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[picoulet]

Je me désabuse
Sur mes vertigineuses impasses
Le père est manque
J'barbotte taxes incluses
Carapaçonnant ma carcasse
Dans mes calanques
La vie c'est un coup de projo en pleine gueule

Je me torsade
Des mailles à partir au grand large
Noyer père et mère
Croisades de rasades
Pour m'emmitoufler dans les marges
M'ahurir de chimères
Je suis monté en kit sans le service après-vente

Je m'indiffère
A souder mes plis à plates coutures
Douleurs du jour
Et nuits précaires
Je ressasse mes amours immatures
Mes Oradour
Je suis usé, vous êtes taboues suicide affectif

Je m'extirpe
De mes trips, des vides prédateurs
Des plans cul
Je me dissipe
Peut-être pour une ultime greffe du coeur
J'sais plus...
S'il faut aimer pour vivre ou vivre pour aimer

[vallée]

bon

ça me rappelle
trop l'atelier

c'est le seul inconvénient

mais picoulet
rien que pour son nom occitan

et sa lucidité

la fin est superflue

[Gaston Kwizera]

trés bon
des formules bien trouvées

Je me désabuse
Sur mes vertigineuses impasses

[le hamster]

Picoulet pose sa valise.

Une belle profession de foi, en tout cas.
Aimer pour vivre, vivre pour aimer : j'aime beaucoup cette interrogation. Chez moi c'est une affirmation, cela résume toute ma vie.

Peut-être égoïste, je sais...
Mais j'men fous
J'assume.

Picoulet aussi
Et assure
Rouge pair et ne manque pas.


Amicalement

Christophe