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Claude Demmois

Member Since 13 Oct 2006
Offline Last Active Oct 20 2006 09:15 AM
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Topics I've Started

Amitié

19 October 2006 - 10:56 AM

Amitié

Y a des gens comme ça
On a strictement rien à leur dire,
Et on sait pas pourquoi.

Y a des gens comme ça,
On a beau leur dire
Ils n'entendent pas.

Y a des gens comme ça
On ne sait pas quoi leur dire
C'est con et c'est comme ça.

Y a des gens comme ça,
On aimerait leur dire,
Mais on y arrive pas.

Y des gens comme ça
On a beau faire, on a beau dire
Leur gueule nous revient pas.

Et y a des gens comme toi,
Y a tant de choses à dire…
Mais j'les dirai pas…

Et Na, Et Na, Et nananananèèèèèèèèèèèèèèère
Amitiés les plus sincères

Les Cris

19 October 2006 - 10:25 AM

Les cris
L'écrit écrit l'écrit du cœur,
L'écrit écrit l'écrit du bonheur,
Tes cris, mes cris, ces cris,
De lettres et de mots,
Les maux venant de l'infini
Des nuits sans repos.
Tes cris, mes cris, ces cris,
De lettres et de mots,
De mots venant de l'infini,
D'amusements rigolos.

L'écrit des cris décrit
Les cris qui décrient
Les silences des non-dits,
Les maux crient.
Le silence bruisse,
Les mots crissent.
Lire des livres délirants,
Lire les délires délivrant,
Lire des livres délivre,
Lire des délires rend ivre.

Lis, délie, relis,
Les mots qui nous lient,
Les mots qui s'allient,
Ils viennent de l'infini.
Mais l'infini nie,
Le fini renie
L'ironie finie et infinie
De ce qui n'a pas été défini.
L'indéfini, ni fini ni infini,
Se défini par le non défini
La définition par absence de finition
Reste dans le vague et l'expectation.
La vie est indéfinie,
Ni finie, ni infinie,
Elle sera définie
Le jour où elle sera finie.

Alors j'écris les cris du cœur,
J'écris les cris de la révolte,
J'écris les cris du bonheur,
J'écris les cris désinvoltes.
J'écris tes cris, mes cris, ces cris,
De lettres et de mots,
De maux venant de l'infini
Des nuits sans repos.
J'écris tes cris, mes cris ces cris;
De lettres et de mots
Venant de l'infini
D'amusements rigolos.

J'écris les cris qui décrient,
Le silence des non-dits.
Je lis des livres qui délivrent,
Je lis les délires rendant ivres,
Je lis, délie, relis,
Ces mots qui s'allient.
L'écrit des mots, les cris des maux,
Les mots crient et décrient
Les moqueries des cris.
Mais les maux crient.

Lui

19 October 2006 - 10:18 AM

Lui
Les mains dans les manches, il marche dans la ville,
Le froid de l'hiver gèle sont front juvénile,
Il a sept frères et soeurs mais n'a plus de parents,
Il travaille comme un homme c'est encore un enfant.

Genoux rapés, vies cassés,
Aucun ami, pas de chez-lui.

Quand il rentre le soir du travail,
Il entend derrière lui ce mot : canaille
Derrière chaque fenêtre, chaque rideau,
Le poids d'un oeil lui devient terrible fardeau.

La Mort D'un Ami (bis)

18 October 2006 - 11:54 AM

La mort d’un ami
C’est une journée d’été, soleil et canicule
Dehors les enfants s’en vont à la rivière,
Il y cent mille odeurs dans l’air,
Pourtant ici c’est la vie, sa vie qui capitule.
Il est étendu, inconscient la bouche ouverte,
Je contemple avec tristesse ce corps inerte.
Tel un oiseau abattu en plein vol,
Sa vie a chuté dans le noir,
Tout est arrêté, il n’y a plus d’espoir,
C’est la vie, notre amitié qui s’envole.
Pourquoi a-t-il fallu qu’il parte ?
Pourquoi son cœur a-t-il cessé de battre ?
Mon cœur est fendu, cassé, écorché, brisé.
J’ai la tête qui tourne et mal au cœur.
Y a-t-il quelqu’un pour arrêter ce malheur ?
Je me sens perdue abandonnée.
Ma douleur est intense
Et mon chagrin immense

Regard

18 October 2006 - 01:21 AM

Regard
J’ai lu dans ton regard quelques mots de ta part,
Ils disaient viens me voir pour un nouveau départ.
J’ai lu dans ton regard un appel insensé,
Il me fallait y croire et le revendiquer

J’ai lu dans ce regard comme un langage inné,
Cette syntaxe de ta part était-elle contrôlée ?
Fallait-il que je passe par cette littérature,
Pour comprendre leur place au milieu d’la figure ?

J’ai sûrement compris ce regard dévolu,
Quelque chose me pris, je ne l’ai pas voulu,
Dans la danse infinie, une ronde continue.

Et cette invitation, moi j’y ai répondu,
Malgré ton p’tit bedon et tes panards tordus,
Malgré ta grosse crinière et ton corps tout velu !