Tout au fond désolé d'un centre commercial
brille le mirage d'une grande surface.
Dans le vide créé l'espace découvert
sous la vive noirceur d'une pluie passagère
un carré d'eau fâné des restes de faillites
des inscriptions tombées dans l'oreille d'un Sourd
des êtres bleus émiettés au long du chemin.
L'offre et la demande faite à quelque Marie
d'un article entrevu dans la foule d'articles
et ce dans la langue mourante du pays
d'un monde retourné pétrifié en structures
dessous les néons impeccables des tropiques.
Puis par la voie d'un bus retour de l'Envoyé
vers son Dieu parmi les pelures de Sept Cieux.
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: versac31
Community Stats
- Group TLPsien
- Active Posts 4
- Profile Views 7,574
- Member Title .............................
- Age Age Unknown
- Birthday Birthday Unknown
-
Gender
Not Telling
0
Neutral
User Tools
Topics I've Started
Plan Sur La Comète
22 December 2006 - 07:03 AM
Physique Des Villes
22 December 2006 - 06:56 AM
Il y a dans les villes des poches de vide
où le bruit des hommes mordu par le silence
meurt doucement livide
où le Sens se ferme blanc.
Des boulevards des cathédrales
des feuilles mortes des flèches verticales
où le coeur oblique erre tourne se perd.
Il y a dans les villes des poches de vide
d'où partent des rues étoilées droites de solitude
Des poches de vide retournées sur le Vide.
Ailleurs c'est le trou plein des eaux informatiques
la ceinture de châsteté technologique
le cran du mirage qui serre serre l'activité des Spectres.
où le bruit des hommes mordu par le silence
meurt doucement livide
où le Sens se ferme blanc.
Des boulevards des cathédrales
des feuilles mortes des flèches verticales
où le coeur oblique erre tourne se perd.
Il y a dans les villes des poches de vide
d'où partent des rues étoilées droites de solitude
Des poches de vide retournées sur le Vide.
Ailleurs c'est le trou plein des eaux informatiques
la ceinture de châsteté technologique
le cran du mirage qui serre serre l'activité des Spectres.
Ah Si Je Revenais à Moi.............
21 December 2006 - 12:58 PM
Ah si je revenais à moi
dans ma maison sans fondations ni toit
mais je me défenestrerais
m'éparpillerais hâletant dans les rues de votre ville
la nuit commençant plus noire
le jour finissant plus blanc
commanderais un café que je ne boirais pas
prendrais chez un psychiatre rendez-vous aussitôt déploré
serais ici et là en haut en bas
entrerais côté cour pour sortir côté jardin
demanderais sans attendre vos réponses
tout et rien le possible et l'impossible
ne vous haïrais pas pas même ne vous aimerais
puis fatigué dans un sous-bois d'artifice
irais me lover
agrippant une végétation pauvre
pleurant pleurant pleurant.
Ah si je revenais à moi
vous ne sauriez qui je suis.
dans ma maison sans fondations ni toit
mais je me défenestrerais
m'éparpillerais hâletant dans les rues de votre ville
la nuit commençant plus noire
le jour finissant plus blanc
commanderais un café que je ne boirais pas
prendrais chez un psychiatre rendez-vous aussitôt déploré
serais ici et là en haut en bas
entrerais côté cour pour sortir côté jardin
demanderais sans attendre vos réponses
tout et rien le possible et l'impossible
ne vous haïrais pas pas même ne vous aimerais
puis fatigué dans un sous-bois d'artifice
irais me lover
agrippant une végétation pauvre
pleurant pleurant pleurant.
Ah si je revenais à moi
vous ne sauriez qui je suis.
Tracés De La Mort
21 December 2006 - 12:52 PM
J'aime des pelles mécaniques
les hécatombes interrompues
des pelles mécaniques au centre des poussières
le geste suspendu des grues
la cassure pauvre de la brique et des poutres
l'absurde d'un mur encore debout
cette pleine mesure d'abandon.
*****
Nos pas perdus dans les feuilles mortes
un soir sous les climats de l'automne
la lecture funèbre des arbres
plus bas le deuil verdâtre des canaux.
Sur le mur absurde d'une désaffection
nos glissements pensifs d'ombre
avant de gagner les premières lueurs
le brasier des Agonisants.
*****
Viendra le temps où nous regretterons
la grisaille multiple des murs
où nous glisserons Apparents
sur le poli fini du verre.
les hécatombes interrompues
des pelles mécaniques au centre des poussières
le geste suspendu des grues
la cassure pauvre de la brique et des poutres
l'absurde d'un mur encore debout
cette pleine mesure d'abandon.
*****
Nos pas perdus dans les feuilles mortes
un soir sous les climats de l'automne
la lecture funèbre des arbres
plus bas le deuil verdâtre des canaux.
Sur le mur absurde d'une désaffection
nos glissements pensifs d'ombre
avant de gagner les premières lueurs
le brasier des Agonisants.
*****
Viendra le temps où nous regretterons
la grisaille multiple des murs
où nous glisserons Apparents
sur le poli fini du verre.
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: versac31
- Privacy Policy
- Poésie française ·