16 replies to this topic

[balila]

J'ai parcouru la lande
Je vous ai cherché partout...

J'ai soulevé les herbes
Le sable, l'écume,
J'ai dérangé les coquillages
En courant trop fort
Sur les rochers,
J'ai attendu la marée basse
Et puis la marée haute,
Quand tous les vents m'ont dit :

"Il n'est pas ici".

Alors j'ai rebroussé chemin
Soleil couchant à l'horizon.
J'ai pensé un instant
Que vous m'attendiez
Assis sur le banc
En contre bas.
Je me suis retournée
Une dernière fois,
Juste une bourrasque de mer
Pour mouiller le bois
Abîmé par les vents ordinaires
Ceux qui m'avaient dit :

"Il est déjà parti"

Mais ils ne savaient pas le bruit
Des tempêtes d'autrefois
Qui font le regard attentif
Et la main patiente
Sur un coeur en bandoulière.

C'est en vous voyant sur l'horizon
Courant à contre sens...

C'est en vous croisant sur le sentier
Venant à ma rencontre...

Que j'ai su le bruit des tempêtes enfermé sur la lande.

balila

[INFONTE]

Le souffle, un murmure, Desbordes Valmore.
Vous êtes, Balila, un abime d'amour : l'infini dans le coeur menu d'une amante.
Continuez, oui, continuez.

[Félice]

Oui, ça m'a plu.

Ton texte construit des images accessibles... simplement. Bon, pas la simplicité fade comme ça... non, la simplicité... enfin tu sais, comme le chemin vers la lumière (puisque tu suis nos orphiques frasques)... un chemin pas si fastoche. Quoi qu'on en dise.

J'aime retrouver souvent chez toi, cette générosité.

Félice.

[balila]

Le souffle, un murmure, Desbordes Valmore.
Vous êtes, Balila, un abime d'amour : l'infini dans le coeur menu d'une amante.
Continuez, oui, continuez.

Que dire, Infonte...

Que mon coeur menu ne s'abîmera jamais tant qu'il se remplira de mots comme ceux que tu as murmurés sur ma lande...

balila

Oui, ça m'a plu.
Ton texte construit des images accessibles... simplement. Bon, pas la simplicité fade comme ça... non, la simplicité... enfin tu sais, comme le chemin vers la lumière (puisque tu suis nos orphiques frasques)... un chemin pas si fastoche. Quoi qu'on en dise.
J'aime retrouver souvent chez toi, cette générosité.
Félice.

J'ai marché longtemps sur la lande,
J'ai marché longtemps dans la tempête,
Et puis, oui, la lumière, juste là, pas loin,
Simplement, il m'attendait...

Et te retrouver sur mon chemin, Félice, est toujours une petite source d'émotion, merci...

balila

j'aime cette recherche au travers les éléments c'est léger et fort à la fois...
j'ai un faible pour,
'Mais ils ne savaient pas le bruit
Des tempêtes d'autrefois
Qui font le regard attentif
Et la main patiente
Sur un coeur en bandoulière.'
amitié
wldp

Ces éléments portent une partie de mon histoire...

Grand merci de tes mots, Wildpoppy.

balila

[Desmaudesmots]

J'ai été touchée
par tes mots
tes images
ta brillance
dans le vide

Merci pour ce moment

Bien à toi

Maud

[Henri.]

oui, tout est là, site et sentiments
et le souffle bien sûr, le souffle
romantique tableau

henri

[Artemisia]

Oh je l'avais manqué celui, là, mais je suis heureuse de l'avoir trouvé.

Un amour de mer en tempête, une tempête d'amour, un coeur comme une lande battue des vents et de la mer.
C'est un souffle qui nous pousse un souffle brillant... qui n'est pas "un vent ordinaire".

Amitié
Artemisia

[belvis]

Parti, loin d'ici,

ou croisant sur la lande,


Ecoutez-le, ce coeur qui bat...

au bord des yeux.

[balila]

J'ai été touchée
par tes mots
tes images
ta brillance
dans le vide

Merci pour ce moment

Bien à toi

Maud

C'est moi qui te remercie Maud, de ton émotion.

balila

oui, tout est là, site et sentiments
et le souffle bien sûr, le souffle
romantique tableau

henri

J'aime ce souffle, Henri, c'est tellement bien ressenti, merci.

balila

Oh je l'avais manqué celui, là, mais je suis heureuse de l'avoir trouvé.

Un amour de mer en tempête, une tempête d'amour, un coeur comme une lande battue des vents et de la mer.
C'est un souffle qui nous pousse un souffle brillant... qui n'est pas "un vent ordinaire".

Amitié
Artemisia

Quel joli commentaire Artémisia, je ne sais que répondre, il est l'exact reflet de cette course sur la lande.

Oui, c'est un souffle rare, un vent divin et délicieux, merci à toi.

balila

Parti, loin d'ici,

ou croisant sur la lande,
Ecoutez-le, ce coeur qui bat...

au bord des yeux.

La douceur de ton commentaire, Belvis...

Touchée par ces quelques mots...

balila

[buchmann]

.

c'est vrai qu'il faut parfois savoir attendre, patiemment........!!

.

[ambreance]

Un texte d'une force rare
comme tu sais les écrire
je me heurte cependant aux deux phrases en italique
le sens est si bien amené qu'elles ne sont pas nécessaires (à mon appréciation)
et ce qu'elles évoquent serait plus fort encore en leur absence (à mon appréciation encore une fois !!!)
... donc tout relatif ce que je dis là !
quoiqu'il en soit j'ai eu plaisir à te lire à plusieurs reprises
Amitiés
Ambréance

[balila]

.

c'est vrai qu'il faut parfois savoir attendre, patiemment........!!

.

C'est pour ça que tu gesticules autant ???

Merci de ton passage, buchmann.

balila

Magnifique,
J'adore ce pays
Et il est bien décrit
Dans ton style
émouvant

Moi aussi, j'adore ce "pays", et j'apprécie ce petit vent qui t'amène ici, Tangentimus, merci.

balila

Un texte d'une force rare
comme tu sais les écrire
je me heurte cependant aux deux phrases en italique
le sens est si bien amené qu'elles ne sont pas nécessaires (à mon appréciation)
et ce qu'elles évoquent serait plus fort encore en leur absence (à mon appréciation encore une fois !!!)
... donc tout relatif ce que je dis là !
quoiqu'il en soit j'ai eu plaisir à te lire à plusieurs reprises
Amitiés
Ambréance

Je suis très sensible à ton commentaire Ambréance, et je t'en remercie de tout coeur.

En ce qui concerne les deux phrases en italique, je préfère cette forme là, qui donne une autre dimension au texte, au lieu, aux personnages, il me semble. Mais ton avis m'intéresse, merci de l'avoir exprimé.

balila

[heloise]

C'est un beau texte Balila
Avec cette douceur qui te caractérise
Comme si tu ne faisais que frôler les êtres et les choses
Bien à toi

[Serge L]

tempetes du coeur. tres simple, efficace.
Serge

[balila]

C'est un beau texte Balila
Avec cette douceur qui te caractérise
Comme si tu ne faisais que frôler les êtres et les choses
Bien à toi

Ta venue sur mes textes me touche toujours, Héloïse.
Ce que tu dis est très joli, vraiment très joli...

Merci à toi.

balila

tempetes du coeur. tres simple, efficace.
Serge

Serge En coup de vent sur ma lande...

A bientôt de te lire j'espère.

balila

Sacrilège !
Impensable ce texte sans les italiques
Moi je n'aurais rien compris (ou tout autre chose) sans celles-ci.

Merci à la brise marine qui m'a amené ici et fait avancer tous les navigateurs non polueurs et avides de silence (on ne mets le moteur qu'en cas d'ultime recours).

J'y tiens aussi, donc...

J'aime ces quelques mots rajoutés, une brise, un brin de silence...

Merci de naviguer par ici, Tangentimus.

balila

[Joséphine]

Tu laisses si bien,Balila souffler le vent des tempêtes dans ce poème tout en mots simples mais dont l'agencement est si beau et si fort. "Que j'ai su le bruit des tempêtes enfermé sur la lande", ce vers qui vient clore si magistralement ton poème est pour moi le plus fort et le plus évocateur.
Après cette lecture, un peu du vent du large, du vent des tempêtes vient souffler dans mon coeur et ma tête. Merci pour tant de beauté et d'émotion!
Amitiés
JOséphine

[balila]

Tu laisses si bien,Balila souffler le vent des tempêtes dans ce poème tout en mots simples mais dont l'agencement est si beau et si fort. "Que j'ai su le bruit des tempêtes enfermé sur la lande", ce vers qui vient clore si magistralement ton poème est pour moi le plus fort et le plus évocateur.
Après cette lecture, un peu du vent du large, du vent des tempêtes vient souffler dans mon coeur et ma tête. Merci pour tant de beauté et d'émotion!
Amitiés
JOséphine

Emotion à te lire également, Joséphine, c'est tellement bien lu...

Parce que oui, la lande a gardé le bruit des tempêtes, elles sont derrière, et la lande balaie aujourd'hui les vents contraires...

Merci à toi.

balila

Je suis revenu vers ton poème comme un marin novice coincé au rivage par des vents contraires.
Je le trouve trés beau et puissant.
Il y a dans les deux premières strophes une montée et une excitation qui mènerait à la folie, douce. Peut-être cette hystérie typiquement féminine.
La fin est plus apaisante.
Enfin, c'est ma lecture.

Merci pour ton invitation. Le rivage est parfois un fort beau voyage.

Ta lecture est très belle, Tangentimus, je la savoure comme le reflet de ma pensée, de ma course, hystérique, oui, en quelque sorte.

Et puis... Le repos, l'apaisement comme tu dis, comme cette eau qui effleure le sable lorsque la marée l'emporte...

Encore merci, vraiment.

balila