Comme égaré, dans ce féroce orage
Après avoirs long temps erré, au- dessus de la mer ;
Ayant nagé en plein tourment, à force de m’épuiser
Allant avec ma tristesse, mourir au sein d’un naufrage.
Regardant sur les rives de mon désespoir tous ces mirages,
Vagues d’agonies dans des tempêtes, ou les ondes ont écumé
Et bien loin, dans l’infini d’une mer de sang, ou je vais m’abîmer
Vais-je ! Tendre mes mains convulsées, vers les rives d’oubli d’un rivage.
Aussi — mon cher Bernard — sur l’espace de ton regard circulaire arrêté
Tu attaches ton regard incertain, sur une mer d’étoiles constellées
Où dix mille tourbillonnements, de bourrasque et d’ondes t’on renversée.
Tu voyais le ciel en feu s’élever, au dessus des cieux, bien souvent,
Et je vois encore, Bernard a la merci, des morsures du vent
Son regard triste s’attache, sur les rives infinies d’un amour attristé.
Comme égaré, Dans Ce Féroce Orage ...
Started by bernardo, Aug 25 2006 09:39 PM
1 reply to this topic
1 user(s) are reading this topic
0 members, 1 guests, 0 anonymous users