GRIFFES D’AUTOMNE
Lacérée par les griffes de l’automne
Moi, pauvre chair égarée, je frissonne.
Mon âme est obscure et prend un peu froid.
L’été se meurt, sourds sentiments d’émoi.
Suavement fleuri, rire en éclat
Embrassant l’aube, lors, sonne le glas.
Ruissellent nos vies de dissonance
En pâles teintes de nos évidences.
Cueillir au ciel, que la brume caresse,
Un bouquet démentiel de fleurs tendresse.
L’ombre ensevelie du vent se marie
Au songe muet de la neige en sursis.
J’erre dans les ruelles de mes rêves
Amours de givre qu’étoiles soulèvent.
Mots s’enroulent aux caresses d’instants
Et illuminent la chanson du vent.
Mes pas aveugles perdus dans la dune
Et l’été n’est plus qu’un fétu de lune,
Prenant vie dans le miroir de tes mots,
Secret enlacé aux hymnes des eaux…
Le 05 novembre 2005
Lacérée par les griffes de l’automne
Moi, pauvre chair égarée, je frissonne.
Mon âme est obscure et prend un peu froid.
L’été se meurt, sourds sentiments d’émoi.
Suavement fleuri, rire en éclat
Embrassant l’aube, lors, sonne le glas.
Ruissellent nos vies de dissonance
En pâles teintes de nos évidences.
Cueillir au ciel, que la brume caresse,
Un bouquet démentiel de fleurs tendresse.
L’ombre ensevelie du vent se marie
Au songe muet de la neige en sursis.
J’erre dans les ruelles de mes rêves
Amours de givre qu’étoiles soulèvent.
Mots s’enroulent aux caresses d’instants
Et illuminent la chanson du vent.
Mes pas aveugles perdus dans la dune
Et l’été n’est plus qu’un fétu de lune,
Prenant vie dans le miroir de tes mots,
Secret enlacé aux hymnes des eaux…
Le 05 novembre 2005