J'entends sortir sa silhouette de mon acrylique
Frôle mon beau croquis, casse ma chaise
Me jette son regard sorti de mon vinylique
Il y a ici les larmes de mon ancre noiraude,
Mais aussi les lavis pourris de mon âme d'artiste
Mes œuvres Gouaches aussi, et mes perles en émeraude
Qui scintillent comme une étoile céleste.
Il y a ici ma pochade, mon aquarelle violine
Semée d'honneur. L'œuvre ! J'en caresse l'horizon
Un immense pan, bordé de tigelles alizarines.
C'est ma fierté. La chaconne de mes chansons.
Je vous assure, il y a ici un calice topaze
Je le vois à l'arrière plan de mon carnaval
Je l'entends ! Il libère une à une les phases
De mon apogée. Sa présence ici est anormale.
Je voudrais être la note vibrante de ma peinture
Etre en cavale et m'échapper des reflets miscibles.
Et pour être enfin satisfait, j'irais vivre dans la nature,
Et fuir, car ici, les choses de la vie sont sensibles.