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[Utopia]

Ils ont le vers facil’ et la rim’hypocrit’
Une moral’ bidon viellent de cent mill’ans
Leur écritur’ agit à la manièr’ d’un’ mit’
Qui s’planque dans l’armoir’et troue les vieux vêt’ments

Leur estim’ s’arrête sur ce que les gens ont
( Trop compliqué de voir ce qu’ils sont vraiment )
Beaucoup trop complexé à l’idée bien souvent
D’être comm’ son prochain, c’est à dir’ un gros con

Leu esprit est rempli de vieillots préjugés
Les emmenant tout droit à ceux qu’ils ont pointé

Si les bourgeois ressemblent beaucoup à des cochons
Ils sont la tranch’ de lard (l’art ???) qui entour’ le jambon

Ne leur souhaitons point d’mal, ils sont au Maximum
D’la condition humain’, ils ont atteints l’summum

« moi qui balancent entre deux âges … »

[maxy_mome]

Tu devrais mettre de la musique sur ce texte, une marche militaire par exemple, tu pourrais défiler en chemise brune, ce serait sympa ! :mrgreen:

[minautore]

Jeune, ancien...qu'importe je n'ai pas d'âge...et je n'en aime que plus toutes les générations...n'oublions pas que les révoltés d'aujourdh'ui seront les bourgeois de demain...ce n'est pas une question d'âge mais seulement d'esprit...certains même finissent révolutionnaire bourgeois ainsi sont les dictateurs...l'intolérance de Robespierre a dressé tant d'échafauds que...je préfère être une tête de cochon voire un gros con...qu'un tortionnaire...
mais tout celà est si loin de la poésie...de cette art inéfable aux multiples formes...car moi le navrant rimeur j'en aime tous les chants lorsqu'ils sont autre chose qu'une injure permanente...ce n'est pas la forme que je conteste que m'importe la couleur de la prose pourvu qu'elle me touche...non point la forme mais parfois l'outrance, la grossièreté du contenu...
point de querelles de chapelles poétiques...seulement un appel au respect de l'autre, à la tolérance et à la courtoisie...Rien ne me révolte plus que l'outrance orgueilleuse mère de toutes les injustices et misères...A de vouloir aimer que soi on assassine les autres...Les révolutionnaires (lénine, mao...)sont des hommes de pouvoir et j'abomine le pouvoir...
Qu'en a ton poème (même si j'en suis peut-être la cible) celui-ci est si plein d'humour que je ne peux en ignorer les vertus...Il te reste (dans la forme que tu souhaites) t'en de belles choses à écrire...que je te souhaite une belle vie d'écriture...Amitiés