Le goût de l'été glisse sur les herbes couchées
A genoux te regardant
Nu, je sens l'air tiède frémir sur ma peau
Et toi qui couchées regarde le ciel comme l'enfant
Contes-moi les rêve si beaux
Qui se dessinent heureux
Qui se dessinent sur tes yeux.
Me regardant, tu m'invites vers toi
Et laissant le touché prince, je m'avance avec émois
Découvrant ces formes qui me saoulent
Ivre, j'étends mon bras et la peau de mon visage
Se pose sur ton buste puis sur l'oreille roule.
Paysage du désir au confins de jeune age
Qui dessinent les blés
Qui dessinent ton corps de fée.
Main dans la main
Et sur cette plaine aux confins
Du plaisir et du temps,
Tu caresses mon visage de tes lèvres douces
Telles les pétales d'une fleur étant
Tendresse
Qui dessine ma joie,
Qui se dessine encore une fois.
Le ruisseau compose chant de l'été
et les grillons de mélodies l'accompagnent, enivrés
Partageant ce moment avec la nature d'un soir
nous construisîmes notre avenir.
![](http://www.gallay.li/steve/graph/image200.jpg)