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Hera

Member Since 15 Dec 2003
Offline Last Active Dec 01 2006 12:22 AM
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Topics I've Started

Sans Risquer De Se Quitter

01 December 2006 - 12:23 AM

Sans risquer de se quitter
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Le soleil avait passé un bel  été
Il avait vécu des mois d’intense amour
Caressant, embrassant chaque jour
Sa belle à qui son brillant il offrait
¤
Puis se vint l’automne qui le frustra
De belle il ne toucha plus, disparue
Le grand mur des nuages ingénus
Lui couchait les yeux, où est tu ma diva
¤
Elle lui avait chanté les cantiques
De ses beaux  volcans, de ses mers
Se son  humanité dans  la galère
Il la  rassurait lui, l’ amant sympathique
¤
Pour elle Il décida alors qu’il brûlerait
Un peu plus de ses atomes amoureux
Pour faire fondre en jaloux  impétueux
Son ennemi juré, les nuages  frustrants
¤
Il les transperça pour les occire à sa chaleur
Puis s’en alla lécher la belle épine dorsale
De sa terre qui l’aguichait, fille sentimentale
Il lui procurait tant et tant de sages bonheurs
¤
Il l’avait dévêtue de ses forêts poilues
Trop poilues à son goût pour  voir
En son sein les dunes  en miroirs
Quand les mirages vous font croire le nu
¤
Il l’enlaçait de  l’amour de ses baisers
Dont il laissait la trace dans les déserts
Où elle l’attendait  au vent qui se sert
D’ami complice pour lui parfaire la  beauté
¤
De ce sain lourdaud de lai, le téton sur le haut
Des dunes qui allait cheminant vers la belle gorge
Où le rayon de l’amant, vestige d’une forge
Burinait la belle, ciselait la nuisette de son chaud
    ¤
Il n’accepta plus qu’on lui fasse de l’ombre
Il voulait être seul fidèle,  à  pouvoir  caresser
Les cotes et les gorges profondes de l’aimée
Son toucher, il ne pouvait l’offrir à la pénombre
¤
Il reprocha à la lune de la regarder de trop prés
Mais il n’a pas de crainte car il sait d’expérience
Que la lune n’est pas contraire à sa science
Mais il se charge possessif de tant à autre de l’éclipser
¤
Il lui est insupportable d’être absent de sa nuit
Il aurait aimé coucher une seule nuitée prés d’elle
De la prendre dans ses rayons pour l’éternel
Mais son plaisir est de la voir à son levé, fraîchie
¤
Je vous le dis,  ces deux la  ce n’est pas commérage
Ils s’aiment, oui ils s’aiment comme des fous
Ils ont cette passion qui les mènera jusqu'au bout
De leur éternité d’amour  sans risquer de  se quitter.
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O Belles Pensées

19 November 2006 - 10:16 PM

O belles pensées

J’ai cueilli au jardin de mes envies
Le bouquet attachant de tes pensées
Fraîches pensées,  bleu sentiment perlé
De ton sage  amour embellissant ma vie
¤
Mon âme douce  les a embrassées
Joyaux d’un trésor caché à mon esprit
Qui voulait les faire éclore sans souci
Pour les sortir de leurs écrins  dorés
¤
J’ai vu alors au matin leurs pétales
S’évader de ton sourire éloquent
Pour venir butiner sur mes yeux scrutant
Les horizons de leur magique cabale
¤
J’ai senti leur parfum se levant coloré
Comme un opium déroulant l’intrigue
De son  bonheur,  léchant bon  prodigue
Mon esprit comblé de ces caresses fredonnées
¤
J’ai vu la rosée de mon cœur serviable
Venir collecter le suc de ta belle rêverie
Et l’emporter sur mes lèvres servies
Au beau désir de ton  amour affable
¤
Je protégerai  ton bouquet de pensées
Dans le vase de mon cœur où saigne ma vertu
Fidèle il sera  pour t’aimer,  toujours entretenu
Et ta beauté s’y baignera en tout temps, régénérée
¤
Renouvelées, je ne les laisserai  se faner
Je dirai au beau paillon de venir les engendrer
De ses baisers déposés   sur ton cœur  libéré
De ne savoir flétrir pour à jamais  m’aimer
¤
O belles pensées, ne vous cachez point
Je veux vous monter que mes yeux vous aiment
La lumière qui vous caresse n’aura de gêne
Que le fade sur lequel mes yeux n’ont le soin
¤
Alors fleurissez, de vos couleurs chatoyantes
Vives contre mon cœur vous étincellerez
Bonheurs éternels des jardins d’amour vrais
Où les corolles regorgent de bontés grisantes.
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Ici Vit Aigri

16 November 2006 - 05:57 PM

Ici vit aigri

Ici vit aigri, au grand hôtel de la justice
Depuis de longs mois, le nommé présumé
Il attend, guette sage la bonne nouvelle
Cet homme las qui  crève, n’est pas rebelle
Qu’à t’il fait! Il n’y pas de juste résumé
Peut t’il garder un espoir ! En appendice
¤
Les pressions, la violence, la puissance
Sont prodigues pour faire écouler des aveux
Qui enrichissent les statistiques d’honneur
De ces réputés gendarmes, bons pères
Ne laissant à leur proie aucune voie autorisée
Pour se sortir du guet append de leur jouissance

Ils l’ont fait jeté sans pitié, avec les truands
Dans cette cage où se vit  l’irrespect
De notre société qui a été  condamné
Pourquoi être dans ce lieu  enfermé
L’innocent n’a  t’il pas droit à plus de respect
Ne doit t’on pas le protéger ! Loin des brigands

Trop de charges sociales  pèsent contre lui
Son illettrisme lui vole indûment les mots surs
Sa grande gentillesse  soutient  ses impairs
Sa douleur interne  froisse ses bons repères
Il voudrait vite oublier, vivre sage  la cassure
Peut t’il garder un espoir! Ancré dans son  lui
¤
A la nichée des noires robes, de grand lucre
La profitable carrière vénérée des parents
Entraînent  le petit vers la grande  cause juste
Le bien vivre évident dans l’étoffe du luxe
Il vole vers les cimes le petit, reflet des puissants
Peut t’il happer ! Pour l’autre le faste de sa ruse
¤
Au serment de défendre un homme simple
Le gavage du petit n’inspire sa juste raison
Il se jette hardi sur des proies plus juteuses
Ne gardant que des miettes trop judicieuses
Pour ce candide en pâture à la vile déraison
Peut t’il exaucer! La volonté de l’être humble
¤
Oh hautaine robe, quel langage pourrais tu
Lui déverser et qu’il te comprenne simplement
Il est vrai que son fric n’a pas la bonne saveur
L’aide judiciaire ne remplis pas ton humeur
Et tu te laisses aller au plus infime traitement
Pour ne pas ruiner ton fond d’études repu
¤
Pourquoi vivre dans l’oubli de tout  jugement
Je ne suis pas coupable, n’hésite t’il pas à dire
Que fais-je ici!  Insupportable fréquentation
Mon écrivain condamné  reste en ma fidèle faction
Pour m’éviter le grand départ et de ne pas médire
Saura t’il garder l’espoir! Paré contre mon tourment

Il a peur  de la sentence, d’un procès de damné
Il a entendu  l’injustice des peines prononcées
Le vrai tueur acquitté, l’innocent  incarcéré vivant
Qui tue  un esprit couché sur une pensé abrégeant
Son pouvoir de dire, de vouloir et de bien  penser
Des voleurs qui d’un attendu concluent la perpétuité
¤
Humains évitez de vous prendre pour ces Dieux
Sachez que ceux ci, s’ils existent vous veillent
Leur jugement dernier pourrait être sans appel
Cruel  à  vous voir  juger  facile  l’acte virtuel
Condamnez le forfait  mais laissez l’innocence en éveil
Saura t’il conserver! L’espoir de vivre libre et vieux
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Voyage Vers Le Bonheur

10 November 2006 - 12:16 AM

[Voyage vers le  bonheur

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Dans ce logis de forte grisaille
J’absorbais sans peine de l’ail
Pour me préserver d’un malheur
Et oublier ce temps ravageur
¤
J’ai reçu la bonne nouvelle
De la très sage  hirondelle
Qui déposa sur mes lèvres
Un filet gai de soleil orfèvre
¤
À l’autre coin de cette  vie
La gaie coccinelle me  sourit
A rougir de gêner ma peine
Quand  je dus l’appeler, blême

O reine de la chance donne moi
De revoir les beaux jours avec toi
D’un avenir riche sous mon toit
Balayant les poussières des émois
¤
Et le bonheur se terra riche
Au fond de ma grande niche
Quand mon âme placide se colora
Au chant de l’hirondelle des hourra
¤
J’ai compté ces  noirs luisants
De l’insecte de chance,  puissant
Et mes yeux se sont refermés
Pour contempler  le bonheur vrai
¤
Compagnons de jours  tourments
Construisez moi de l’agrément
Sortez moi de ma pure solitude,
Emmenez là ! Vers les altitudes
¤
Et demain libre, là bas de nos ailes
Nous filerons  vers cette  fidèle
Notre maîtresse la vie bien  posée
D’où surgit le véritable bonheur igné

Enfant De La Rage

02 November 2006 - 10:44 PM

Enfant de la rage

Suspect de cette volonté de naître
J’ai enfin disposé au jour de paraître
Léchant l’opprobre virile de ce vil rejet
Ce jumeau accueilli corps naufragé
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Je suis venu possédé de la triste rage
D’être seul combattant actif de la nage
Survivant généreux d’un imbroglio de vie
Dont je n’attendrai sage que la survie
¤
Aux premiers sourires ils m’ont tous dit
Cet enfant est un angélique, pardi!
Mais déjà sommeillait têtu le furibond
Ne plus entendre «l’enfant est né bon »
¤
À l’age de la puberté, heures de détresse
Je me suis plongé entier et nu en faiblesse
Dans la cour des dociles petits ravagés
D’incompréhensions pour être sujet rejeté
¤
J’ai tenté maintes fois l’instruction culturelle
En restant au mieux artifice toujours naturel
Mais le parvenu homme de science hâbleur
A semé ma pensée sage de mots truqueurs
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J’ai accepté dans la constance être bon adulte
Soumis à la loi d’hommes de tous les cultes
Mais ils irritent ma solide volonté frustrée
De rester l’enfant « né bon’ »; O âme séquestrée!
¤
A ce secret, mal humain fatigué je m’endors
Je laisse à l’ordurier vomissant tout cet or
Car mon bonheur est de savoir fidèle entendre
Les pleurs de ce monde bafoué jamais tendre
¤
J’ai admis l’élévation au ciel des prières fidèles
A ces dieux d’illusions qui trustent les dons frêles
Et je rejette loin de ma santé leurs prédicateurs
Qui n’apporte à l’humanité que sources de heurts
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Où est le bonheur ? Rien de drastique à l’éternel
Des paroles idéales du ciel bien plus qu’irréelles
Il me reste ‘l’enfant « né bon » que sa morale assure
Soulagement que sa saine vie .entretient pour sûre
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