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Déserts's Content
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#280833 Anti-matière
Posted by Déserts on 24 December 2005 - 12:40 AM in Salon de publication principal
Mais la pensée, elle, n'est pas morte, la pensée se tord dans une longue agonie, comme si rien ne pouvait jamais l'éteindre...
Alors, tout a disparu, sauf la douleur, atteignant peu à peu son climax pour ne plus jamais descendre. Elle, pouvait parler et ne s'en privait pas, me dit que son vrai nom était Réalité, moi, je l'avais toujours su malgré les illusions usurpatrices.
Désormais, elle était un monolithe au milieu du désert, et moi son esclave.
Alors j'ai pris une lame de rasoir et j'ai entaillé mon bras en divers endroit, juste pour voir le sang perler comme un étrange ruisseau, contrastant d'avec la paleur de la peau.
Et la douleur riait de me voir me débattre ainsi, pauvre papillon aux ailes arrachés, jalousant la liberté du lombric. Elle riait à grand fracas, car elle était mon sang, car elle était ma vie, et tous mes lendemains. Et moi qui ne savait plus pleurer...
J'ai attendu la folie, mais rien n'est venu, je souffre, c'est tout, comme un poisson avide de cimes. Je vous hais, à défaut d'éloquence.
#274489 Cruels Echos
Posted by Déserts on 02 December 2005 - 11:12 PM in Salon de publication principal
Aux yeux emplis de ténèbres
Avance sans te retourner
En direction du Pays de Silence
Par delà la turbulence des âmes
Embrasse l'inouïe solitude
Reste fidèle au néant
Qui depuis toujours te réclame,
Et qui est ta seule patrie.
Du crissement de la neige
Aux brûlures du désert
Avance ignorant le repos,
Sur la trace des spectres
Dont le coeur à cessé de saigner
Guéri des morsures de l'amour
Vide de tout désir, à jamais.
#273615 Le Naufragé
Posted by Déserts on 29 November 2005 - 11:22 PM in Salon de publication principal
Humm... mais lequel est mieux écrit d'ailleurs?
#273541 Le Naufragé
Posted by Déserts on 29 November 2005 - 07:38 PM in Salon de publication principal
#273245 Le Naufragé
Posted by Déserts on 28 November 2005 - 08:45 PM in Salon de publication principal
Happé par la boue qui a remplacé le chemin
Ou jadis tu te targuais d'avancer résolument
Sans savoir que la direction était toute tracée,
Que tes pas te trahissaient: "En route pour l'Enfer".
Mais désormais, c'est immobile que tu contemples ta ruine
Les poings sérrés, certes, mais le coeur lâche
La volonté asphyxiée, comme un chiot que l'on noie
Naufrage programmé, bien qu'imperceptible
Le plus dur c'est l'attente, pas la fin.[b]
#268428 Vibrations
Posted by Déserts on 05 November 2005 - 10:52 PM in Salon de publication principal
Qui jamais ne résonneront ici-bas
Paroles perdues parmi les Mânes
Jusqu'au foyer de l'abyssale solitude
Musique stérile aux fréquences irréelles
Esclave de sourdines à l'infini pouvoir
Hurlent en moi à chaque instant, et à jamais
Ces amères symphonies à l'espoir estropié.
#264652 Amours Carnassières
Posted by Déserts on 18 October 2005 - 10:41 PM in Salon de publication principal
Les poches vides et les poings serrés, j'ai marché pour trouver l'oubli
Mais plus j'avançais et plus ton souvenir devenait pesant, sourde violence
La faim s'était évanouie, à mesure que le mal embrassait l'impensable
Vagues glacées qui jamais ne se lassent d'engloutir les chateaux de sable
Suspendu aux spasmes de mes nerfs, j'ai marché et n'ai jamais dormi.
Sur l'écran de brûme, ton image apparait, félin qui joue avec sa proie
Je le sais desormais, ce passereau condamné c'est moi.
#262981 Procession
Posted by Déserts on 09 October 2005 - 11:42 PM in Salon de publication principal
A vous, qui vous tenez droits au fond d'impensables précipices
A vous , qui êtes la corde sympathique du ciel, gris et vide
A vous, dont le dos est brisé et le coeur embastillé
A vous, enfin, qui depuis tant d'années hurlez derrières les carreaux épais
J'offre mes nerfs, mon sang, et mes lendemains infirmes
#262960 Linceul du Vieux Père
Posted by Déserts on 09 October 2005 - 09:52 PM in Salon de publication principal
La machine du temps et ses rouages implacables
L'angoisse qui croit sans cesse tandis que croupissent tes rêves
Et de plus en plus proches, à la faveur de la marée montante
Les eaux sombres et glacées qui se rient de la Matrice
L'Océan Eternel que l'on nomme Condamnation
Les entends-tu ramper, quand s'éteint l'écho de tes cris?
#262164 Nature Morte
Posted by Déserts on 04 October 2005 - 02:57 PM in Salon de publication principal
#261500 Qui a peur de William S. Burroughs ?
Posted by Déserts on 02 October 2005 - 10:56 PM in Salon de publication principal
#261499 Qui a peur de William S. Burroughs ?
Posted by Déserts on 02 October 2005 - 10:55 PM in Salon de publication principal
#261496 Qui a peur de William S. Burroughs ?
Posted by Déserts on 02 October 2005 - 10:39 PM in Salon de publication principal
#261494 Nature Morte
Posted by Déserts on 02 October 2005 - 10:33 PM in Salon de publication principal
#261293 Nature Morte
Posted by Déserts on 02 October 2005 - 01:44 AM in Salon de publication principal
Sur la carcasse encore fumante de nos amours contrariées
Alors que la nuit expirait une fois de plus
Déchirée par la lumière pâle de l'aube cruelle
Et je t'entendais ronger les barreaux avec application
Comme un rat devenu fou, écrasée de solitude
Nue comme au premier jour, en attente du néant
Ignorant le silence assourdissant et les ombres inconnues
Et je me suis entendu dire "éteint ma conscience en sortant"
#261171 Modus Operandi
Posted by Déserts on 01 October 2005 - 03:47 PM in Salon de publication principal
#260101 Modus Operandi
Posted by Déserts on 26 September 2005 - 11:34 PM in Salon de publication principal
De haut en bas, des murs lépreux aux arrêts de bus
Dans la foule des insectes la Mort fait son marché
Inconnue impassible au milieu des passants
Clapotis continu que causent les semelles sur l'asphalte mouillé
Et moi , clope au bec, je profite du spectacle permanent
Je joue à "je t'aime, je te hais", derrière l'écran de fumée
Mais je suis assourdi par les cris dissimulés
Ton parfum ne sait pas masquer l'odeur de la charogne
Fragrance du temps qui passe, nuage mortifère qui reflète les visages
Un condamné puis un autre me regardent étonnés,
Comme le vieillard malade que reveille l'aube blème
Et me voilà reparti au sein des nuées, vagabond de l'âme
Plein d'un désir jamais rassasié.
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