La nuit est un objet noir posé sur une table.
De forme oblongue.
La nuit ressemble à une porte.
Mais elle ressemble plus
A un objet
Oblong.
Je suis un petit caillou
Elément de l’objet oblong.
Et je danse en immobile.
Bleu sont mes dessous
De tapis de salon.
Pensée qui me viens.
J’ai posé sur le coin de ma table
Un objet noir de forme oblongue.
Je veux être au premier rang
Lorsque s’élancera la révolution incroyable
Passe un lapin itinérant.
A son cou est noué
Le symbole de la lenteur.
Dans mon coin ou es-ce dans un espace circulaire
J’éteins ma machine à penser
Les pendules du monde à Zéro.
Non, je me trompe,
Il n’y a plus de pendules
Et le zéro s’est effacé de son rôle dans l’être.
Tout, je dis bien tout,
S’est évanouis sur un Polaroid flou
Qui avait eu comme fonction
D’être le portrait d’un visage.
Hier, vous vous rendez pas compte.
Vraiment, vous n’en avez aucune idée.
Hier j’ai croisé, sirotant un Red Bull
a la terrasse du café de Sidonie
Ben vous ne devinerez jamais.
Louis number 14 du nom.
Roi soleil, oui lui-même
Exactement le gars qui chiais en dessous des escaliers de Versailles.
Le gars Himself que l’on nommais sous les couvertures
Le roi des Nazes.
Celui qui pour rattraper le coup
Se fit nommer par les gens qui le connaissaient
D’activités extra couvertes
Le roi Soleil.
Il faut dire.
Je fus assez nerveux.
Mais le voir lui, en chair et en os.
Vivant et respirant de toutes ses pores
En train de siroter
As if nothing happened
Un Red Bull au travers une paille.
Je m’approchais de lui
Pour lui demander un autographe.
Mais vous ne savez pas quoi.
Le bonhomme, ben je ne sais pas si c’est gardé secret national.
Ben pour le dire sans fioritures
Il pue le rat mort né dans les déchets de sa race.
Emane de ce gars Soleil
Une odeur qui répugnerais
Le marquis de Sade en son humeur la plus perverse.
Mais je ne pouvais pas passer à côté
De cette occasion rarissime.
Je m’approchais de lui.
Et au moment où je tendis le premier muscle
Pour provoquer le premier son
Du premier mot
De ma phrase.
Une douleur féroce et soudaine
Fit irruption dans mon épaule gauche.
Ce fut accompagné d’un bruit d’arme à feu.
En tombant comme au ralenti vers le sol
Je vis que se trouvais face à moi
Un peloton d’exécution.
A un mètre derrière le roi Louis.
Tous visant de leurs canon
Ma personne.
Ce fut la, chers amis que je vis la mort.
Sans avoir le premier indice à fournir à ma raison
Concernant ces événements précédant ma mort
De 5 minutes chrono.
Moi qui croyais avoir existé
En l’an 2005
Louis The Fourteenth
Started by regard blanc, Mar 15 2006 09:22 PM
3 replies to this topic
#1
Posted 15 March 2006 - 09:22 PM
#2
Posted 15 March 2006 - 09:36 PM
j'aime bien le début
aprés l'histoire avec Louis XIV, c'est naze, enfin j'ai pas vu l'interet
mais le début est vraiment bien
aprés l'histoire avec Louis XIV, c'est naze, enfin j'ai pas vu l'interet
mais le début est vraiment bien
#3
Posted 18 March 2006 - 11:07 PM
Citation (Gaston Kwizera @ Mar 15 2006, 09:36 PM) <{POST_SNAPBACK}>
j'aime bien le début
aprés l'histoire avec Louis XIV, c'est naze, enfin j'ai pas vu l'interet
mais le début est vraiment bien
aprés l'histoire avec Louis XIV, c'est naze, enfin j'ai pas vu l'interet
mais le début est vraiment bien
merci , je ne sais pas toujours ou je dois m'aretter.
#4
Posted 18 March 2006 - 11:14 PM
Citation (regard blanc @ Mar 18 2006, 11:07 PM) <{POST_SNAPBACK}>
merci , je ne sais pas toujours ou je dois m'aretter.
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