10 replies to this topic

[serioscal]

SANS SÉRIE.





Je surveillais le sol de mon esprit. Les intrusions je les assassinais. La chambre de mon oeil est un endroit spacieux où toutes les opérations mentales s'exercent avec la lenteur, celle qui te scrute, celle qui te déchiffre. Que cette lenteur soit toi, lorsque tu ne t'y trouves plus et lorsque la lenteur ne te déchiffre plus, je te sais enclose - dans une mare de cage.

Tandis que tes opérations mentales s'exercent
exerce-toi - esprit
à déchiffrer l'opération mentale de la série
où tu te nies
mais pour te ravoir où,
esprit - sinon
dans la chambre de l'oeil
vaste, légale et isolée
de la série.

Entre la fin du monde et cette chose je ne retiens rien. Or cette chose est inimaginable, là où la fin du monde se conçoit très bien en termes de destruction massive de l'habitat humain. Disparition abstraite, tu n'en es que plus cruelle. Et où sont les enfants de l'avenir, dès lors ?

O toi la temporelle,
cruelle et ta beauté ne fait qu'accroître la douleur,
ta perte est comme le sang
et le dessin sur le sol de ton flot abondant
- il signifie ma mort mais ma mort inimaginable,
or si j'y prie je me replie.

Tu ne me laisseras
pas un recoin -

[Théagène]

La séparation serait-elle la fin d'une série?
C'est triste, une série qui s'arrête.

Je trouve ton poème plus intime, résigné qu'à l'habitude. Cà lui donne du charme. La montée en puissance est très maîtrisée, jusqu'à la fin forte et troublante "cruelle et ta beauté ne fait qu'accroître la douleur" .
Un seul être vous manque et... c'est pire que la fin du monde.

[iahhel]

Jolie texte, mené d'un bout à l'autre en creshendo..

Un texte qui te dévoile un peu plus qu'à l'habitude... j'apprend
Par contre, j'aurais terminé le dernier vers de façon interogative... mais cela n'engage que moi.

J'ai aimé te lire

merci

poétiquement

iah-hel

[Tyi]

SANS SÉRIE.
Je surveillais le sol de mon esprit.
[...] Disparition abstraite, tu n'en es que plus cruelle.
[...]

Dans l'ultra subjectivité, je retiens cela.
Déjà écrit pour d'autres mais l'ensemble est à garder en soi.

[serioscal]

C'est rigolo ce que vous dîtes parce que c'est un texte plutôt distant et ironique, à la limite du pastiche. Me dévoiler ! N'y comptez pas, j'ai un gros pull et une cotte de maille !

[Félice]

Entre la fin du monde et cette chose je ne retiens rien. Or cette chose est inimaginable, là où la fin du monde se conçoit très bien en termes de destruction massive de l'habitat humain. Disparition abstraite, tu n'en es que plus cruelle. Et où sont les enfants de l'avenir, dès lors ?

Cette partie du texte me paraît incohérente avec le reste (mais pas en terme de sens).

Lecture stimulante.

Félice.

[serioscal]

A cause de la fin du monde ?

[iahhel]

Me dévoiler ! N'y comptez pas, j'ai un gros pull et une cotte de maille !

... plus que tu ne le crois

lol

exellente journée à toi

poétiquement

iah-hel

[serioscal]

Me voilà habillé pour l'hiver. Moi qui étais tout nu, sans série !

[Minotaure]

Me voilà habillé pour l'hiver. Moi qui étais tout nu, sans série !

Me rappelle un titre d'un roman de SF : Oms en série de Stepehn Wul, est-ce voulu ?

[serioscal]

Pas du tout ! Et je te remercie de m'informer de l'existence de ce livre qui s'en va rejoindre ma collection personnelle (sinon le livre, le titre). C'est bien ?