Dedalus

L'être n'est peut-être pas nécessairement à relier à l'esprit. Que notre époque soit nihiliste, certes. Cependant, je ne croit pas pour autant qu'il n'y a de l'être que quand il y a, ce qu'il me semble comprendre dans ton texte, de la vie pensante. Celle-ci n'est sûrement qu'un hasard infime dans l'histoire cosmique, mais elle peut aussi donner un sens à l'ensemble. Le reste n'est pas rien, au-delà même de l'humanité, il n'y a pas forcément que le néant. Je crains plus le néant de la pensée matérialiste aujourd'hui que la dispartition de toute forme de vie dans le système solaire le jour ou le soleil explosera. Car aujourd'hui, nous nous flagellons en nous rendant à la barbarie. Mais après que le soleil explose, ensuite il n'y a pas rien. Il y a en quelque sorte le grand miracle du hasard cosmologique. Et la question n'est peut être pas tant de penser après nous, mais déjà nous de nous comporter en humain ici et maintenant et non en machines animales, assoifées de pouvoir et de jouissances matérielles, de plaisirs faciles et grossiers.
Je ne crois pas que la question de l'être par rapport au néant se pose dans un futur tellement lointain qu'il parait hypothétique. Elle se pose pour chacun à tout instant, dans la mesure ou l'on est tenu de faire des choix. Classiquement, Thomas d'Aquin lie l'être, le bon et le beau.
Bref.
Salut.

C'est fort joli, et montre que la langue, pour complexe qu'elle parait, recèle des prodiges et des merveilles. Pourquoi s'en priver, même si des mauvaises langues diront que c'est pédant, élitiste et hermétique (parce qu'ils seront trop fainéant pour ouvrir un dictionnaire et réfléchir aux sens et aux sons), alors que cela peut être si beau. Un petit reproche cependant dans le placement des virgules. Je propose ceci :

"Toujours je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas
Devant ma voix s’étendront jusqu’au sel de ma langue.
L’antitragus se souviendra longtemps de tes douceurs,
Ces saillies concupiscibles que tu me jetais en appas.

Sais-tu que chaque jour est un supplice de cangue,
Que mes mains déversent des tonneaux d’aigreur.
Sur des rizières aux soirs d’été de nos vertes saisons,

Je prierai toujours pour que brille l’étoile de l’Amin
Et que ploie ce bâton qui me traine au sol, si bas.
Je gravirai la mer jusqu’aux flammes de l’ablution
J’allongerai nos heures avec la peau de mes mains

Encore, je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas."

Pas grand'chose en somme.
Salut.

"Il va falloir redevenir chiant,
être poète..."

En même temps, est-ce vraiment le lieu pour cela ?
On ne va pas chier dans une cuisine (et réciproquement, on ne va pas faire la bouffe aux gogues).

Cela dit par ailleurs en passant, si à 17 ans elle ne sait pas se défendre toute seule sur un forum gnangnan, je te conseille de ne jamais la laisser sortir, ta fillette. Parce qu'elle risque de pas faire long feu dans le monde, si elle n'est pas plus dégourdie.

"Oui bien sur, être perfectionniste il suffit de s'appliquer a la tache, et de trouver sa juste place,
aux points et aux virgules, la place des verbes, des adverbes, des conjonctions, des règles
de la syntaxe, des assonances et dissonances dans les vers, et bien d'autres choses encore, oui alors là, il faut être perfectionniste dans la langue française, et je suis bien accord avec toi
belvis.
Toutes , mes amitiés ."

Avec la ponctuation correcte et les virgules correctement placées, cela donne :

"Oui, bien sur. Etre perfectionniste. Il suffit de s'appliquer (a) [à] la tache, et de trouver (sa) [leur] juste place aux points et aux virgules, (la place) [celle] des verbes, des adverbes, des conjonctions, des règles de la syntaxe, des assonances et dissonances dans les vers, et bien d'autres choses encore. Oui, il faut être perfectionniste dans la langue française, et je suis bien accord avec toi, belvis.
Toutes (,) mes amitiés ."

Ave.