6 replies to this topic

[Eden]

il y a une image par terre
un stylo immobile

la télé gambille en arrière-plan
quand le bébé dort apaisé
des angoisses de l'éveil

plus rien n'ose
sinon l'air qui transmet l'instant
et la lumière qui tamise la nuit

à la série fugace fuit la série fugace de la série
c'est le rappel des échos

le lit forme un zèbre aplati par un phénomène de couette
dans ces environs on y décerne des pastels en pavés
un concert muet

l'impersonnel devient vivace sous le joug
des univers qui pullulent dans chaque souffle

il s'agit d'une époque d'une probabilité poétique
comme trois feuilles au sol éparpillées
avec des mots à l'envers sur le papier

[serioscal]

à la série fugace fuit la série fugace de la série
c'est le rappel des échos

Fouchtra !

Beau poème,
en toute objectivité, bien sûr.

[Salam]

C'est un poème où l'on se sent bien si j'ose dire
Une invitation -pas une effraction-qui nous amène aussi à refermer la porte
Après visite, sans faitre de bruit, avec les vers de fin qui rappellent ceux du début
Mon ressenti sur ces mots bien écrits.
Salam

[Huruboon]

énigmatique , un peu trop mathématique à mon goût avec du charme quand même, vivant mais raturé.

[Tyi]

J'ai lu/vu dans ce texte le temps suspendu, le silence ou le repos, un intervalle entre deux souffles.
L'ensemble est appaisant parce que bien maîtrisé par la structure visuelle du poème ; il y affleure cependant une sorte de 'douleur' (j'ai du mal trouver ici le mot juste), de gène peut-être, comme une imminence ou un souvenir.
Ma lecture.

[Sakury]

il s'agit d'une époque d'une probabilité poétique
comme trois feuilles au sol éparpillées
avec des mots à l'envers sur le papier

[Eden]

merci de vos lectures, il s'agissait d'une description d'espace donc ta lecture Juliette reste vraie car toute lecture se vaut.

saluti