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Crimes Crapuleux (acte Final)


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#1 grandvent

grandvent

    .............................

  • TLPsien
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Posted 04 December 2006 - 07:17 PM

Il prit une douche froide, se rhabilla et retourna au salon
Françoise toute étourdie baignait
Dans une marre de sang
Lequel lentement coulait

Du trou béant de sa tête
Suite au coup final, qu’était le coup sec
Elle ne pouvait pas bouger
Et ne faisait que gémir
De temps à autres elle tremblait
Et sentait son corps refroidir
Signes avant coureur qui invitaient la mort
Sans lui avoir demandé son accord

Quand elle revint péniblement à elle, elle lui dit
Pourquoi tu as fait ça, pourquoi henry,

Mais chérie c’est parce que tu me l’avais demandé

Dis-moi pourquoi, pourtant je t’aimais

Écoutes, je vois que ce coup là ne t’a pas ébranlé
Alors comme ma queue de bourricot
Encore me brûle
Je suis toujours disposé et cette fois-ci sans défaut
A défoncer ta chatte de mule

Pourtant je t’aimais

Ne disais-tu pas à Frédéric, pépé.
Parce que plus que toi il était âgé
Alors à mon tour de te dire mémé
Parce que plus que moi tu es âgée

Espèce de vieille sorcière
A chaque fois que tu me demandais de te faire sauter
C’était pour moi le calvaire
Tu me donnais toujours l’envie de dégueuler

Mais j’étais obligé de jouer la comédie
Car j’en voulais seulement à ton argent
Maintenant c’est bel et bien fini
Tu peux crever sale guenon

Mais avant de t’envoyer en enfer
Je vais encore te surprendre
Il prit alors son cellulaire
Et envoya ce message sans attendre
Tu peux venir ma chérie l’opération sauvage
Est terminée et réussie à notre avantage

Dés qu’apparut Marie
Françoise poussa un cri
Elle, sa meilleure amie
De connivence avec lui

La voyant choquée il lui dit, alors sale chouette
Tu ne t’attendais pas à cette surprise
Tu croyais qu’on était vraiment bêtes
Et qu’avec ton argent sur nous tu pensais avoir une emprise

Pourquoi Marie, pourquoi

Pourquoi, quoi, ma chérie

Me faire ça à moi

Mais Henry mon amour
Ma présence lui fait-elle jouer des tours
Je ne comprends rien, ma parole
Serait-elle devenue folle

Ne fais pas attention ma chérie, elle délire
C’est toujours comme ça avant de mourir
D’ailleurs son mari aussi était déréglé
Il ne cessait de me demander pardon
Pour l’avoir empoisonné
Il me disait aussi que le poison

Etait très doux
Qu’il n’a par inattention fait que goutter
Alors que ce n’était pas vrai du tout
Puisque je l’ai vu le manger tout entier

Non, ce n’est pas vrai, à ce point
Sont-ils alors tous les deux zinzin

Possible ma chérie surtout cette guenon
Elle me supplie de lui faire l’amour sardonique
Pour ensuite m’en vouloir à fond
D’avoir étais cynique

Ah, non, Françoise ma chérie
Je ne te permets pas de maltraiter mon futur mari
Lui répondit Marie

Ton futur mari, ah, non, non.

Mais qu’as-tu ma chérie
Tu n’étais donc pas au courant
Pourtant avec Henry
Notre liaison remonte à longtemps

Je vous déteste, vous êtes diaboliques
Mais vous n’échapperez pas à la justice

Tu vois Marie, elle devient une fois encore cynique
Malgré tout ce qu’on lui a rendu comme service

Tous les gens savent que tu étais mon amant
Les policiers jusqu’à toi remonteront

T’inquiètes pas pour moi j’ai tout prévu
Mon plan depuis longtemps dans les détails était déjà conçu
Écoutes cette version, tu avais fait l’amour avec ton mari
La preuve ta chatte exprès je l’avais dilaté
Ensuite tu l’as empoisonné avant minuit

Ton mari avant de mourir empoisonné, à toi s’était agrippé
Tu l’as griffé à sang, d’ailleurs c’est ce que je t’avais fait faire
Ensuite Marie et moi nous allons l’aider
Pour qu’à son tour il te griffera à notre manière

Alors dans un ultime effort il t’a donné un coup
Avec ce cendrier que je mettrais dans sa main
Et avec lequel dans ta tête j’ai fait un trou
A tout le monde tu as annoncé que demain

Tu emménageais
Les outils de coupe resteront tel quel
Pour que la police conclura que c’était un crime passionnel
Et que tu n’avais pas eu le temps de le découper

Au passage je te rappelle que Marie avait téléphoné au pâtissier
En imitant bien sur ta voix, et lui avait dit
Papillon veilles à ce que ce gâteau soit spéciale
Qu’il ne soit pas trop cuit
Pour Frédéric ce sera son dernier régal

Je te promets aussi qu’à contre cœur à ton enterrement
Je ferais partie de la cohorte
Je ferais de sorte
À paraître malheureux en pleurnichant
Jusqu’à m’effondrer
Devant le curé

Ensuite avec Marie on s’installera à Paris
Dans notre nouveau nid
Tout en héritant de ta bijouterie

Maintenant assez parlé
Marie, viens m’aider à ranger la voiture
Il faut nous en aller
A vive allure

D’accord Henry
Dépêchons pendant qu’il fait nuit
Mais avant de foutre le camp
Il faudra la tuer sur le champ

Ne t’inquiètes pas ma chérie, c’est une question de temps
Ils feignirent d’êtres sortis en courant
Alors qu’ils s’étaient cachés soigneusement
Derrière les tentures du hall pour voir sa réaction

Profitant de cette belle occasion
Françoise rampa difficilement
Vers le téléphone pour appeler police secours
C’était son ultime recours

Dés qu’elle arriva à la commode elle prit le combiné
Subitement henry de ses mains le lui avait arraché
Pour ensuite le passer à Marie qui portait des gants
Afin de ne laisser que les empreintes de Françoise pissant le sang

En lui disant, à toi Marie.
Ensuite, il bâillonna Françoise et lui dit
Tu viens de me sauver la vie
Maintenant que les empreintes de ta main
Sont sur le combiné du téléphone, je ne crains rien.
Tu m’aimais donc à ce point

L’emballage de la tarte en forme de branche était sur la commode
Il y avait inscrit en gros caractères de style
Téléphoner sans vous déranger c’est plus commode
Et votre commande par Papillon sera livrée à domicile

Marie composa le numéro de téléphone sans aucune hâte
La réponse par contre était immédiate
Pâtisserie Papillon à votre service
Alors Marie imita la voix de Françoise avec vice

Papillon au secours, appelles la police,
Vite, vite, sinon appelles Henry du sang je pisse

Françoise, c’est bien toi

Oui Papillon, fais vite je t’en supplie, ne m’abandonnes pas
Appelles la police et dis à Henry mon amant de venir vite, j’ai peur de passer à trépas
Ah, ah, mon mari veut me tuer, il est devenu fou
Il m’a assommé avec un cendrier, en me donnant un grand coup

D’accord, d’accord, Françoise, tiens bon
J’appelle la police et je viens avec Henry sur le champ

Viiiiite, viiiiiite, ahhhhhhhh

Tout de suite Marie raccrocha toute narquoise
Ah, ha, ha, ha, sait-tu Henry
Papillon a reconnu dans ma voix celle de Françoise
A croire qu’elle a déjà couché avec lui

Cela ne m’étonne pas venant de cette oie
Pendant toute l’année elle est en chaleur
Maintenant c’est fini elle va goutter un peu au froid
Allez, sale chienne c’est ta dernière heure

A l’aide, au secours, à moi, non, non
Hurlait Françoise tout en rampant
A la voir on aurait dit un crocodile
Tellement ses mouvements étaient ridicules

Henry la suivait à petits pas en lui disant tout joyeux
Allez, dandine un peu, mieux que ça, encore mieux
Je sais que ta chatte de mule
A grand feu te brûle

Vite, vite, que je te donne le deuxième coup fatal
Mais je te jure que cette fois-ci, ce sera vraiment bestial
Eloignes-toi Marie, va au coin là-bas
Je ne veux pas que tu assistes à cela
Et les oreilles bouches-toi.

Elle s’exécuta, mais le regarda faire
Jusqu’à s’y plaire

Henry tourna alors le visage de Françoise a moitié morte
Face au sol et lui dit espèce d’animal
Maintenant tiens, le voilà le coup final
Et que le diable dans son enfer t’emporte.

Ahhhh !
Aaahhhhhhhhhhhhh !

Deux cris stridents
L’un court et l’autre long
Les deux plus forts que ceux précédents
Retentirent dans le salon
Accompagnés d’un coup de feu tiré à bout portant

Marie tenait dans sa main le pistolet encore fumant
Frédéric n’en revenait pas et lui dit
Pourquoi, dis-moi, pourquoi Marie

Parce que je ne suis pas folle pour passer ma vie
Avec un salaud comme toi

Je suis encore jeune moi

Maintenant ouvres bien tes oreilles bientôt la police va rappliquer
Le temps que Papillon les ramène ma version je vais te la raconter
Ils vont conclure que le mari a été tué par l’épouse et l’amant
Lequel amant s’est retourné contre sa maîtresse
Laquelle maîtresse dans un ultime effort, et de justesse
A tué l’amant stop et fin du plus beau roman

Tu oublies le pistolet lui répondu henry

Je n’ai rien oublié connard, je sais qu’à Françoise il appartient
Je le lui ai volé lors de son passage à Paris
Rappelles-toi, nous étions ensemble tous les trois cette nuit
C’était le jour du réveillon vous vous êtes saoulé jusqu’à ne vous rappeler de rien
Au matin Françoise ne trouva pas son pistolet, je lui avais proposer de porter plainte
Toi tu t’es opposé, tu ne le voulais pas, de peur que ce vol te porte atteinte

Ainsi donc, depuis longtemps de moi tu voulais te débarrasser

Disons plutôt de Françoise, avec toi je n’avais aucun intérêt
Sinon celui de t’avoir utiliser pour exécuter mon plan avec virtuosité

Espèce de sale garce tu me le payeras,
Il se releva difficilement pour vouloir l’agripper
Un autre coup, celui là meurtrier
Au sol le cloua

Entre temps Françoise mourante la supplia de l’aider

C’est pas possible, encore en vie toi
Je ne suis pas trompée, en disant toujours que tu avais une tête de bois
Sûr que je vais t’aider, elle lui asséna un coup fatal sur la tête avec le cendrier
Et disposa le pistolet dans sa main une fois sa mort confirmée

Vérifia aussi que Frédéric est réellement passé à trépas
Et décida de quitter les lieux rapidement en activant le pas
En passant par le salon elle fut attirée par le reste de la tarte au chocolat
Mangea un morceau qu’elle trouva succulent et tomba ainsi dans l’appât
Ne pouvant se retenir gourmande qu’elle l’est, de tout ce qui reste elle s’empiffra.

Une heure après la police arriva sur les lieux, accompagnées d’Alain et de Papillon
Ils furent accueillis par le corps de marie gisant prés du portillon
Distancé de cinq cent mètres et plus, de la maison

Papillon, connais tu cette femme lui dit l’inspecteur

Non, pas du tout je ne l’ai jamais vu

Et toi, Alain l’as-tu déjà vu

Non, je ne l’ai jamais vu avant cette heure

Nous allons bientôt le savoir, ne touchez à rien
Boucler moi le secteur tout entier
Et faites un ratissage complet du jardin
Ordonna à voix haute l’inspecteur à ses policiers

Les chiens au loin aboyaient à mort
Tellement la faim leur rangeait leurs corps
A l’approche de l’inspecteur qui était curieux
Ils sautèrent sur le grillage immaculé de sang
Celui de leurs pattes, de leurs museaux et de leurs queues
Il n’en croyait pas ses yeux, c’était vraiment horrifiant

Et s’était dit que peut-être un autre cadavre s’y trouverait
De nouveau il appela l’officier de permanence du commissariat de proximité
En lui demandant de dépêcher sur le champ un vétérinaire
Ensuite il se dirigea vers la maison, ouvrit la porte et alluma les lumières
Trois cadavres étendus sur le sol l’accueillirent
Bordel de merde, c’est un abattoir ou quoi, il était sur le point de vomir

Elle c’est Françoise, celui là c’est Frédéric son mari
Lui, c’est henry de la paillette son amant, mais il y a de quoi s’étonner
Au téléphone elle me suppliait de le ramener, je n’ai pas pu le trouver
Et maintenant le voilà gisant à son côté mort, mais pas en vie

Ne vous étonnez point Papillon, celle qui vous a parlé au téléphone c’était Marie
Elle avait imité la voix de Françoise, preuve en est, qu’elle était une de ses amies

Mais comment le saviez vous, et qui donc est cette Marie, avec eux étiez vous

Non pas du tout j’ai suivi la scène de bout en bout
Marie c'est surement celle qu'on a trouvé au portillon
Frédéric avant de mourir m’avait téléphoné
Comme promis il ne l’a fait qu’en cas de nécessité
Que dieu de son âme aie pitié

L’inspecteur retourna le corps de Frédéric avec précautions
Et retira le cellulaire de la poche de son pantalon

Vous voyez inspecteur rétorqua Alain il est encore allumé

Heureusement qu’il vous a appelé
Et que tout ce que vous m’aviez dit est bel et bien constaté
Toujours est t-il que l’enquête n’est pas terminée, elle ne fait que commencer
Comme on dit, nous les policiers, il n’y a jamais de crime parfait

De retour chez lui, Alain qui mijotait un éventuel crime crapuleux
Contre Jeanne sa femme ainsi que son amant s’était rétracté
Et toléra cette complicité de gaieté de cœur, jusqu’à devenir heureux
Depuis qu’il est devenu le confident de l’amant de sa femme, complètement désarçonné

Comme l’a si bien dit l’inspecteur, l’enquête ne fait que commencer,
Car comment va-t-il réagir lorsqu’il trouvera les mêmes instruments
Dans le sac marin de Frédéric, s’en tiendra t-il rien qu’aux probabilités
Ou se rabattra t-il sur Alain le dupé ou sur le pâtissier de renom qu’est Papillon
Et qu’adviendra t-il de Cauchemar l’entrepreneur qui va se pointer pour couler le béton
Dans tous les cas de figure, pour la police le témoin est le premier suspect
Sauf si son casier judiciaire est vierge en plus d’un alibi bien justifié

Acte final

Ce texte a été rédigé à la limite de mon niveau intellectuel, donc avec des défauts
De tous genres (orthographe, grammaire, présentation, etc.)
Que je n’arrive pas encore à maîtriser, aussi ne m’en veuillez pas trop
Et merci beaucoup de m’avoir lu
Respectueusement
Grandvent.




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