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#350155 Pourrait Mieux Faire

Posted by picoulet on 10 October 2006 - 08:28 PM in Salon de publication principal

(travail baclé en 2 heures de colle ... le 10/10 !!)

Blousé, grisé
Bluesy, grisou
Je suis fou de coudre
Mes coups de foudre
Sur mon coeur que je saupoudre
De quelques pleurs
Et sur tes grains me moudre
Vainqueur
Et sur mes erreurs m'absoudre
Rancoeur

Je m'embobine
Sur ma filmographie
Série B, oscar nanar
En sous-titré
Je sais que tu t'en vas...

J'appuie sur la touche dièse
Ca me plante sur la case départ
J'passe mon tour, c'est pas malin
A la niche le chien-chien

Je m'envole à l'arraché
Me rayer en mention inutile
Je t'attends
Ma tendresse crie famine
Je t'ai caressée tout l'été
Et me voilà fort dépourvu
Maintenant que tu m'as quittu
Alors je fais la queue au don d'orgasmes
Remplir une petite fiche
Enjoliver mon profil
Maquiller une photo d'il y a 10 ans
Et chasser la vieille chatte solitaire
Je la prendrai au rayon Parkinson
Que nous profitions, dès potron-minette
-l'instinct de survie-
De mes ultimes sursauts
Par erreur et par surprise
Par hasard et par bonheur

Putain! je me lézarde
A l'aube de mes cinquantes balais
Remise en question
Remise à zéro
Zéro pour la question
Je n'ai rien, je ne suis rien
Un vilain petit connard

Les femmes me grand-guignol
Et me pistent aux étoiles
Mais je suis seul dans l'arène
A me tendre (si, si je le suis) des bâtons
Gnafron!

Tous ces baisers que jamais je n'ai donné
Toutes ces caresses que j'ai gardées
Vont m'étouffer...



#338093 Séance à Tarif Non Conventionné

Posted by picoulet on 04 August 2006 - 11:53 AM in Salon de publication principal

à quoi je sers
vidé, sans élan
mais sans dédain
je reste enfant
si au jardin des daines
je ne vois plus tes yeux de biche?

à quoi je sers
pour quels effets
si tu me plantes
en dégriffe
comme une proie à mes affres?

la dame oiselle
-j'ai déconné- a décollé
pour changer d'aire
nid de fleurs nid de couronnes

à quoi je sers
au négatif
si des haines m'infectent?
ton départ est anti-corps
dans un conte à miner
mes envies de toi

à quoi je sers
pantin enroulé
à coller sur du papier tue-mouches
-too much-
mes cafards
et chiffrer mes dégâts
endosser mes échecs
les classer par ordre alphabétique
dans mon cahier à spirales
et les guigner
quand j'ai pas la cerise

cinquante ans que je suis en guerre civile
et je vitupère et mère...



#337852 Le Chant Des Dunes

Posted by picoulet on 02 August 2006 - 12:50 PM in Salon de publication principal

(Vol. 2 en direct live, son stéréo mollo mollo. Un des airs que je préfère)

Elle est belle
à faire pâlir tous les étés

Bonne de recomm'
je rate le coche
avec diligence
je prends la mouche
comme un coq
dans l'obscurité
je m'entends pas pleurer
et je ci-gît
sigisbée chatré en plein vol
lapidé dix fois
dilapidé
à jeter le dévolu
sur mon révolu
je suis en ciel de traîne
indécent, incandescent
index cent pour cent
je me descends
en flèche de tout bois
arc-bouté
à ma corde
sensible et usé
à sauter raide
dans mes virages
m'emplafonner le noeud gordien.

je m'apimoie
je m'api-toi
happy toi ? ah.. pis, moi !
je n'ai même plus
envie du rien
que toi
tes souffles exaltés
pour me fendiller
en triple axel ou double lutz
(à vous Cognac-Jay, à vous Guy)
sur la glace
en cherchant ton regard
imprimé copyright tous droits réservés
dans ma mémoire
d'un âne

je voudrais un brin
de ton grain
de peau
folie!!
elle est belle
à faire pâlir tous les étés
je l'ai connue
un peu
je me reflue, tendu
dans mon non-vivre.......



#337814 J'avais Changé Les Rideaux De Ma Chambre

Posted by picoulet on 02 August 2006 - 05:25 AM in Salon de publication principal

(non abouti... mais j'suis pas fini non plus)

tu pars, dis?
tu pars
pardi...
je suis un des ratés
je cours au bouillon
un laissé pour con
un omis d'office

et je me pilonne sur tes ombres
déjà
de plein fouet, en pleine tronche
tu t'arraches ça m'arrache
me tenaille
me mord, vivant
le vide de l'absente
et mes larmes qui me tailladent

tu arrêtes
comme un angle vif
qui me pique, qui me tranche
je retourne dans mon coin

au rayon des maux d'amour
je connais toutes les blessures
par coeur
et je me gratifie d'un stage
de dévalorisation
du sur mesure, bien dans mes plis
sous toutes mes coutures
propre sur moi
à ourler mon chagrin
à ta peau
et dans mes dédales
j'y carre mes chimères
j'ai pas su t'envoler vers des îles
moins illusoires

des fois il était le vilain crapaud qui se métamorphosait en prince charmant. je coasse encore, je coasse toujours. je me suis planté dans le décor.
si ça se trouve, j'étais déjà mort.



#332992 Floralies

Posted by picoulet on 05 July 2006 - 05:13 AM in Salon de publication principal

Rose des vents
Tu me percutes plein coeur
A dessiner ton tréma
En couleurs vertige
Sur mon horizon...
Rose biblio
Tu me jettes dans l'ailleurs
Et je jardine en secret
Nos emmêlimêlos
Rose de Jéricho...
Je perds pied et les rimes
Primerose ou passerose
Mais je m'en fous de joie
Je ne conjugue plus sans toi...
Je t'aime dans l'aujourd'hui
Par hier
Pour demain
Rose des sables
Et si tu me pédoncules
Je te botanique-nique
Tu m'affleures de peau
Je t'effleure bleue en bouquet
Sous ton Lévis, corolle
Ou calice, pays des merveilles
Je m'éclos en ivresse
A glaner tes pollens
Je te marguerite
A en perdre les pétales
Quand je quatre-heure tes sucs miellés
Et me saoule de ton eau de rose



#319046 Je Déraille Hagard, Ok?

Posted by picoulet on 01 May 2006 - 05:02 PM in Salon de publication principal

Visite des locaux et du train-train…


Je dérange dehors
J’enrage dedans
Je me rétame sans teint
Sur de floues réflexions
Des arrêts sur image
Même que je flashe black
Le clown blanc déguste
J’suis en voie d’extinction


J’ergote comme un pou laid
Sur mes lentes humeurs
Qui suis-je ou j’suis qui ?
En avoir ou pas ?
En hêtre ou en sapin ?
J’entasse des briques à l’égo
Que je touche de trois fois rien
Aux galeries m’a-tu-vu-pas-pris
C’est mes chevilles qui redémarrent…
Je suis rien du tout
Dans le tout ou rien
En toutou, viens !
Un moins que rien du tout


J’arpente au long cours
Et en large mes déficits
Au fond du tiroir, qu’est-ce ?
Mes ex, cédant à mes vides,
Excisent mes escarres
Exemptent mes esquives
Extirpent mes esquilles


Je m’altère mondialiste
Sur la folie des hommes
Je chiale dans mon carcan
Mes aventures chez les RG
Les règles de trois
Les preuves par meuf
C’est plus facile de refaire le monde
Que de se changer soi
Que tu hais ou que tu n’aies pas
Quand tu nais tu n’es
Qu’une pâte à modeler
Un playmobil

Je me lamente
Sec comme un thé
La vie m’aguichait fermée
De ses paillettes télévisuelles
De ses isoloirs en rideau
De douche écossaise
La vie cabosse, martèle, lamine
Comme une descente au fond
Pour le billet retour tu pleures
Aux objets trouvés…
De quoi tu te plains ?
T’es pas le plus malheureux
Y a pire ailleurs (la cène et les gars laids)
Et alors…
C’est toujours le matin qu’on guillotine
Et j’aime le matin
Je voudrais mourir à l’aube
En toi



#315839 Bavette Blues

Posted by picoulet on 16 April 2006 - 02:38 PM in Salon de publication principal

(Thérapie chez mon boucher
Alimentaire, mon cher Watson! dit-il car il a beaucoup d'humour)

A Chateaubriand

J'étale
Tranches de vie, sketchs hachés
Collection de mes bleus
Mon p'tit coeur a l'onglée

Sur la planche à découper
J'évince mon double, mon jumeau
De ma creuse vie
J'lui fais la peau
J'lui fais l'appoint, mort

J'suis qu'un bleu
Coeur saignant
Sans filet et faux
Derrière mes grilles
Je deviens carne
A battre la semelle
A bout de nerfs
Je bous à l'étouffer
Avant de flancher
Reprendre le collier
Me remettre dans le bain
Marri

Je cogite à la noix, coco
Même sur le plat
Je suis en côte
Je me fricasse à toutes les sauces
Je marche en de vains
Espoirs d'être cru
Tartarin
Mais je suis cuit

Reste la poêle à gratter...



#315515 Autour Du Café

Posted by picoulet on 14 April 2006 - 06:37 PM in Salon de publication principal

ah! j'adore......

j'suis pas aussi élogieux que toi dans les coms, mais c'est sincère...

hé...



#311770 Je Suis Dur Avec Toi

Posted by picoulet on 03 April 2006 - 08:09 AM in Salon de publication principal

Tu me prends dans tes bas
Tu me pièges dans tes rets
Sauvage touffeur
Balancé
Déhanché
Fragiles fréquences
Sur l'élégance
De ta cambrure
Quand tu me bascules
En fondu enchaîné
Coco charnelle
Dans tes échancrures

Ta bouche estampille
Des lèvres entrouvertes
Rouges
Sur ma fièvre
Et ma langue
Irisée de ta pulpe
Abuse de tes moires

Tu me prends dans tes bas
Tu me pièges dans tes rets
Lever nos voilures
Moiteur de nos orages
Dérive lascive
Sur tes mouillures

De plus tu m'oins
L'addiction de nos corps
En plongée
Pression de nos fluides
Poussées verticales
Vers l'extrême horizon

Plaisir croissant
Tu m'éclipses
Pleine lune
Et je redeviens poussière...



#306683 Embarquement Porte X

Posted by picoulet on 20 March 2006 - 05:46 AM in Salon de publication principal

merci à vous toutes tous....

d'habitude je suis très peu lu et encore moins commenté... sauf Christophe le hamster
qui épluche mes gribouillis de fond en comble... je le soupçonne de psychiatriser mes lignes!

et pis je n'aime pas faire remonter mes rimailles... alors je vous remercie ici aussi des vos coms sur "devis à trépas"... oui christophe il est moins amour à mort... encore que... va savoir si je ne suis pas mort sur une ultime bandaison?

des veuves par poignées....

sangsues, elles?

merci encore......



#305968 Embarquement Porte X

Posted by picoulet on 18 March 2006 - 07:04 AM in Salon de publication principal

Ton souffle me décolle, tu m’envoles de nuit
En traversée de tes plaisirs sur Air Transes
Bord à bord à ton palais d’Angkor, doux bail
Tu me seychelles quand je m’empire State Building


Je stromboli de tes caresses sous Cap Horn
Me déboussole dans tes jardins suspendus
Je colosse de Rhodes dans ton temple d’Artémis
Avions-nous déjà franchi autant de frontières?


Tu m’offres des turbulences sous tes latitudes
En parallèle de voyages au septième ciel
Des approches, cap vers ta Cité Interdite
En allers retours au séant pacifique....



#304116 Variations Sur Le Manque

Posted by picoulet on 11 March 2006 - 08:46 PM in Salon de publication principal

(en direct de mon état désuni)


Je moisis en poste restante
Abonné aux amours absentes
De l’utilité du rien
A la futilité de tout
Signe astral pro-lémurien
Ascendant chez vieux matou

Il fait un peu plus froid
Depuis que tu n’es plus là
Je me dévaste de déplaisir
A tomber en lambeaux de peau
La tienne pour unique loisir
Princesse, j’en bave de crapaud

Je te veux chaude
A me bleuir
Que tu me suicides
Dans tes sanctuaires humides
Que tu m’azures
De tes morsures
Des arcs-en-ciel
A mes usures
Cicatricielles
(son mari)

Tu m’as quitté sans résistance
De toi je recèle ici l’ombre
De nos vertiges en déportance
Là nos ébats sulfureux en trombe

De mes entrelacs
A tes entrechats
Pas de deux, pas de nous
Patatras

Je te veux chaude
A me blêmir
J’peux pas oublier, pas encore
Malgré cette balafre
Je vais fermer les volets
Tu sais, ça me rassure….



#302417 Devis à Trépas

Posted by picoulet on 05 March 2006 - 09:35 AM in Salon de publication principal

Fausse soyeuse
La faucheuse
Me dépouille
Entre errements et agonie

Je suis le feu tout flamme
A la urne
A l'adieu
Pas de croix
Sur le chemin
L'enfer me ment

Dans le cortège
Les femmes que j'ai trahies
Me protègent

L'arbre a grandi
Coeur saigné par mes flèches
Et des initiales
Pour épitaphe

Mon dernier lit...

Quatre planches, des clous
En noir
Des veuves par poignées
D'amour



#295946 Procès Verbal En 2 Ex.

Posted by picoulet on 05 February 2006 - 06:27 PM in Salon de publication principal

(des fois je me parle)


La vie c’est un cri
Que tu gueules en naissant
Un long aboi obsédant
Dont l’écho te poursuit
Strident comme le trépan
A te débonder les tympans
A te débrider la violence
A te charbonner l’innocence

L’avortement était encore un crime
Je suis né mort né morne
Aveugle et déjà je braille
Sagittaire agité éjecté
Au confluent de l’inutile
De l’abandon et du rêve disloqué
Là où se tressent les peurs…
Depuis je carbone 14
Mes angoisses fœtales
Mes ennuis étouffés de gosse
Mes aventures en avatars
Mes avanies en avalanche
Mes aversions avinées à venir
Avenir avorté, avanti à vau-l’eau
A m’aviver pour m’avilir

Je veux vivre de sexe et d’eau fraîche
Des déchirements passionnels
Toujours vos  jours manquent à mes nuits
Je m’hypothèque sur mes aspérités
Vous êtes trop belles pour moi

Je vous déifie, je vous défie
J’ai le mal de vos pays
Je m’échoue par petits bouts sur vos lisières
En dessinant des cartes du monde
Danses lascives, concertos de peaux
Chaque heure je vous déshabille
Puis je me dérobe, je me débats
Et je hiéroglyphe mes mémoires
Sur mes électrocardiogrammes

Je suis venu, je vous ai vues
Vous m’avez vaincu, vain dieu
On dit que les poètes sont maudits
Et je ne suis pas poète..



#291664 l'effet papillon de nuit

Posted by picoulet on 25 January 2006 - 07:35 PM in Salon de publication principal

Je me saisis sur le vif
à braiser mes paradoxes
les discordes sur ma pomme
Les femmes me tenaillent
entre des vices sans fin
et délits de fuite en avant

Mais je nous veux
entre mes bras
entre tes cuisses
à s’arroser
de nos ivresses
à s’embuer
dans nos étreintes

Des p’tits seins c’est joli
Des qui débordent de la main aussi

Tu me kidnappes à la grisaille
m’ensoleilles de ta bouche ardente
Délectation de nos sexes al dente
Je m’évade sur tes fragrances intimes
côté cour et côté jardin…
A l’unisson de nos deux souffles
alunissons sur la mille et deuxième nuit
Sur la musique rauque de nos égarements
pianotons à quatre mains
des symphonies à s’achever
et des Rhapsody in Blue de toutes les couleurs
De nos mouillures nous maquillerons
des fous rires à la Joconde
et des lèvres rouges pulpeuses aux Mariannes de plâtre
Nous roulerons sur les dunes ocrées
pour t’en polir des plages de sable blanc
Je t’aliénerai mes écumes par vagues
et je te dessinerai des troupeaux de moutons
Nous prendrons les trains de nuit
pour dérailler sur nos caprices
s’offrir des Espagne, des Venise, des Grèce…

Nous ne nous perdrons pas
ailleurs que dans la folie de nos corps
à corps éperdus
Duels de peaux
Joute de jouissance
Tango d’orgasmes pour les amants !

J’ai encore rêvé d’elles
la la la la
Pirouette
Cacahuète
Sous la couette
I am raidi



#288952 Plans intérieurs à l'échelle 1 (avec vue sur l'amour)

Posted by picoulet on 19 January 2006 - 06:20 AM in Salon de publication principal

Je me désabuse
Sur mes vertigineuses impasses
Le père est manque
J'barbotte taxes incluses
Carapaçonnant ma carcasse
Dans mes calanques
La vie c'est un coup de projo en pleine gueule

Je me torsade
Des mailles à partir au grand large
Noyer père et mère
Croisades de rasades
Pour m'emmitoufler dans les marges
M'ahurir de chimères
Je suis monté en kit sans le service après-vente

Je m'indiffère
A souder mes plis à plates coutures
Douleurs du jour
Et nuits précaires
Je ressasse mes amours immatures
Mes Oradour
Je suis usé, vous êtes taboues suicide affectif

Je m'extirpe
De mes trips, des vides prédateurs
Des plans cul
Je me dissipe
Peut-être pour une ultime greffe du coeur
J'sais plus...
S'il faut aimer pour vivre ou vivre pour aimer



#287450 Elles sont belles mes salades! et fraîches!

Posted by picoulet on 15 January 2006 - 05:34 PM in Salon de publication principal

Je m'épave
De carambolages
Sur tête-à-queue
Sirène
De dérapages
Sans tête ni queue
Schizophréne
Pleine déprave...

Je m'unisexe
Sur des traquenards
En libre service
Chez l'affectif
Des coups de poignard
Dans le factice
Instrospectif
Exil à l'île d'ex...

Y a pas que les filles qui chialent
J'ai l'âme sur le fil du rasoir
J'hermaphrodite et j'asocial
Sur des éjaculations illusoires

Je me rends, jette mes larmes à vos pieds
Et les mains liées
Vous me faites mourir à petit feu de paille
Je m'emballe où vous me consumez tout de suite? Aïe....



#284055 Expertise au contrôle technique

Posted by picoulet on 04 January 2006 - 08:49 AM in Salon de publication principal

Laissez moi en déraison
A vif, à jeun et à découvert
La vie est une prison
A ciel ouvert

J'arrose mes petites fleurs d'asphalte
Je t'aime un peu trop beaucoup à la folie
Des parterres où se mêlent ancolies
Et des guirlandes de lavande
Y a des cons qui piétinent mes plates-bandes
J'veux pas qu'on me reformate

Dans cette majorité silencieuse
Sirupeuse et si fielleuse
Parfumée au formol
Je traîne mes casseroles
Dans cet univers nuisible
Aux peines incompressibles
Aux pensées exfoliantes
La folie est mal pensante

Lancez moi le premier crachat...
Rêvez vos vies au télé-achat
Marinez dans vos à priori
Clouez les rêves au pilori
Chassez le canard WC
N'oubliez pas d'aller voter
Cotisez pour votre secte
La vie me débecte

Je voudrais juste un bout de désert
Et toi
Pour cicatriser nos misères
Sans loi
M'endormir éreinté dans ton corps
Et nos caresses qui édulcorent
Nos morsures
Mais aussi les vieilles blessures

J'ai mal aux femmes
A mes fantasmes
Je psychotrope
Je me misanthrope

Je suis au fond du trou
Au coup par coup.....

(deuxième ricochet)



#281703 La maison fait crédit

Posted by picoulet on 28 December 2005 - 10:56 AM in Salon de publication principal

Je solde mes caresses à prix coûtants, je les brade comptant. Cash cache. J'aime les amours impossibles, elles laissent moins de regrets... Il n'y a que l'espoir à caresser. Je me pends à ma corde sensible. Je m'écrabouille sur mes escarbilles.

Je suis du parti de rien, de ceux qui font débat sur une jarretelle, une dentelle, m'aiment-elles.... Toutes ces belles et rebelles dans des amours virtuelles.

Chacune me laisse en fouillis. A raconter nos sueurs dans mes gribouillis. A raconter nos nuits sans heures, où la tendresse s'enveloppe sur des peaux humides, à l'abri de nos baisers, dans le silence de nos souffles animaux. Motus et bouche cousue, lèvres scellées au miel de nos jouissances. Chacune je les prends à bras le corps, chacune me cabosse. Les femmes sont des fées, je suis défait.

L'amour est un leurre pour combler des solitudes. Ensemble on s'use, on s'esquinte, on se rapièce, on s'habitue puis on fait comme si...

Je perds pied dans le perpète.

Dis moi, c'est quoi l'amour? C'est quand l'amour? Si tu me chatoies c'en est de l'amour? L'amour se donne et se reprend.. Comme la main, dans un jeu. Parfois l'amour te gifle, te pousse ou te retient. L'amour c'est où? La vie vaut-elle le cul d'être vécoup?

J'ai un doute. J'vais pas bien, je vous aime et pourtant je vous fuis, reconnaissant des plaisirs que vous me distillez. Tous ces jeux de séduction qui s'ensoleillent en jeu de paume. Et vous le savez par coeur, du bout de votre doigt. Résillez moi! Envoûtez moi dans vos tabous! Vous me lacérez dans vos interdits... Vous tailladez mes nuits de vos souffles éraillés puis vous disparaissez  vous blottir dans les bras de vos mecs... À l'ombre de votre confort. Au creux de vos années de vie.. commune, comme une banale fatalité... Ah! C'est beau l'amour....
Moi je m'atrophie sur des amours que je demande et refuse, et vous vous êtes en mal d'histoires de princesse, de petits lutins qui électrisent vos fantasmes, de cheval blanc pour galoper le coeur tapant vers les émotions perdues depuis l'adolescence... Vous mendiez ce que vous n'avez plus... De la douceur, de l'attention, des caresses pendant des heures... Mais juste en virtuel.. Pour ne pas vous sentir coupables. Pour ne pas trahir des serments de fidélité.. Fidèles alitées... Parce que vous savez que ce soir vous ferez l'amour avec votre légitime, votre légal,  mais vous savez aussi comment il vous prendra, comme d'habitude, vous savez à quel moment il vous pénétrera, vous savez à quel moment vous lui direz que vous jouissez... A quel instant vous vous caresserez, seule, encore, lorsqu'il se retournera de son côté...

Alors, nous nous retrouvons par clavier interposé. J'échange mon écoute et ma tendresse contre votre peau virtuelle. On se troque nos triques, nos trips, nos streaps. Avec nos tripes. Des yeux qui brillent. Du sang qui bouillonne. Des mots qui se laissent aller dans une valse romantique. Des tourbillons dans l'émoi. Des caresses réinventées, des baisers colorés. Vous savez, alors, vous donner sans retenue. Et je savoure vos instants de liberté... Que vous me racontez, juste avant de m'endormir..

Et...
Et puis...
Epuisez moi...



#277726 Pour des siècles et des cyclamens

Posted by picoulet on 13 December 2005 - 07:21 PM in Salon de publication principal

J'suis qu'un p'tit branleur
Un pinceau trois couleurs
Maquiller de bon coeur
Les crève-coeurs

Je suis las, coi
Etcetéra
Je caracole
Sur tes caracos
Tu me cocoles
Mes fiascos
Ca rapicole
Mes toxicos
Tu sais, non tu ne sais pas
Et puis non.. rien ... non scuse moi

Les tarots me taraudent
Le galva me galvaude
Chic tu me chiquenaudes
Sucrée comme une reine-claude
J'empile je compile
Je me désopile je m'horripile (ou face)
Face à face facétieux
Façonnier sans façon face aux cieux
La vie est conne
Elle nous braconne
Au collet monté
Notre liberté
T'entends l'ambulance
Y a urgence

Elle me dit de me soigner
Je voudrais l'éloigner
De baisers par poignées
Lâche moi que je te cours après
Le temps nous effiloche
Le bluesy me filoche
Le monde est moche
Les hommes s'amochent
La terre est sanguine
Passe moi tes vitamines...

Tes cheveux mal attachés
Quelques mèches sur ton épaule dénudée
La naissance de tes seins pointés
Sous ton pull en V
Putain! elle est là la vie

(fin du 1er ricochet... à suivre)



#274815 La vie, mes triques (tome II)

Posted by picoulet on 05 December 2005 - 05:58 AM in Salon de publication principal

merci à tous les deux de vous être arrêtés sur mes gribouillis

l'arrêt était facultatif...


Gainsbourg, Bashung, Thiefaine... ben vi on écoute les mêmes écritures...

la vie est bluesy... nos décors sont tristes... je crois pas en l'homme... mais les femmes me font bander....

dieu avait l'Adam dur. Alors il créa Eve.



#274711 La vie, mes triques (tome II)

Posted by picoulet on 04 December 2005 - 06:42 PM in Salon de publication principal

(04/12/57 - 04/12/05)



J'ai le fond de moi un peu frais
Je passerais bien Noël à tes balconnets

Je cotonne, je floconne, je m'amidonne
Je fais dans l'hecto pascal et le minibar
J'ai dilapidé mon stock de phéromones
A trop vouloir vous mater j'ai fripé mon regard

Je désespère et fils, pas amène
Ceint d'esprits des succubes
(t'as vu je fais le poète, tagada pouet pouet)
Des chasseresses qui me malmènent
Saoul de leur ventre je titube

J'ai joué mes numéros
J'ai gagné la vie
Rien ne m'a plu
Je finirai au zoo
A faire des grimaces
Pour des cacahuètes
Aux voyages scolaires

J'ai l'envie de rien
D'un trou béant
Chaud comme le ventre de la terre

J'ai vérifié ma pression d'huile
Je suis en miettes, j'donne le ton
Pas d'aplomb je tiens plus qu'à un fil
Putain c'est long un marathon!

J'ai le fond de moi un peu frais
Je passerais bien Noël à tes balconnets

Je m'apocalypse now
Décadence infernale
Que faire de mes dix doigts
Si tu n'es pas là
Je me cuis à la vapeur?
Je m'emballe sous vide?
Je permute, je me commute
Je disgrâce tous azimuts
Je traîne d'un pas vide
Apprivoiser les heures
Car tu n'es pas là
Que faire de mes dix doigts?
Arracher des images subliminales
Pour me mettre le chaos

J'ai envie de rien. Pas même de mourir. M'allonger et attendre. Attendre que les fleurs bourgeonnent à mes silences. Cligner des yeux pour valider le temps. Disparaître dans un désert de sable. Ou de neige. L'immensité et sa solitude. A écouter mon petit prince... Qui frappe à ma porte.

J'ai le fond de moi tout frais
Je passerais bien Noël à tes balconnets

Si j'arrête de fumer
Je fais une embellie pulmonaire
Si j'arrête de vous aimer
Je me hache dès les préliminaires
J'ai envie de toi
C'est pas rien....



#272878 J'élucubre (et San Antonio aussi)

Posted by picoulet on 27 November 2005 - 04:53 PM in Salon de publication principal

J’élucubre, (et San Antonio aussi)

Je m’agite, je cogite, je donne de la gîte. Je m’escamote, je m’émotte, je me compote plein les bottes, j’ai les chocottes et je barbote. Je m’asticote. Je fais le décompte et je me grime pour me payer un baril de rimes, en leasing au hard discount. T’as pas vu mes habits de clown ?
Je me surfais sur la toile, pour être honnête, à vocabuler contre nature mes disettes. Putain, j’suis pas poète ! Rien qu’un gribouilleur qui se la pète plus haut que son curriculum et qui vous épate blanche dans sa tanière de mots. J’écris pour être libre, recherche d ‘équilibre sur mes coups bas coupables. Je me mets à table pour vous servir mes verbiages sur ralenti de mes pétoches et des femmes.
Souvent je m’affale, en rafales.
Sais-tu qu’il m’arrive d’avoir mal ?
J’voudrais mourir en déraison, sur une ultime bandaison. Pendu à des jarretelles. Autour de tes reins. Et je t’éclipse de lune. Et je me cogne aux étoiles. Et puis rester raide bandant, pour être moins seul sous le linceul. Rester vers tes talons aiguilles vert comme un sapin. Mais les femmes me sont trop belles, je ne sais que me couper des elles, je ne sais écrire d’elles que j’en souffre, qu’elles me hantent, je me suis buté à l’amante, assoiffé sur leurs dunes, noyé dans leurs lagunes. Je suis mort cent fois, ni loi, mille fois en mille et une nuits, baladin je lampe leur peau, à toutes ces âmes qui se sont ouvertes au cher hasard de mes rêves éveillés. Le rêve fait mal.
Il transperce les chairs et les tripes. Je veux du sexe, merde ! ! De la sueur et des cris. Des souffles rauques polis à nos langues. Des yeux qui sexorbitent, des doigts enflammés sur des frissons, des corps pantelants sous nos à-coups, des caresses soumises à nos désirs.
Pour panser ces entailles, je vous couche, mes belles, sur une feuille blanche. Je vous bucolise des rendez-vous au creux d’une ligne, au point d’une phrase. Puis je vous attends…. Je vous prends à mes mots.
Les mots qui s’invitent, s’évitent, s’inventent et s’éventent. Qui s’affolent, s’enfilent, se faufilent, se faux-frèrent et se contrefont consensuels, se contrefoutent, se violent, se voilent, se retournent, se détournent dans tous les sens, s’encensent sans souci, si sensibles….

Invite moi sur ta marelle
Dans ton septième ciel…

Les mots vocalisent, se focalisent, se volatilisent, ils s’utilisent, ils s’envolent et s’enlovent et je suis dans le trou du souffleur, pour regarder sous vos jupes et faire le marieur de mots, l’entremetteur en scène.
J’élucubre et j’élucide, je prodigue que j’ai du cœur à l’ouvrage en jouant avec les mots comme je joue avec vos peaux…
Les mots, je leur fais l’amour puis ils s’en vont mourir dans l’oubli de la toile. Un jour aussi, je mourrai… mais sans un mot.



#272199 salle des pas perdus

Posted by picoulet on 24 November 2005 - 06:41 PM in Salon de publication principal

merci à tous les deux...
Christophe, ton commentaire me touche

je ne suis qu'un mec, avec mes émotions, avec mes envies d'aimer, mes doutes et mes peurs que je gribouille... donner pour recevoir... mais en suis-je capable? vraiment capable?

des fois je me dis que les femmes sont trop belles pour moi.... et j'aime écrire qu'elles me font mal et me hantent...



#271971 salle des pas perdus

Posted by picoulet on 24 November 2005 - 06:24 AM in Salon de publication principal

Je me morfonds comme un pion
J'passe mon tour, j'suis en prison
Je me désunis en latéral
En chien de fusil, c'est d'la balle
Je m'élime le bout des ongles
A gratter la nuit tes ombres
Que je chine à mes impatiences
Contre ma mauvaise conscience

Je fermente, je germe à me languir
D'amuse-bouches que veux-tu
Je joue de l'appeau -cela va de soie-
Pour oiseler tes vertiges
Le temps de l'hiver
Je te broderai un manteau de baisers
Que le froid ne s'y jette pas
Je dessinerai sur ton ventre
Des arabesques en écho à tes souffles
A me gercer les lèvres
Je t'enluminerai des odes
Comme des rimes à tes ivresses
A me brûler la langue
Je....

Je me noie dans mon trop-plein
Je m'agglutine sur un rêve
Brisé, en dents de si
Si tu viens...
Si tu...
Si...