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libelle

Member Since 30 Apr 2003
Offline Last Active Feb 14 2006 01:35 AM
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Topics I've Started

Fais Tes Griffes Sur Mon Coeur

11 February 2006 - 05:56 PM

Fais tes griffes sur mon cœur
La prairie de l’oubli est en fleurs
Sèche les perles de mes pleurs
Puisqu’au cadran sonne l’heure.
Viens, fais tes griffes sur mon cœur.
Tes griffes sur mon cœur !

J’entends tes mots venus d’ailleurs
Du plus profond de mes peurs
Aucun d’eux ne semble leurre
Comme j’aime ton air rêveur
Viens faire tes griffes sur mon cœur
Tes griffes sur mon cœur !

Le temps tempère mes ardeurs
Mais me décore d’un bel honneur
Quand tu t’arrêtes,  ô laboureur,
Sur mes terres de candeur
Pose tes griffes sur mon cœur,
Tes griffes sur mon cœur !

Dehors le vent se plaint, rageur
La nuit en larmes déjà se meurt
Ton image sans cesse m’effleure
Bravant l’interdit  bien penseur,
Laisse tes griffes sur mon cœur
Tes griffes sur mon cœur !

Quand l’aube viendra t’irradier de bonheur
Posera ses rais nimbés de lueurs
Sur la chevelure de ton âme sœur
Tes caresses et baisers prometteurs
Naîtront de ces griffes sur mon coeur
Ces griffes sur mon cœur !

Libelle/Sea_Reine51 (Février 2006)

Quand l'amour s'échoue

05 June 2005 - 10:08 PM

Dans la brise qui disperse les souvenirs
Un pétale sucré du rosier vient s'enfuir
Se poser sur ma joue, devenue incolore
Oubliée du soleil, et de ton cœur encore !

L'été se gave à la fête des cerises
Tu m'oublies m'a dit l'oiseau, suis-je surprise ?
Les jours s'étirent, sans sortir d'un long sommeil
Ton absence m'éprouve, plus rien ne m'éveille.

Me reste l'azur et tous les rêves qui glissent
Sur ses golfes purs que les nuages esquissent
L'oubli pour boussole, je m'échoue dans tes yeux,

Où je vois quelques larmes, ô songe cruel !
Inonder ton visage qu'un chagrin harcèle
Et je sombre à mon tour dans l'abîme des Dieux.


6Reine (05/06/2005)[/img]

Depuis la nuit d'étang

12 March 2005 - 07:06 PM

Depuis la nuit des temps
Je cherche mon ombre
Dans la lumière sombre
Du tableau noir des ans.

Depuis la nuit d'étang
Ton image perdue
Vient traverser mes nues
Ô rêve évanescent !

Dés que la nuit détend
Son voile de pénombre
Des larmes en surnombre
Pleuvent sur mes printemps.

Depuis des nuits, j'attends
Ton retour, ô mon âme !
Au grand feu de tes flammes
Me consumer autant !

Depuis la nuit d'étang
Savant bourdon tu es
Parti pour trop longtemps
Me laissant délaissée.

Creuses-tu ton étang ?
Oui... Reviens par ici
Les jours s'en vont tremblants
Avec ma joie sont enfouis.

Et cette nuit, j'entends
Ta voix qui me murmure
Tous les mots doux d'antan
Folie que je censure !

Cette nuit d'autan
Balayée par le vent
Hélas, efface la trace
D'un amour rayonnant
Qui n'aurait plus sa place.

Depuis la nuit d'étang
Je cherche ton ombre
Dans la lumière sombre
Dés que l'espoir descend...


Spleen de Libellule - Libellula Depressa - 12/03/2005 -

:wink:  :wink:  à tous les brillants Poètes que je lis ici...  biggrin.gif  biggrin.gif

Quand Février me hante...

19 February 2005 - 11:52 PM

Février me surprend, le cœur roulé en boule
Un souvenir me transperce et je m'écroule
Tant d'images encore vives, comme intactes
Le passé s'impose du plus violent impact.

C'était il y a tant…
Dix-huit ans,
Un nouveau printemps
Si différent,

Les jours étaient de glace dans le miroir brisé
De mon enfance égratignée
Le bonheur absent, comme toujours en cavale
En amont, en aval
Si loin de notre maisonnée.

Flash-back,

Ces lames qui font et défont l'adolescence
Quand l'amour vous surprend en totale innocence
Et enflamme vos nuits, superbe incandescence
Où s'aventurent tremblants désirs en partance.

Toi,

Que je n'ai su comprendre, toi, si mal aimé
Aussi surpris que moi... l'émoi de février
Signe du destin au souffle amer, inachevé
Toi qui dors en mon cœur, au jardin des pensées.

Et tant d'autres,

Des mains tendues aux tendres couleurs d'espoir
Que j'ai serrées si fort au creux de la nuit noire
Cuisantes défaites, si pâles étendards
Reliques sacrées, chapelle de ma mémoire.

Va ! Fais vriller mon âme ô mois des souvenirs
Seule, en exil, en ces jours d'anniversaire
Que pourrais-tu me prendre qui ne fut pris naguère
Sur le toit des années, cours, laisse moi t'enfuir !

Sea_Reine
18/02/05

Fièvre d'un samedi noir

12 February 2005 - 06:04 PM

Le vent rugit, effeuille les fleurs de coton noir
Une poupée délaissée, gît près de la balançoire,
Le jardin semble triste, mais que de promesses !
Sur les branches des nœuds de bourgeons se tressent.

Aucune trace de toi
L'absence caracole
Aucune trace de toi
Même pas une obole.

L'hiver, cette année, n'a pas montré ses crocs
Une saison de plus à t'imaginer en peine
Une saison de plus à broyer ma déveine
A aimer malgré moi l'amer goût des sanglots.

Aucune trace d'émoi
Le silence en farandole
Aucun son ne s'ébat
Même pas un bémol.

Hurle la tempête au dehors et dedans
Tout au fond de mon coeur autrefois implorant
L'amour est à ce prix, capricieux, inconstant
Funambule à ses heures sur la crête des tourments.

Aucune trace de moi
Finies nos années folles
Plus besoin de fausse idole
Et moins encore de toi.

Le vent se pose, caresse les fleurs de coton noir
La poupée oubliée, gît sous la balançoire,
Le jardin n'est plus triste, qui se souvient des promesses
Sur les branches nouées, telles des bourgeons de liesse.


Sea_Reine (12/02/05)