Rendus sombres par des méandres libidineux,
Ils caressent le désir de tes aveux.
Le tourment s’empare des êtres fragiles.
Insipides, indolores, sans fougue
Ils disparaissent, s’effacent lentement.
Dans un dernier élan de survie, ils rêvent d’être encore un peu.
Mais ce qui les attend, ils le devinent nettement,
Un sinistre gouffre nauséabond.
Ils tentent d’échapper à cette condition d’êtres en suspends.
Mais on ne les oublie pas !
Il y a des numéros verts pour ça.
Pour qu’ils vomissent leurs pensées pathétiques,
A de pauvres étudiants en mal d’argent.
Douce et tendre vie, que chacun aimerait embrasser,
Il est des insoumis que tu as oublié.
Leurs songes ne rivalisent certes pas avec ceux des illustres.
Doit on pour autant les blâmer d’y croire ?
Un sinistre gouffre nauséabond.
C’est ce qu'il reste à vivre,
Avant de pouvoir s’étendre.
hutin
Member Since 13 Nov 2005Offline Last Active Nov 25 2005 07:04 PM