Lumière de nuit ou crépuscule,
Celle de l'ombre chaude au soir
Ridicule : je ne le manquerai plus.
L'heure jaune allonge le visage
Cireux, cierge incendié et noir,
Déjà, du temps qui coule
Encore un peu
Creuse la joue
Ombre un regard qui n'est plus flou
Et l'encre roule, encore un peu.
Gomme des jours que j'efface,
Ces années sans toi écroulées, croûlantes,
- Mortes,
Nues sous la cendre froide
Depuis si longtemps déjà, les foyers
Arrosés d'eau du ciel éteints,
A jamais oubliés.
Mais que l'ombre demeure.
Fermina
Member Since 04 Jan 2006Offline Last Active Jan 05 2006 01:41 PM