoché/ secoué la tête pleins d'autrs fois grâce à Socque/ Artémisia.
et du coup j'embrasse tout le monde

Je t'énerve, Gaston?

Gaston,ben disons que c'était un hommage à double tranchant...

aurevoir Raymond, avant même le début des matchs, on savait que tétais une fripouille de seconde zone... tu vas le faire renter Trezeget, oui ! ! !

aurevoir Raymond, tes sens dessus dessous et tes doutes planant nous restent de toi... d'ailleurs redisons en choeur ce texte rempli d'évidence :

"ne pas dormir, nuit".

Jolie Fleur, un trompe-l'oreille, tiens donc... quelle étrange sensation que celle d'aimer être trompé... comme une subtilité qui nous défie.

Fé.

Minime rectification:

La chanson très courte, c'est "Se coucher taaaard... nuit!"

Un éléphant, ça trompe énormément.
Bon ok, c'est nul.

Ici, on pense plutôt à
la trompe délicate
de la libellule
qui voletille
sur l'eau claire
de la source.

En jouant
De ses maux mots

Bien à toi

Maud

Hi hi un éléphant dans un magasin de porcelaine... ou un éléphant sur la soupe...
Oui, mais justement c'est ça le trompe l'oeil
c'est jouer avec la réalité,
pour finir par nous faire douter de la réalité...
prendre des libellules pour des éléphants, et
vice versa
et nous faire entrer de plein pied
dans le rêve
... comme on met les pieds dans le plat
dans le plat du rêve...

Bisous Maud

Artemisia

[Gaston Kwizera]

Je t'énerve, Gaston?

éh, non ! pourquoi ? ro je m'excuse si je me fais mal comprendre, j'ai le chic pour être maladroit...

[Artemisia]

éh, non ! pourquoi ? ro je m'excuse si je me fais mal comprendre, j'ai le chic pour être maladroit...

Ah bon , chouette !

Bisous
Artemisia