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[Claude Demmois]

La mort d’un ami
C’est une journée d’été, soleil et canicule
Dehors les enfants s’en vont à la rivière,
Il y cent mille odeurs dans l’air,
Pourtant ici c’est la vie, sa vie qui capitule.
Il est étendu, inconscient la bouche ouverte,
Je contemple avec tristesse ce corps inerte.
Tel un oiseau abattu en plein vol,
Sa vie a chuté dans le noir,
Tout est arrêté, il n’y a plus d’espoir,
C’est la vie, notre amitié qui s’envole.
Pourquoi a-t-il fallu qu’il parte ?
Pourquoi son cœur a-t-il cessé de battre ?
Mon cœur est fendu, cassé, écorché, brisé.
J’ai la tête qui tourne et mal au cœur.
Y a-t-il quelqu’un pour arrêter ce malheur ?
Je me sens perdue abandonnée.
Ma douleur est intense
Et mon chagrin immense

[Sakury]

ne serait ce que pour éviter ce genre d'hommages
on devrait s'embrouiller avec ses amis avant de mourir

[Claude Demmois]

De toute façon on n'a pas idée de mourir et d'abandonner comme ça les gens !

[Sakury]