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[balila]

("De battre, mon coeur s'est arrêté"... n'est pas un vers que j'ai créé, c'est le titre d'un film de Jacques Audiard sorti en avril dernier. Mais voilà, la musique de ces mots là est immédiatement entrée dans mon coeur comme s'il fallait que j'en fasse quelque chose, quelque chose qui s'est passé dans ma vie, un jour, il y a longtemps déjà...)

De battre, mon coeur s'est arrêté,
Trop loin les ténèbres ont porté
Le cri de ton corps dans le silence...

Du vide, j'en ai pris la conscience
Au néant d'une chute des sens
De battre, ton coeur s'est arrêté...

De penser, je n'ai jamais cessé,
A ce trop court moment d'existence
Où...
Accordés, nos coeurs avaient chanté...

balila

[Fée_triste]

Et mon coeur se serre ...


Les âmes s’envolent, les souvenirs restent …

Cette douce brise souffle sur ces pierres,
Et balaye toutes ces âmes qui errent,
Laissant ces corps sous terre reposer en paix,
Que le temps tout doucement va décomposer.

Elles prennent ensembles le chemin des cieux,
Unis elles vont veiller sur le monde au mieux,
Laissant dans les allées vides, le calme plat,
Celui qu’on ressent mais que jamais on ne voit.

Seuls les souvenirs en ce lieu demeurent,
Qu’ils soient bons ou mauvais, ici ils ne meurent,
Le vent ? non ! il ne les emportera pas,
Ils planeront toujours à cet endroit .. là…

Réminiscences qui aggravent nos larmes,
Ou qui atténuent nos pleurs, sans grand vacarme.
Etouffés nos éclats de rire, nos sanglots,
Que seules les âmes peuvent entendre… là haut…..

©S.C

Amitiés
Sèv

[irena]

C'est beau, et le film J'ai beaucoup aimé, un Romain Duris très touchant, un sujet poignant !!!
amitiés, Valérie

[lacape]

souvenir, souvenir, trés touchant
amitié

[Nautrel]

Sur une simple image, un parfum, un écho, nous reviennent ainsi, et parfois avec grande lucidité les souvenirs lointains, perdus, de jours ...
"où nos coeurs ont chanté".
Bien beau.

[Victor-du-Coseille]

C'est pas mal du tout. Super film.

[bohemia]

Balila toujours de beaux textes...

Amitiés
Bohémia

[thierry]

Balila,


Et dire que je connaissais déja ce texte (vu sur ton blog) et combien il est triste de voir que souvent je ne sais lire. (et comme il est difficile de savoir lire)

A cet instant je viens de le comprendre. Il m'est à présent : une évidence.

Je peux que partager tes mots.


Amitiés,



Titibou.

[le hamster]

Une merveille, Balila, comme d'habitude...

Je n'ai pas vu le film (ni la bande-annonce d'ailleurs) et je ne sais même pas s'il a un rapport avec ton poème.
Mais ce poème est coeur-ouvert, jamais refermé.
Sujet si triste et auquel souvent on pense.
Il ne reste dans ces cas que l'idée qu'on a eu cette chance de vivre - trop peu longtemps, et quand on aime c'est jamais assez long - cet amour-là.

Une pensée spéciale pour toi ce soir...

Je t'embrasse.

Christophe

[balila]

Et mon coeur se serre ...
Les âmes s’envolent, les souvenirs restent …

Un grand merci Séverine d'avoir complété mes mots avec ton texte, très beau...

balila




Irena, Lacape, Victor du Coseille, Bohemia, , merci de votre présence.

balila

Balila,
Et dire que je connaissais déja ce texte (vu sur ton blog) et combien il est triste de voir que souvent je ne sais lire. (et comme il est difficile de savoir lire)

A cet instant je viens de le comprendre. Il m'est à présent : une évidence.

Je peux que partager tes mots.
Amitiés,
Titibou.

Je crois qu'entrer dans un texte est parfois difficile, on peut le lire plusieurs fois et à chaque fois y trouver quelque chose de différent. Aujourd'hui, tu as saisi la réalité de mes mots, merci de l'avoir exprimé ainsi Thierry.

balila

Sur une simple image, un parfum, un écho, nous reviennent ainsi, et parfois avec grande lucidité les souvenirs lointains, perdus, de jours ...
"où nos coeurs ont chanté".
Bien beau.

C'est un peu ce qu'il s'est passé dans ma tête, effectivement Nautrel, merci à toi, hormis le fait que ce souvenir là ne m'a jamais quitté, mais l'écrire sous cette forme est venu de ces quelques mots, comme un miroir aux miens à venir.

balila

Une merveille, Balila, comme d'habitude...

Je n'ai pas vu le film (ni la bande-annonce d'ailleurs) et je ne sais même pas s'il a un rapport avec ton poème.
Mais ce poème est coeur-ouvert, jamais refermé.
Sujet si triste et auquel souvent on pense.
Il ne reste dans ces cas que l'idée qu'on a eu cette chance de vivre - trop peu longtemps, et quand on aime c'est jamais assez long - cet amour-là.

Une pensée spéciale pour toi ce soir...

Je t'embrasse.

Christophe

Te lire Christophe est toujours une émotion, tes commentaires sont sensibles et se posent bien souvent aux endroits justes.

Je suis très touchée par tes mots, merci beaucoup.

balila

PS : Non, le sujet du film n'a aucun rapport avec mon texte.

[Erre]

Un hommage à la vie et à l'amour...que seul peut murmurer une délicate fleur blanche.
Emotion pure.
Erre

[Serge L]

le rythme qui fait tomber la fin du vers a chaque strophe, eternelle chute.
court mais bien.
Serge

[Hauteur]

Douce Balila,

Revenir d’où l’on vient, quand on n’était vivant
Quand s’éteint la clarté, quand l’astre se désastre
Quand mourir n’est plus rien que de ne plus souffrir





Mille ans retentira le hurlement d’alors………


Vous m’avez transpercé.



Amitiés,
Hauteur

[mistral]

Silence drerrière tes mots.
Martine

[Marygrange]

Je partage l'opinion de tous, superbe texte !!!


Amitiés,
Béa

[balila]

Un hommage à la vie et à l'amour...que seul peut murmurer une délicate fleur blanche.
Emotion pure.
Erre

Merci de tes mots Erre.

balila

le rythme qui fait tomber la fin du vers a chaque strophe, eternelle chute.
court mais bien.
Serge

Je n'avais pas fait ce rapprochement Serge, si je peux dire.

Quand la chute entraine le corps, éternelle chute, oui...

Merci à toi,

balila

[balila]

Douce Balila,

Revenir d’où l’on vient, quand on n’était vivant
Quand s’éteint la clarté, quand l’astre se désastre
Quand mourir n’est plus rien que de ne plus souffrir

Mille ans retentira le hurlement d’alors………

Vous m’avez transpercé.

Amitiés,
Hauteur

Vos vers me font tant faire un retour en arrière...
Dans cette obscurité jaillie de toute part
Qui se cogne sans fin aux fragiles frontières
De la raison, de la vie et de la mémoire...

"Mille ans retentira le hurlement d'alors..."

Ce vers là, Hauteur, je le fais mien parce qu'il résonne au mur de ma mémoire, quand ce jour là, le hurlement d'alors...

Un grand merci pour votre sensibilité.

balila

Mistral et Marygrange, merci de votre passage et de vos mots.

balila