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#337821 Vénération Des Postulats
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on 02 August 2006 - 07:06 AM
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Salon de publication principal
#337820 ¤manuel Minimal Pour Les Cons Prenants¤
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on 02 August 2006 - 07:04 AM
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Salon de publication principal
#337818 Invisible
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on 02 August 2006 - 07:01 AM
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Le petit salon...
#337754 ¤manuel Minimal Pour Les Cons Prenants¤
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on 01 August 2006 - 07:39 PM
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Salon de publication principal
#337748 Vénération Des Postulats
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on 01 August 2006 - 06:23 PM
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Salon de publication principal
nous pouvons croire en l’avenir
Les anges que nous côtoyons
nous les répudierons
leurs nobles sentiments nous auront bien servi
Nos industries nous répartissent
la mort nous confondra
Nous pouvons l’invoquer, c’est toujours par défaut
Et tous nos chapelets ne forment qu’un vertige
La mort, n’y croyons pas, enfin
Elle est solide, notre impardonnable dieu
Le bégaiement d’un homme suffit-il
à ce que naisse le néant ?
#337747 Totipotence
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on 01 August 2006 - 06:21 PM
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Salon de publication principal
Le signe astral, peut-être ?
#337746 Ah Tommy ! Que T’es Con
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on 01 August 2006 - 06:20 PM
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Salon de publication principal
#337745 Ce Monde Chiffonné
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on 01 August 2006 - 06:17 PM
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Salon de publication principal
#337743 Palestine Mon Amour
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on 01 August 2006 - 06:11 PM
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Salon de publication principal
Il faudrait une Télé-apocalypse, dans le domaine de la téléréalité.
#337742 Ah Tommy ! Que T’es Con
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on 01 August 2006 - 06:01 PM
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Salon de publication principal
#337739 Ah Tommy ! Que T’es Con
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on 01 August 2006 - 05:52 PM
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Salon de publication principal
C'est quoi, le terrorisme intellectuel ? Y a-t-il eu des assassinats, des emprisonnements ?
#337712 Le Voleur
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on 01 August 2006 - 11:00 AM
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Salon de publication principal
#337699 Pour Victor Du Coseille
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on 01 August 2006 - 08:14 AM
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Salon de publication principal
#337695 Pour Victor Du Coseille
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on 01 August 2006 - 08:04 AM
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Salon de publication principal
#337693 Dieu Est Un Charabia
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on 01 August 2006 - 07:42 AM
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Salon de publication principal
une charade, on voulait dire
quand le mot "est" est une haie
les choses vont mal : un linguiste attentat
fut de placer un mot, un oeuf par qui déjà gobé
par qui de droit qui jugea bon de se dire qui
ciseaux égalent six os - et mitraillettes ?
elles s'enfoncent dans le sable
(dans une langue de sable)
récitent des recettes de cuisine sanguinolente
effacent mon visage, tu effaces
mon oeil, ma langue, tu
dans ma bouche, des mots
comme des coquilles vides
pleurent.
#337692 Palestine Mon Amour
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on 01 August 2006 - 07:37 AM
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Salon de publication principal
tant qu'ils incarnent le mal avec leurs armes assassines.
Si l'on commence à attendre les sentences divines, chacun a le temps de mourir.
Pourquoi pas une réaction de l'Union européenne, tant que tu y es ?
#337669 Pour Victor Du Coseille
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on 31 July 2006 - 10:12 PM
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Salon de publication principal
#337640 Manie Erre Sans Manières
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on 31 July 2006 - 08:04 PM
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Salon de publication principal
#337636 Pour Victor Du Coseille
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on 31 July 2006 - 07:59 PM
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Salon de publication principal
#337620 Pour Victor Du Coseille
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on 31 July 2006 - 07:33 PM
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Salon de publication principal
Un jour on a méprisé un poème animalier parce que son odeur évoquait la forte odeur du con dans un poème consacré à un cochon. Et l'on a dit : j'espère que ce poème n'était pas dédié à votre bien-aimée ! Mais je ne suis pas du tout d'accord pour ma part avec cette façon de voir les choses.
De même que je ne suis pas d'accord pour ratiociner sur le rapport entre écriture et poésie : deux choses aussi indéfinissables l'une que l'autre et que mettre en relation est déjà opposer. On ne s'appellera plus jamais Dada, Artaud, Nietzche... Les philosophes du monde moderne travaillent à déraciner Hegel, ce qui n'est pas facile. Mais je revendique un rejet particulier d'une modestie que je qualifie comme toi de fausse, pour la poésie.
La modestie qu'on me demande en général, c'est celle qui ne veut pas qu'une tête dépasse ; la poésie exige de bouger la tête sans cesse et en tous sens. Le poète est girafe, malheureusement pour lui car il est horriblement facile, dès lors, de lui couper la tête (Chénier, Mandelstam...)
Selon le mot de Mallarmé, l'écriture est un coup de dé invraisemblable autant que vain. La tension laborieuse, fraternelle, l'attention au lecteur (qui peut lui faire violence) se lisent comme leur absence, le privilège du Moi et du psychologisme, la quête du bavardage volubile qui s'enfoncent dans des plaies, parfois, avec une indélicatesse extrême : le déficit de la lecture.
Je ne parle pas de mes poèmes. Techniquement, je connais les procédés pour obtenir des commentaires. Il me navre surtout de voir de beaux poèmes couler sous le poiids de complaisances qui seraient innocentes, si elles ne tenaient à imposer leur "modestie" et leur moi pour exclusive conception acceptable de la poésie.
Mallarmé, qui avait l'humour de ses idées et était fort méchant lecteur (en quoi on ne peut lui donner tort), considérait la chose écrite indépendamment de l'affect qu'elle suscite, par malentendu. Cest peut-être bizarrement pour éviter les malentendus si le poète multiplie les pièges, les farces et attrapes.
Le style satirique est devenu une nécessité impérieuse pour un bon nettoyage de fond de la pensée poétique d'aujourd'hui, à tous les étages.
#337611 Lois Et Décrets
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on 31 July 2006 - 06:57 PM
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Le petit salon...
Hector a déguisé un criminel en arbre. Faits et arguments
s'enchaînent comme des prisonniers à des policiers obligés de les suivre
jusqu'à l'intérieur de la prison
d'où une surpopulation atroce des prisons : les pierres boivent les prisonniers
et les policiers prisonniers de leurs stupides menottes qui les rendent
incapables de lire et de rire
incapables d'aimer les prisonniers qu'ils violent et sur lesquels ils défèquent en croyant se donner du plaisir
alors qu'ils ne font que couper leur cerveau en dix-huit petites parcelles
gouvernés par l'oeil renversé, retourné en l'orbite, de leur victime.
Les trépanés disent demain,
nous lirons les décrets ; nous participerons derechef à la vie démocratique
mais les urnes se vident.
#337609 Pour Victor Du Coseille
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on 31 July 2006 - 06:42 PM
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Salon de publication principal
Je n'avais pas non plus perçu que ce forum était spécifiquement poétique : la vie, les malheurs de l'existence, le moi psychologique, y sont plus prisées que la chose poétique.
Opposer l'écriture à la vie est un schéma platonicien à deux euros vingt-cinq. Je n'ai pas que des tendresses pour lui mais enfin, lisez Meschonnic. Le vrai, celui de Pour la poétique I et 2, celui de la Critique du rythme et de Modernité modernité.
Ton propos peut-il se lire hors de ta position poétique, même ? A-t-il un autre sens ? Non. Pas possible, selon le peu que j'en connais.
et je viendrai les lire.
Mais à vouloir t'effeuiller comme une danseuse exotique,
sans en avoir l'air,
D'un point de vue de l'art,
c'est prendre le petit rien que je suis,
dans cet immense squatt quelquefois nauséabond ,
pour un gogo.
Les fenêtres...c'est vrai, cela se ferme parfois.
La métaphore de la danseuse est magnifique. Pour ce qui est de mes "oeuvres" (ou poèmes, je préfère), j'en publie presque quotidiennement sur ce forum. Ils ne sont pas commentés, pour la plupart. Mais j'essaie de participer au débat général ! C'est tout un poème, aussi bien, cela !
#337603 Pour Victor Du Coseille
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on 31 July 2006 - 06:09 PM
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Salon de publication principal
"Fermez les fenêtres" : en effet.
#337599 Pour Victor Du Coseille
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on 31 July 2006 - 05:44 PM
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Salon de publication principal
Cela ne nous regarde pas...
Où étais-tu quand un concert de mièveries personnelles allait bon train, insultant Mozart et le lecteur mélomane ou esthète mais qui ne se sentait pas d'attirance pour les opaques fumées du mysticisme ?
Dans la discussion qui est donnée à lire, on a une réflexion sur l'écriture; On est infiniment plus proche de toute la poésie comme son nom l'indique que dans des vers de mirlitons, qui se donnent l'apparence de la poésie mais n'en sont que l'opposé radical, sinon le tortionnaire;
Par contre, il manque un épisode - le plus personnel sans doute mais celui dont découle toute la discussion.
Il y a vraiment des compétences de lecture à forger.
#337556 Même Qu'elle Est D'ici
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on 31 July 2006 - 08:09 AM
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Salon de publication principal
Stendhal.
Stendhal était un veau, un plagiaire, un mondain. S'il a réussi une oeuvre, c'est par maladresse. Je lui préfère encore George Sand.
Je ne sais de quelle poubelle il a tiré cette "pensée" mais elle montre à elle seule une aberration de langage. Imagine-t-on un électricien dire : "Le cable a été donné à l'homme pour faire semblant de monter des installations électriques ?"
Niaiserie. Mais niaiserie criminelle car quand on fait comme Stendhal - plagier et mettre en cause la parole - on milite pour Dieu.
Est-ce bien Lavoisier qui qualifiait Dieu d'hypothèse inutile ? Je le rejoins. Et je conspue le Pétain qui sommeille en Stendhal.
