Au soir
J'ai vu les étoiles
dans tes yeux
de mes yeux
secrètes
J'ai vu les secrets
de tes yeux
dans mes yeux
les étoiles
Tes yeux
ces étoiles
dans mes yeux
c'est secret
Ce secret
de tes yeux
ces étoiles
de mes yeux
Maud
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Au Soir
19 July 2006 - 10:12 AM
Orpheo Luminosa
26 June 2006 - 11:20 AM
Orpheo luminosa
Vois-tu
il me semble
que je marche vers toi depuis toujours
Toujours
j'ai ignoré ton nom, ton visage
tes mains
Toujours
j'ai espéré la saveur de tes gestes
et craint pour ta liberté
Dans le silence des cris,
j'ai le coeur dans la bouche.
A voix nue,
je marche dans l'ouvert
du manque.
Comment s'agenouiller ?
Me voilà encore
à trébucher
dans l'écartèlement du désir.
Parfois
les mots d'angoisse dessinent une mouette.
Voilà,
je suis l'oiseau blanc
le cri sur la lande
le cri qui me parle
J'écris sans mots
mon corps trace son poème
Je viens de naître
Je bois le lait de la terre
j'ai rendez-vous avec le miel
Je capte le soleil
j'ouvre les visages et le ciel
Je laisse des signes sur la mer
Ai-je jamais vécu
Dans les ombres sourdes ?
Ce frémissement dans l'air
ces herbes languissantes
est-ce le chant qui monte ?
Quelle absence
suis-je en train de guetter ?
Non, ne montre pas ta face
oublie même mon visage
Le vent plaintif rôde dans les coeurs
Donne-moi juste la force
de traverser les heures grises
le destin ténébreux.
Non, Orphée,
il ne faut pas se retourner
En arrière,
c'est toujours la tristesse des soirs de solitude
la mémoire en dérive de nostalgie
C'est rien d'autre
que la désolation
Ni hier ni demain non plus
Orphée
Mais maintenant, oui
possible, riche d'impossibles et d'inconnus
Marchons à grands pas
mains grandes ouvertes
scrutons les ténèbres
Nous ne savons pas où passe la route de la lumière
Viens-tu, lumière ineffable, comme le songe de la nuit ?
Cherches-tu ton chemin parmi les ombres indécises
pour venir jusqu'à nous ?
La nuit s'égoutte sur les toits
entre par la fenêtre
couvre le plafond
Ô nuit
laisse tomber les rideaux tendres
pour un frais réveil du matin !
Je voudrais ne plus lutter contre le sommeil
rejoindre chaque soir le sentier de la musique
et que la terre entière vive en moi.
Vois-tu
il me semble
que je marche vers toi depuis toujours
Toujours
j'ai ignoré ton nom, ton visage
tes mains
Toujours
j'ai espéré la saveur de tes gestes
et craint pour ta liberté
Dans le silence des cris,
j'ai le coeur dans la bouche.
A voix nue,
je marche dans l'ouvert
du manque.
Comment s'agenouiller ?
Me voilà encore
à trébucher
dans l'écartèlement du désir.
Parfois
les mots d'angoisse dessinent une mouette.
Voilà,
je suis l'oiseau blanc
le cri sur la lande
le cri qui me parle
J'écris sans mots
mon corps trace son poème
Je viens de naître
Je bois le lait de la terre
j'ai rendez-vous avec le miel
Je capte le soleil
j'ouvre les visages et le ciel
Je laisse des signes sur la mer
Ai-je jamais vécu
Dans les ombres sourdes ?
Ce frémissement dans l'air
ces herbes languissantes
est-ce le chant qui monte ?
Quelle absence
suis-je en train de guetter ?
Non, ne montre pas ta face
oublie même mon visage
Le vent plaintif rôde dans les coeurs
Donne-moi juste la force
de traverser les heures grises
le destin ténébreux.
Non, Orphée,
il ne faut pas se retourner
En arrière,
c'est toujours la tristesse des soirs de solitude
la mémoire en dérive de nostalgie
C'est rien d'autre
que la désolation
Ni hier ni demain non plus
Orphée
Mais maintenant, oui
possible, riche d'impossibles et d'inconnus
Marchons à grands pas
mains grandes ouvertes
scrutons les ténèbres
Nous ne savons pas où passe la route de la lumière
Viens-tu, lumière ineffable, comme le songe de la nuit ?
Cherches-tu ton chemin parmi les ombres indécises
pour venir jusqu'à nous ?
La nuit s'égoutte sur les toits
entre par la fenêtre
couvre le plafond
Ô nuit
laisse tomber les rideaux tendres
pour un frais réveil du matin !
Je voudrais ne plus lutter contre le sommeil
rejoindre chaque soir le sentier de la musique
et que la terre entière vive en moi.
Tu Viens ......
12 June 2006 - 05:06 PM
Tu viens ....
Tu viens la nuit remue
et tourne comme un manège
L'arbre prend son bain
dans la rosée déjà si blonde
L'hiver se déshabille
Le poing ouvre ses portes
Tu viens et rien ne va plus
dans l'épaisseur des choses
La couleur touche la maison
La mésange entre par effraction
dans nos souvenirs dans nos cimetières
Nous sommes en vie
Tu viens la nuit remue
et tourne comme un manège
L'arbre prend son bain
dans la rosée déjà si blonde
L'hiver se déshabille
Le poing ouvre ses portes
Tu viens et rien ne va plus
dans l'épaisseur des choses
La couleur touche la maison
La mésange entre par effraction
dans nos souvenirs dans nos cimetières
Nous sommes en vie
Nostalgia
07 June 2006 - 10:23 AM
quand semblables aux pinsons
fleurs fanées se dispersent
je pleure
je pleure la défunte saison
quand visages aimés
dans le rêve sont fermés
quand regards familiers
s'éteignent sous paupières
lorsque mes pas perdus
s'effacent en arrière
je pleure
je pleure les années passées
quand mon coeur amoureux
parfois se désespère
quand je me sens vieillie
et vers le passé tourne la tête
alors je plonge dans les tiens
mes yeux désemparés
j'y vois mon tendre amour
la vie qui s'y blottit
je couvre ton regard
du printemps qui refleurit
fleurs fanées se dispersent
je pleure
je pleure la défunte saison
quand visages aimés
dans le rêve sont fermés
quand regards familiers
s'éteignent sous paupières
lorsque mes pas perdus
s'effacent en arrière
je pleure
je pleure les années passées
quand mon coeur amoureux
parfois se désespère
quand je me sens vieillie
et vers le passé tourne la tête
alors je plonge dans les tiens
mes yeux désemparés
j'y vois mon tendre amour
la vie qui s'y blottit
je couvre ton regard
du printemps qui refleurit
Etre Sensible
31 May 2006 - 04:31 PM
Le noir
est un révélateur de minorités brillantes
Plus le noir est intense
plus notre intolérance distingue
des lucioles marginales
et plus notre peur
se soigne face à l'inconnu
Je m'efforce toujours de trouver dans le noir
quelqu'un ou quelque chose
qui m'aide à me conduire moi-même
vers ma propre lumière
est un révélateur de minorités brillantes
Plus le noir est intense
plus notre intolérance distingue
des lucioles marginales
et plus notre peur
se soigne face à l'inconnu
Je m'efforce toujours de trouver dans le noir
quelqu'un ou quelque chose
qui m'aide à me conduire moi-même
vers ma propre lumière
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