Dans ma tête où tout tourne il est que tout me ment,
Car au creux de mon cœur me manque mon amante
Et j’ai faim d’une fin et d’un commencement.
Quand son parfum de menthe ou de rose astringente
Flotte, Ô femme, où sa peau me trouble étrangement,
Son air indifférent fait ma vie affligeante,
Et j’ai mal. Mon esprit part en dérangement.
Dans un rêve méchant j’entends la voix de celle
Dont par chance le chant m’enchante et m’ensorcelle
Je vois de mes yeux clos son cou sous le coussin
Mais mon rêve est succinct. L'astre du jour se lève.
Souffrance d’un instant quand s’efface son sein,
Je pleure encore un peu bien que la nuit s’achève.
6 mai 2006
Edited by Condor, 06 May 2006 - 09:44 PM.