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#336406 La Fête... La Suite

Posted by Jacques Adamski on 22 July 2006 - 09:09 PM in Salon de publication principal

je ne sais pas si une nouvelle, même marquée par la poésie, doit être publiée ici... tant pis, je serais censuré si elle n'a rien à y faire. Voici la suite de "la fête" nouvelle publiée dans "afin qu'l revienne"


La décision

« Il faudrait peut-être le libérer » Sylvie, restait jolie, ces dix-huit années passées sans que celui qu'à l'époque nous appelions, (vous appeliez?) l'écrivain ne s'occupait de son sort. Certes avec quelques kilos supplémentaires, il persévérait à se croire jeune... Ses cheveux châtains étaient passés maintenant au gris-blanc voire blanc sale. Il tentait de se persuader, répétant à qui voulait entendre que les cheveux qui avaient tenté cette migration colorée étaient les seuls qu'il n'avait pas perdus.
Il avait pris aussi quelques kilos, voire même quelques tonnes depuis que Sylvie l'avait pris dans son filet, pour lui la migration était un cas désespéré, comment voler avec ces huit tonnes!
Filetpape était un éléphant d'Asie, Sylvie l'avait simplement appelé ainsi en mémoire du filet qui lui avait permis sa capture. Sylvie était restée telle qu'elle était quand nous l'avions quittée. Hervé semblait avoir pris les années en double, comme s'il lui avait aspiré les années qu'elle n'avait pas voulu assumer.
Sylvie les avait bien nourri. Filetpape en avait profité bien plus qu'Hervé qui n'avait pris que trente kilos. Peu importe, ni l'un ni l'autre ne pourraient plus jamais s'envoler. Hervé ne courait plus après les étoiles, il avait depuis longtemps trouvé la sienne. Il n'avait pas su l'apprivoiser, on n'apprivoise pas les étoiles, on y tend. Hervé, justement, tend à croire que Sylvie a raison. Sylvie a toujours raison, comment donner tort à cette fille restée si puérile dans la même robe rouge sur laquelle des années plus tôt il avait craqué.
L'écrivain la revoit, telle qu'il l'a créée, sa robe rouge moulante avec son petit décolleté qui à l'époque semblait provoquer certains lecteurs. Il a choisi de ne pas la faire vieillir. Miracle de l'écriture, on fait ce qu'on veut, le lecteur subit. Mais est-ce un supplice de contempler à nouveau Sylvie dans la même robe rouge, ses longs cheveux blonds ayant du mal à masquer le décolleté qui aurait converti n'importe quel enfant de choeur à renoncer à la messe. Près de vingt ans après, le coeur d'Hervé battait encore pour elle.
Filetpape ne battait plus des oreilles, il restait au sol, comme s'il s'habituait au climat européen. L'écrivain  n'avançait pas, il s'arrêta pour fumer une Malbarrée lâche, comme si seules des méthodes addictives pouvaient donner une suite à cette histoire sans queue ni tête. Tandis que la queue de   Filetpape continuait à battre sans répits, tentant sans de chasser les moustiques qui auraient fait tâche sur la peau tendre de Sylvie, Hervé réfléchissait.
« Oui »
Par ce simple mot, Hervé mit fin aux quelques minutes de cogitation. Sylvie souriait, pourtant elle s'attendait à cette réponse. D'ailleurs faute de l'avoir elle aurait probablement ouvert un bouton de plus à sa robe. Hervé aurait à nouveau craqué...
Quand ils se sont connus, Hervé et Sylvie n'avaient que deux années de différence, ils en ont maintenant près de quarante. Comment donner tort à celle qui pourrait presque être votre petite fille.
Il restait maintenant à trouver le moyen de le renvoyer at home. Chez GrosVosPosts les colis étaient limités en poids et il eut fallu une cure bi-annuelle chez Vais-Vache-Here pour lui permettre de rentrer dans l'enveloppe. Il fallait donc trouver une autre voie.
L'écrivain décida donc de clore le chapitre, afin que tous se reposent pour trouver une solution qui paraisse plausible à l'admirable lecteur que vous êtes.

Le choix

L'écrivain se trouvait seul face à ce choix cornélien. Fallait-il donner un suite à cette nouvelle, vieillie par les années. Les come back ont un goût de réchauffé, les histoires finies ne se recommencent pas. L'infini n'existe pas, sauf peut-être le souvenir de toi dans mes bras.
Sylvie attendait patiemment que l'écrivain décide à nouveau de s'occuper du trio infernal.
« Vous avez une idée pour la suite? » demanda-t-il à nos trois amis.
« Non » répondirent-ils en choeur.
Filetpape n'avait franchement pas envie de partir, il espérait que l'écrivain abandonne cette tragédie qu'il allait subir. Lui aussi il était amoureux de Sylvie. Soudainement il semblait si triste de cette suite inopportune. Avez-vous déjà vu un éléphant triste? Ses yeux semblent tomber plus bas que ses oreilles.
L'écrivain s'attacha à continuer. Filetpape lui n'était jamais attaché, Hervé et Sylvie aimaient la liberté et avaient choisi de le laisser vadrouiller, dès qu'il n'était plus de taille à rester dans son bocal.
Comment vous parler du jour où à trois ils allèrent voir une liste de mariage dans un magasin de porcelaine. Marie s'était mariée, que de temps passé depuis le jour où Hervé s'était assoupi sur ses épaules. Peu importe, ce qui nous intéresse tous c'est le sort réservé à Filetpape.
Pourtant Marie n'avait pas trouvé dans son mariage ce qu'elle espérait. Gilbert n'était pas l'homme idéal, certes, mais il aimait Marie.
Y-a-il un homme idéal? Marie y croyait encore, comme on croit en Dieu, sans l'avoir jamais rencontré.
La BM était trop vieille pour supporter les huit tonnes, il fallait chercher une autre solution. Hervé avait gardé sa BM, c'était le témoin de sa rencontre avec Sylvie. L'éléphant attendait impatiemment de connaître le sort qu'on lui réservait.
Un lecteur impatient secoua son livre en criant « tu nous le dis ce que tu vas en faire de c't'éléphant connard! ». L'écrivain prit la mouche et décida de faire patienter un peu plus l'ensemble des lecteurs, sublime vengeance personnelle.
La mouche était noire, ses ailes transparentes. A son sourire malsain et son haleine on pouvait deviner quel était son dernier repas. A y penser, Hervé s'absenta cinq minutes dans ce lieu de méditation où, pour la première fois, il ne prit pas de livre. Il avait décidé de profiter de ce replis stratégique pour trouver une solution. Il y perdit quelques grammes sans y trouver la moindre sortie. Il avait certes trouvé la sortie des WC, mais pas de sortie au problème qui commence à tourmenter tous ceux qui ont encore le courage de ne pas passer ces écrits par la fenêtre.
« Bon dieu, le deuxième chapitre est bientôt clos et je ne sais toujours pas où je vais » Le cri de l'écrivain réveilla un lecteur étourdi. « tu peux fermer le chapitre si tu veux moi je vais dormir ».
L'écrivain acquiesça.

Interlude

Filetpape était assis devant sa toile, il aimait peindre. L'araignée le regardait depuis sa toile. Notre ami ne peignait que des tableaux en trompe l'oeil. Normal me direz-vous pour un éléphant. Il aimait peindre Sylvie à l'entrée du paradis. Sylvie aimait ces peintures. L'écrivain non. Il décida de les laisser à deux pour oublier cinq minutes ces penchants artistiques. L'écrivain avait pourtant un penchant pour Sylvie, ses jambes frisaient la perfection, ses cheveux ne frisaient que depuis sa dernière visite chez le coiffeur. Tous trois l'aimaient avec ses cheveux frisés.
L'écrivain avait connecté directement son stylo à sa moelle épinière afin de créer une écriture réflexe. Un lecteur eut subitement le réflexe de jeter la nouvelle par la fenêtre.
« Splatsch » fit-elle sur la passante qui passait sans penser à recevoir les pensées évaporées du cerveau de cet être réflexe. L'écrivain censura la description des feuilles imbibées d'encre à peine séchée  sur le chapeau de la vieille.
Sylvie était nue, on est toujours nu à l'entrée du paradis, pourtant il y fait moins chaud qu'en enfer. Filetpape la peignait toujours nue. Fantasme animal ou mémoire du temps où elle se promenait en tenue d'Adam devant le bocal. Va savoir!
On reconnaissait bien le paradis, les hôtes semblaient s'ennuyer à en mourir. Peut-être souhaitaient-ils mourir à nouveau afin de se retrouver en enfer, là où les femmes sont nues aussi mais, selon les initiés, bien plus chaudes.
Encore quelques touches et le tableau sera clos. L'araignée, de sa toile, jetait un oeil tout en essayant de le rattraper. L'écrivain perdait le fil de l'histoire, l'araignée non!
Filetpape était heureux de cet interlude qui lui permettait de profiter encore un peu de Sylvie.
Hervé dormait, comme a son habitude. La musique dégagée par la peinture de Filetpape avait le don de l'endormir. Il rêvait à Sylvie, celle qu'elle était, celle qui n'a jamais changé.
La chaleur estivale faisait sécher brutalement la peinture de l'éléphant qui n'avait pas le droit à l'erreur. L'araignée surveillait ardemment le chant du pinceau sur la toile qu'elle avait hier elle même tissée.
Encore trois coups de pinceau sur cette toile qui ne méritait peut-être pas d'être battue et le chapitre pourra voir poindre le point final.
L'écrivain se réveilla en attendant parler de point final, il tenait à le placer lui-même.
« Toi tu me laisses terminer ou je t'écrase » lui dit Filetpape sans ménagement. L'écrivain obéit, son début d'embonpoint ne représentait rien face aux huit tonnes de la bête.
Il laissa l'éléphant terminer son ouvrage, tandis qu'il retournait se fumer une Malbarrée lâche. Avant de partir il donna rendez-vous au prochain chapitre à nos intelligents lecteurs qui, flattés, décidèrent de continuer de s'abreuver de ces mots mélangés.

Le voyage

La BM démarrait sur les chapeaux de roue et sur le chapeau de la vieille qui l'avait négligemment jeté dans le caniveau après la chute inopinée du précédent chapitre. Hervé roulait vers Manimania, chercher un panier à chat. Filetpape, après avoir taché sa toile s'était fait tout petit. Sylvie savait que ça ne durerait pas. Elle envoya donc Hervé faire cette course urgente. La voiture semblait perdre les sens.
A cette vitesse elle consommait beaucoup d'essence.
« b'jour m'sieur, un panier à chat s'vous plait »
« Il me reste M, L, et XXL j'ai plus de XL, en ce moment les chats excellent dans cette taille ».
« C'est pour un éléphant honteux »
« Le M suffira, quand on aime on se suffit de peu »
« M'ci monsieur, c'est combien? »
« 17h45, je ferme dans un quart d'heure »
La BM repartait, sans demander son reste, même si un bon reste n'est jamais mauvais. Hervé tendit la panier à Sylvie, elle y mit un coussin d'ouate avant d'y placer Filetpape. Notre éléphant de service lui fit un dernier sourire. Il se souvint du jour ou il s'était laissé attraper dans son filet. Hervé aussi.
Il prirent tous trois la direction de l'aéroport de Moisi Ca Décolle. Sylvie avait pris soin de réserver un vol pour Bangkok, de là ils aviseraient. L'écrivain s'en fout, il ne les suivra pas, il bosse demain.
Jérémy traversait la chaussée.
« Que fait-il là ce connard! » meugla hervé. Il n'aimait pas Jérémy. Jérémy était tellement petit qu'il avait peine à dépasser le pare-chocs de la BM. Il était tellement laid qu'il avait cassé tout les miroirs de sa maison. Jérémy sera toujours petit, tout le monde s'en fout. La BM continua évitant soigneusement ce tas de chair difforme qui aurait pu la salir.
Les avions attendaient nos amis, pour les emmener à Bangkok. Là bas Filetpape trouvera une âme soeur, ils auront beaucoup d'oeufs et l'histoire sera à recommencer...
Depuis longtemps le vent avait soufflé les étoiles. La fête a gardé ce goût amer du souvenir, Sylvie sa robe rouge, le petit chat est mort...
La fin n'existe pas, l'histoire n'existe pas, juste quelques mots pour se dire que nous existons.
Là bas, il faudra le libérer.



#334284 Oiseaux De Passage

Posted by Jacques Adamski on 10 July 2006 - 08:40 PM in Salon de publication principal

Vous avez fait ma vie
Chers oiseaux de passage
Passantes de ma folie
Lumières du paysage

Ces instants de bonheur
Que l'on met bout à bout
Nous réchauffent le coeur
Et nous rendent un peu fou

Si la vie est si belle
C'est peut-être de toi
La tendre Isabelle
La jolie Barbara

Un sourire volé
Et quelques tendres mots
Une femme embrassée
Une larme un sanglot

Éclairs dans la mémoire
Musique au fond du coeur
Lorsque l'on broie du noir
On revoit ce bonheur

Vos yeux sont tatoués
A jamais sur ma peau
Vous m'avez fait rêver
Libéré de mes maux

J'ai gagné le bonheur
Quand je vous ai connues
Et sans ces quelques heures
Que serais-je devenu

Vous avez fait ma vie
Chers oiseaux de passage
Passantes de ma folie
Lumières du paysage



#331540 Fête Des Pères

Posted by Jacques Adamski on 26 June 2006 - 11:26 PM in Salon de publication principal

Citation (Elysa @ Jun 27 2006, 12:12 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Je ne peux critiquer ici ce poème, alors voilà, il est beau, il vient du coeur, c'est le meilleur ( ce qui vient du coeur)

Kiss

merci
bisous



#331530 Fête Des Pères

Posted by Jacques Adamski on 26 June 2006 - 10:25 PM in Salon de publication principal

Chaque Année
Tu me fais
Ces présents
Que je prends
T'embrassant

Le papier
Tout froissé
Je déchire
Sans rien dire

Seul ton geste
En moi reste
Ton plaisir
De m'offrir
L'ustensile
Inutile

Des cadeaux
J'en ai eu
Le plus beau
Le sais-tu
Tu me l'as
Offert à
Ma dernière
Fête des pères

En venant
Simplement

M'éveiller
M'embrasser

Dire tout bas
Je t'aime papa

La valeur
De cela
En mon coeur
Restera
Toujours

Celui-la
C'est le tien
C'est le mien
Je le prends
Simplement
C'est l'amour



#330834 Le Miroir Du Passé

Posted by Jacques Adamski on 23 June 2006 - 01:20 PM in Salon de publication principal

Le miroir du passé
Reflète mon image
Et le crime imparfait
Des malices de l'âge
Derrière les apparences
Du visage vieilli
Il reste l'enfance
Qui habite ma vie
Et le clown si triste
Que je suis si souvent
N'a pas fini la liste
Qu'avait prévu l'enfant
Si j'offre le sourire
A tous les gens que j'aime
C'est pour cacher le pire
Le malheur et la peine
Quand derrière la vie
Et le visage d'ange
Se cache la folie
Et les rêves étranges
Et parfois le miroir
Se plaît à nous cacher
Les cris de désespoirs
D'une âme tourmentée



#330833 Fête De La Musique

Posted by Jacques Adamski on 23 June 2006 - 01:18 PM in Salon de publication principal

tu as certainement raison... peut être que la fête de la musique cette année avait quelques absences pour moi...
En tout cas merci



#330824 Fête De La Musique

Posted by Jacques Adamski on 23 June 2006 - 01:03 PM in Salon de publication principal

Dehors n'est plus hier
Et la musique fuit
Pourtant je persévère
A combattre la nuit
Au hasard de la rue
Là où mes pas me mènent
Sur les pavés vaincus
Tous les rythmes m'entrainent
Je plonge et je m'égare
Au milieu de la foule
Quand au son des trottoirs
Quelques canettes roulent
La musique parfois
Revient me rappeler
Que cet hymne à la joie
Est une ode à l'été
Quand le cri des guitares
Réveille mon coeur blessé
Je me fais le scénar
Du rêveur éveillé
Je me mets à danser
Et mon corps m'appartient
Je me mets à danser
Il est déjà demain



#329891 La Mer

Posted by Jacques Adamski on 19 June 2006 - 03:19 PM in Salon de publication principal

Citation (Elysa @ Jun 19 2006, 03:48 PM) <{POST_SNAPBACK}>
La mer, l'amer, la mère, l'âme mère.

L'homme n'est rien, n'est-ce pas? face à elle.

il y a puisé ses origines et y revient parfois
merci



#329883 Souvenirs

Posted by Jacques Adamski on 19 June 2006 - 03:09 PM in Salon de publication principal

Citation (Elysa @ Jun 19 2006, 03:53 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Et l'on aime, oui, j'aime ces mots empreints d'espoir que, quelque-part, l'on se souvienne, parce-que, on a aimé, aimé tellement que savoir que c'est fini, fait mal, non par égoïsme mais pour tout ce que l'on a partagé.

rien n'est jamais fini tant que restent les souvenirs
merci



#329861 La Mer

Posted by Jacques Adamski on 19 June 2006 - 02:26 PM in Salon de publication principal

Lorsque la mer efface
Les larmes trop perdues
Des femmes qui enlacent
Des marins disparus

Quand la mer se retire
En rejetant les corps
En broyant les soupirs
De ceux qui croient encore

Lorsque le sable affiche
Ces plaies non refermées
Les pauvres et les riches
Y voient leurs sorts scellés

La mer est une amante
Susceptible parfois
Certes elle n'est pas méchante
Elle vous prend dans ses bras



#329854 Souvenirs

Posted by Jacques Adamski on 19 June 2006 - 01:56 PM in Salon de publication principal

Te souviens-tu encore
De ces mots effacés
Au fond de moi gardés
Comme des perles d'or

Et ces instants bénis
Où tu me souriais
Et où je te disais
Je t'aime pour la vie

Ces moments éphémères
Toujours gravés en moi
Quand je cherche pourquoi
La vie peut être enfer

Et quelques SMS
Soigneusement gardés
En mémoire du passé
Et des instants de liesse

Est-ce que tu effaces
Ma peau contre ta peau
Et ce ce tout petit mot
Accroché à la glace

Demain n'est plus hier
Ni même aujourd'hui
Dans le temps qui nous fuit
Je cherche mes repères

Te souviens-tu encore
D'avoir un jour aimé
Un père un peu paumé
Un gosse aux cheveux d'or



#327560 Destroy

Posted by Jacques Adamski on 07 June 2006 - 01:05 PM in Salon de publication principal

Citation (emeline @ Jun 7 2006, 02:00 PM) <{POST_SNAPBACK}>
no more drama,
this is wonderful

Thank's wink.gif



#327552 Destroy

Posted by Jacques Adamski on 07 June 2006 - 12:52 PM in Salon de publication principal

Dans mon âme destroy
J'ai paumé mon avenir
Everyday no more joy
Je vais de mal en pire

Je veux garder ma haine
Pour sortir de ce trou
Exorciser la peine
Ne pas devenir fou

Quand le noir de l'asphalte
M'appelle sans arrêt
la douleur que j'exalte
Me dit tu n'es pas prêt

Dépasser les limites
Jusqu'à n'être plus moi
Quand la vie va trop vite
Dès que tu n'es plus là

Se battre à en crever
Pour prouver qu'on existe
Une vie dépassée
Comme un désert sans piste

Et juste quelques mots
Pour prouver que l'on vit
My life is a sorrow
Je m'allonge et je fuis



#327551 Si La Vie

Posted by Jacques Adamski on 07 June 2006 - 12:51 PM in Salon de publication principal

Citation (Nady-Mary @ Jun 6 2006, 09:23 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Bonsoir Jacques,

J'ai aimé tes mots...
Tu sais offrir à la fois une musique légère comme un petit vent d'été et une densité au fond...

Une goutte de pluie vient de tomber dans le creux de ma main... "Une vérité" de la vie... parfois !

Merci pour ce moment.

Amitiés

Nady-Mary

merci tes mots me donnent envie de ne pas garder pour moi ce que j'écris... rolleyes.gif
Qui est-ce qui répond "dommage"? biggrin.gif



#327550 Tu Es...

Posted by Jacques Adamski on 07 June 2006 - 12:48 PM in Salon de publication principal

merci... tout simplement une histoire sans fin pour une femme sans fin wink.gif



#327246 Si La Vie

Posted by Jacques Adamski on 05 June 2006 - 10:48 PM in Salon de publication principal

Citation (Hauteur @ Jun 5 2006, 09:50 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Bonsoir, Jacques,

j'ai bien aimé ce texte, il a de la musique et quelque chose qui vole.

Quelque chose de rapide.
Juste un mot, cependant,
sur des rimes trop pauvres,
qui gênent la lecture à mon très humble avis :
Et si la vie n'était
avec
Quand le conte de fée

Tournent en monochrome
avec
Du réveil qui sonne

Et si la vie n'était
avec
Se plaît à fredonner

Et si la vie n'était
avec
Un hiver sans été
C'est juste un avis.

Amitié
Hauteur

merci... tu as peut-être raison, j'aime par moment couper avec des rimes pauvres pour rompre la musicalité.



#327200 Tu Es...

Posted by Jacques Adamski on 05 June 2006 - 08:07 PM in Salon de publication principal

Tu es ma femme sans fin
Mon sourire et mon chemin
Tu es ma différence
Mon passé et mon enfance

Tu es mon avenir
Mon meilleur et mon pire
Celle que j'ai pas gardée
Que j'ai pas su protéger

Tu restes mon hier
Celle que j'aurais du faire mère
Le miracle de ma vie
Même quand tu es partie

Tu es mon grand secret
Le fantôme de mes pensées
Celle que j'attends encore
Même au delà de la mort

Quand sonnent les regrets
De t'avoir emprisonnée
J'aimerais si souvent
Revivre les bons moments

Tu es ma femme sans fin
Mon sourire et mon chemin
Ma vie intérieure
Ma portion de bonheur



#327160 Si La Vie

Posted by Jacques Adamski on 05 June 2006 - 03:49 PM in Salon de publication principal

Et si la vie n'était
Qu'un rêve où l'on se perd
Quand le conte de fée
Se transforme en enfer
Quand toutes les couleurs
Tournent en monochrome
Juste quand il est l'heure
Du réveil qui sonne

Et si la vie n'était
Qu'un chant triste que l'on
Se plaît à fredonner
Jusqu'à perdre raison
Quand on a trop gâché
Nos instants de bonheur
Quand on est fatigué
De vivre à contre coeur

Et si la vie n'était
Qu'un cauchemar sans fin
Un hiver sans été
Aujourd'hui sans demain
Quand les glaces enferment
Nos espoirs tourmentés
Au moment où l'on ferme
Le livre du passé



#324567 Apocalypse No

Posted by Jacques Adamski on 23 May 2006 - 03:04 PM in Salon de publication principal

Citation (lacape @ May 2 2006, 07:44 AM) <{POST_SNAPBACK}>
une image forte, j'en s'ens l'odeur, du beau travail !!

merci... justes quelques mots lachés un soir de déprime



#324314 La Raison

Posted by Jacques Adamski on 22 May 2006 - 02:21 PM in Salon de publication principal

Quand la raison ignore
Le cri qu'on a au coeur
Quand la passion dévore
Ce surplus de bonheur
A gagner

Quand la peur de demain
Nous transforme aujourd'hui
Quand le jeu du malin
Quelquefois nous ennuie
S'enlacer

Quand la main dans la main
Sur le sable quelques pas
Ont montré le chemin
Du bonheur que l'on a
D'être à deux

Quand on ne sait plus bien
Si c'est à Cupidon
Que l'on doit d'être bien
Très bien même si l'on
Ne le veut

Il reste ce sourire
Cette force qui nous prend
Cette joie et ces rires
Et tous ces bons moments
A passer



#324313 Le Présent.

Posted by Jacques Adamski on 22 May 2006 - 02:19 PM in Salon de publication principal

Ces mots simples on les ressent comme une douce mélodie en notre esprit...
merci



#324308 Rêve

Posted by Jacques Adamski on 22 May 2006 - 01:35 PM in Salon de publication principal

A l'échelle des étoiles
Nos ages sont dérisoires
Nos deux vies peu banales
Se rencontrent en espoir

Une bouffée d'air frais
Me réveille parfois
Quand tout me paraissait
Dépassé malgré moi

Ton sourire envahit
Mon âme tourmentée
Je te vois et je ris
Suis bien à tes côtés

Je voudrais te promettre
Mais souvent j'ose pas
La force du paraitre
Nous détruit quelquefois

Quand la peur d'à nouveau
Retomber dans l'après
Revivre les sanglots
D'un choix qu'on a gaché

Et pourtant cet enfant
Dont tu m'as tant parlé
Que tu désires tant
Hier je l'ai rêvé



#319108 Apocalypse No

Posted by Jacques Adamski on 01 May 2006 - 11:21 PM in Salon de publication principal

Le miroir de l'apocalypse s'est brisé
Denys d'Alexandrie se remet à gagner
Les sirènes rebelles
Qui hantent nos mémoires
De leurs chants infidèles
En nos nuits de cafard
Et bien plus loin que tout
La vie nous précipite
Vers le décor des fous
Où l'on passe la limite
Du néant au réveil
Ou du noir au soleil
Quand le monstre à trois têtes
S'entête
Autour des corps lynchés
Aux mâts de l'avenir
Un sombre défilé
Dans cet immense empire
Et sortent des égouts
Les rats du renouveau
Et ce pendant que nous
Retournons au caveau
Oiseaux déchiquetés
Par des chiens sanguinaires
Rappellent le passé
Et signalent l'enfer
Au delà du miroir
Se brisent nos passions
Le feu d'un encensoir
S'élève vers l'Orion



#318808 Demain

Posted by Jacques Adamski on 29 April 2006 - 07:37 AM in Salon de publication principal

Citation (ambreance @ Apr 28 2006, 11:48 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Jacques,
Tes mots sont touchants, délicats,
écorchés car douloureux .
demain sera un autre jour
au seuil de la nuit
un matin de vie
à oser,
d'évidence.
Amicalement,
Ambréance

merci



#318708 Demain

Posted by Jacques Adamski on 28 April 2006 - 05:55 PM in Salon de publication principal

Lorsque l'indifférence
Commence à nous bouffer
Quand la dernière chance
Commence à s'effacer
Dépassé

Le sourire de l'été
S'annonce hivernal
Ce dont on a rêvé
La mer est un canal
Censuré

Quand le son d'une voix
Se transforme en absence
Quand encore une fois
A perdu la patience
Du passé

Quand la musique sonne
Comme fait le canon
Une saison d'automne
Nous laisse comme un con
A chialer

Le sourire de l'enfant
Vient pour nous rappeler
La perte du présent
Qu'on a pas su gagner
Désolé

Le silence s'installe
Au delà des complexes
Comme la pierre tombale
Sonne le glas du sexe
Sans arrêt

Demain sera encore
Le clone d'aujourd'hui
Une vie dans la mort
Un matin dans la nuit
Décimé